Chapitre 17

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Merlin était dans la chambre d'Arthur. Ils étaient assis face à face devant la cheminée.

- Je t'écoute Merlin.
- Sachez Arthur que je ne voulais pas vous mentir, mais je devais taire cela pour ma sécurité.

Il prit son courage à deux mains et il se lança.

- Je suis un sorcier. Je...
- Je sais.
- Vous savez vraiment ? Ce n'était pas qu'un doute ?

Le blond lui sourit.

- Ce n'en est plus un depuis un moment. J'attendais que tu ais assez confiance en moi pour venir me parler.
- Ce n'est pas un manque de confiance, Arthur. Je vous confierai ma vie sans y réfléchir un instant. Vous êtes un homme brave et bon. Je comptais me confier à vous quand vous seriez montés sur le trône, mais avec la mort de votre père, j'ai eu peur que...
- Merlin, je ne t'en veux pas, je peux comprendre, vraiment.
- Merci.
- Maintenant, parle-moi de ta magie.
- Les druides me nomment Emrys. Je suis, soi-disant, le plus grand sorcier qu'il soit. Je suis né avec la magie, pour vous Arthur.
- Pour moi ? Comment s'est possible ?

Il lui raconta la prophétie et ses faits d'armes.

¤¤¤

Lorsqu'il quitta la chambre du Roi, la nuit était tombée depuis un long moment. Au moment d'aller dans sa chambre, il se figea dans le couloir, il ne pouvait pas retrouver son amant. Il ne se sentait pas de dormir dans le même lit que Lancelot.

- Merlin ? Que fais-tu encore debout ?
- Gwaine. J'ai parlé un moment avec Arthur. Et toi ? Que fais-tu encore debout ?
- J'étais de garde. Je suis passé voir ma douce, mais elle m'a dit d'aller dormir dans mon lit.

Il sourit devant la moue triste de son ami.

- Elle pense à ton repos. Elle tient énormément à toi.
- Tu crois ?
- J'en suis certain.
- Merci Merlin. Il est tard, va te coucher.
- Justement, Gwaine, je pourrais dormir dans ta chambre ?
- Un souci avec Lancelot ?

Il baissa la tête. Il la releva quand son ami posa sa main droite sur son épaule gauche.

- Quand tu le voudras, tu m'en parleras, mais maintenant, allons dormir.
- Merci.

¤¤¤

Il était au chevet de son amie. Il lui donnait ses traitements.

- J'ai parlé à Arthur, il savait.
- Cela s'est donc bien passé.
- Oui.
- Et avec Lancelot ?
- Je n'ai pas encore eu le temps.
- Le temps ou le courage Merlin ?
- Les deux.

Son amie serra sa main gauche.

- Merlin, même si nous ne nous étions pas vus depuis quelques années, je te connais. Tu es plus courageux que la plupart des chevaliers. Tu as déjà vécu tellement de choses, affronté tellement d'obstacles. Tu as peur car ton cœur est menacé, tu aimes pour la première fois, mais tu dois y faire face.
- J'avais oublié combien tu étais sage Carys.
- Je te le rappellerais jusqu'à ce que tu y sois allé le voir.
- Je m'en doutais. Dit-il en soupirant.

Ce qui amena un sourire aux lèvres de son amie.

La porte s'ouvrit sur Gwaine.

- Je vous laisse. Merci Carys.
- Je t'en prie.

Il sortit.

*****

Gwaine s'assit auprès de sa douce aimée après l'avoir embrassé. Il lui prit sa main droite dans ses mains.

- As-tu bien dormi ?
- Assez bien. Et toi ?
- Un lit est agréable, mais j'aimerai être à tes côtés.

Il posa un baiser sur sa main quand il la vit rougir.

- Gaius m'a dit que demain tu pourrais aller marcher. Laisse-moi t'accompagner.

Il la vit hésiter.

- D'accord, j'en serai honorée.

Il se redressa et posa un baiser sur ses lèvres.

- Merci de me laisser être là pour toi.
- Tu l'es depuis notre rencontre.

Il l'embrassa tendrement avant de se rasseoir à ses côtés.

Trouble émotionnelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant