Chapitre 5

477 25 1
                                    

Merlin sourit à son amie Carys au moment de quitter le laboratoire de Gaius quand Arthur entra.

- Sire que faites-vous ici ?
- Je te l'ai dit hier, je suis venu me présenter à ton amie.

Le blond s'avança vers Carys.

- Milady.
- Roi Arthur, c'est un honneur de vous rencontrez.
- L'honneur est pour moi. Votre joue va mieux ?
- Oui, grâce aux soins de votre médecin.
- Elle m'a énormément aidé. Elle ferait un excellent médecin. Dit Gaius.
- Cela serait un privilège d'avoir le premier médecin femme en mon royaume. Du moins si vous comptez rester ?
- Pour être honnête, je comptais en parler à Merlin en premier, mais oui, je suis venue pour m'installer à Camelot.

Il n'en revenait pas. Il était terriblement heureux. Il prit son amie dans ses bras.

- C'est vrai ?
- Oui. J'ai besoin de stabilité, ici me semble très bien.
- Je crois que vous avez trouvé une nouvelle apprentie Gaius. Dit le Roi.
- J'en suis heureux.
- Merlin, pourrais-tu à présent t'occuper de ma chambre, vu que hier tu ne l'as pas fait ?
- Bien sûr Sire.

Le Roi s'en alla. Il prit une nouvelle fois son amie dans ses bras puis il quitta le laboratoire.

*****

Gwaine qui venait voir Merlin, avait entendu la nouvelle. Pour ne pas être surpris en train d'écouter, il partit après l'annonce.

- Ola Gwaine, ça va ? Tu as failli te prendre ce poteau. Tu n'as pas quand même bu ? Tu n'as pas oublié ton rendez-vous avec Carys ? Lui demanda Lancelot.
- Non, je viens d'apprendre quelque chose de merveilleux.
- Quelle est donc cette nouvelle ?
- Elle reste. Elle va vivre ici.

Son ami lui sourit.

- Tu as toutes tes chances. C'est un bon signe pour toi.
- Oui, mais si....
- Gwaine. Nous en avons parlé encore ce matin...
- Et tu ne m'as pas dit pourquoi tu pensais que mes sentiments étaient réciproques.
- C'est tellement évident. La façon dont elle rougit en te regardant.
- Mais nous nous connaissons que depuis peu et...
- Le coup de foudre existe.
- Tu l'as déjà vécu ?

Son ami tourna la tête, il le vit sourire tendrement. Il regarda qui il regardait ainsi. Il écarquilla les yeux avant de rire.

- Pourquoi ris-tu ainsi ?
- Car tu es aussi pathétique que moi.
- Pardon ?
- Tu dis que c'est évident pour Carys et moi, mais tu sais, c'est autant évident pour Merlin et toi.
- Je ne vois pas de quoi tu parles.
- Carys l'a dit elle-même, Merlin lui parle souvent de nous deux, surtout de l'un de nous et au vu du regard qu'elle t'a fait à ce moment-là, il est évident qu'elle parlait de toi. Je pense que cela veut tout dire.
- Nous sommes deux hommes Gwaine. C'est différent. Puis il y a Arthur. Le destin les liants.
- Je ne te reconnais pas non plus quand tu parles ainsi. Camelot est tolérant en ce qui concerne les couples entre hommes puis même si son rôle est de protégé Arthur, il reste que le cœur de Merlin n'est pas prit par lui. Tu devrais lui en parler.
- Peut-être.

Il serra son épaule droite compatissant.

¤¤¤

Il prit une grande inspiration puis il frappa à la porte de Carys.

- Prête ?
- Oui.

Il lui présenta son bras gauche, qu'elle prit puis ils marchèrent en direction des jardins.

- Votre joue vous fait toujours mal ?
- Non. Je dois garder un cataplasme quelques jours puis ce sera complètement guéri.
- Tant mieux.

Son cœur battait tellement vite, qu'il n'arrivait pas à contrôler son cerveau pour savoir quoi dire. Il la sentit tremblait, il la regarda et vit qu'elle tentait de cacher un rire.

- Carys ?
- Désolée, mais nous sommes si nerveux pour une simple balade, que s'en est amusant.

Il sourit à son tour.

- C'est vrai, mais c'est la première fois que j'ai une aussi belle femme à mon bras qui me plait plus de raisons.

Il la vit rougir.

- Une femme dont j'ai appris avec joie qu'elle comptait rester vivre ici, me laissant je l'espère le plaisir de la courtiser.

Il appréhendait le cœur au bord des lèvres sa réponse.

- Vous l'avez.

Trouble émotionnelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant