Trouble émotionnel

Chapitre 11

Merlin se retint de rire quand Arthur lui sauta presque dessus à son entrée dans la chambre.

- Alors ? Qu'a-t-elle dit ?

Sa colère de plus tôt revint lui faisant perdre son petit sourire.

- Elle pense que Carys vous vole à elle. Ne supportant pas sa voix en parlant de mon amie, je lui ai dit ce que je pensais.
- Tu as bien fais. Ton amie est une femme bien. Par contre, il vaut mieux éviter que Gwaine apprenne les idées de Gwen, sinon je pense que j'aurai quelques soucis.

Il sourit.

- Il est vraiment épris d'elle.
- Je ne pensais pas cela possible, mais oui. Rit le blond. Quoique, il faut être honnête, Carys est une femme des plus charmante. Tout homme tomberait sous son charme. Et je dois avouer que je suis très fier de devenir le premier Roi à avoir un médecin femme.
- Vous étiez sincère.
- Bien sûr que oui. Au retour de Gwaine et Lancelot, nous organiserons un bal pour l'annoncer.
- Merci pour elle.
- Tu n'as pas à me remercier.

Il vit le Roi aller s'assoir pour manger.

- Que fais-tu encore là ? Il se fait tard. Retrouve Lancelot.
- Vous...Vous savez ?

Il vit le sourire du blond.

- Je te connais Merlin, même si tu en doute. J'ai remarqué vos regards, vos sourires. Je suis heureux pour vous.
- Merci.
- Tu as ta soirée, mais demain, soit à l'heure pour une fois.
- Je ne peux rien promettre.
- Même si je te dis que nous choisirons une pièce pour faire l'atelier de ton amie ?
- Je vais essayer de l'être alors.

Arthur secoua la tête en souriant.

- Bonne soirée Merlin.
- Vous aussi Arthur.

¤¤¤

Comme promis la veille, avec Arthur et Carys, ils cherchaient une pièce dans le château pour la jeune femme.

- Sire, vous n'avez pas à faire autant. N'importe quelle pièce m'ira.
- Je veux que vous soyez à votre aise. Tout comme Gaius l'est dans son atelier. Puis vous pouvez m'appeler Arthur.
- Je ne peux me le permettre.
- Ou tu peux l'appelez Princesse, comme Gwaine le fait. Dit-il.
- Merlin !

Il vit son amie étouffer un rire.

- Un chevalier qui se moque de moi c'est suffisant, ne t'y mets pas.
- Le fait qu'il vous taquine Sire, c'est qu'il vous apprécie. Dit Carys.

Il vit le blond sourire.

- C'est vrai. J'ai de bons amis.

Il se sentait fier de voir qu'Arthur considère ses chevaliers et lui, comme ses amis.

¤¤¤

Il devait contenir sa magie. Il ne devait pas s'en servir pour se venger ou punir un innocent, mais pouvait-il encore la considérer comme innocente ?

- Gwen, ça suffit ! Cria Arthur. Leon, tenez là.

Le chevalier attrapa la servante alors qu'il s'accroupissait auprès de Carys qui était au sol.

- Carys ? Carys ?
- Amènes là à Gaius.

Il acquiesça. Il porta son amie et partit chez le médecin.

*****

Arthur regarda la métisse face à lui.

- Comment as-tu pu t'en prendre à Carys ? Que t'a-t-elle fait pour que tu la frappes ainsi ? Que tu la blesses à ce point ?
- Elle vous prend à moi. Elle doit être une sorcière et elle vous a jeté un sort. Je voulais juste....
- Tu es complètement folle. Cracha le Roi.
- Je vous aime Arthur et je sais que vous aussi.
- Je ne t'aime pas. Je ne t'ai jamais aimé. Je t'appréciais, mais c'est tout.
- Non, vous mentez. C'est elle qui...
- C'est la compagne de Gwaine.
- Quoi ? Que dites-vous ?
- Carys est l'amante de Gwaine. Pas la mienne.
- Mais vous étiez encore avec elle ce matin, si proche...
- Je l'aidais à trouver un lieu pour travailler. C'est notre futur médecin. Puis Merlin était là. Gwen, tu vas quitter Camelot et ne plus jamais revenir. Si tu reviens ou que j'apprends que tu es autour de mon Royaume, je te ferais tuer. Ne pense pas que Lancelot prendra ta défense, il a trouvé l'amour, il ne t'a même jamais regardé.
- Non, vous mentez. Cette maudite femme doit être une sorcière. Vous m'aimez, je vais devenir votre Reine et...
- La folie t'égare. Leon mettait là au cachot le temps qu'elle se reprenne, puis vous la conduirez en dehors du Royaume.
- Oui Sire.
- Arthur....Commença la métisse.
- Tu es bannie.

Il partit au laboratoire de Gaius prendre des nouvelles de Carys.