Chapitre 6

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Gwaine qui faisait parti des chevaliers accompagnant le Roi à la chasse, ramassa des fleurs pour Carys sous les sourires de ses amis sur le trajet de retour.

- Quoi ?
- Je ne pensais pas voir un jour cela. Toi, cueillir des fleurs pour une femme. Sourit Leon.
- Ce n'est pas n'importe quelle femme.
- Serais-tu amoureux ? Lui demanda le Roi.
- Oui.
- Il faut que je rencontre cette dame.
- Vous la connaissez sire, c'est Carys. L'amie de Merlin.
- Très belle Lady, en effet.

Arthur lui serra l'épaule droite avec un sourire sincère.

¤¤¤

En arrivant à Camelot, il alla voir la jeune femme à l'atelier de Gaius. Il connaissait son amour de la médecine.

- Bonjour Gaius. Carys.
- Gwaine.

Il s'approcha de la jeune femme et lui tendit le bouquet.

- Merci.
- Ce n'est qu'un simple bouquet, mais...
- C'est ce que je préfère.

Il se gratta la nuque gêné par les rougeurs sur ses joues.

- Si vous avez fini votre travail auprès du Roi, que diriez-vous d'accompagner Carys pour une balade ? Elle a passé de longues heures ici, enfermée avec moi. Dit Gaius.
- J'en serai honoré.

Ce fut au tour de la jeune femme de rougir.

- Ce serait un plaisir.

¤¤¤

Ils étaient passés à la chambre de Carys pour qu'elle pose ses fleurs, puis ils étaient descendus au village, c'était le jour du marché.

Il la vit demander des fruits rouges. Il paya à sa place.

- Gwaine, je vous remercie, mais je peux payer.
- Je sais, mais cela me fait plaisir.

Assis auprès du puits où elle venait de tirer de l'eau, Carys trempa un fruit rouge dedans puis lui tendit.

- Tenez, goûtez.

Au lieu de le prendre, il se pencha et croqua le fruit, effleurant de ses lèvres les doigts de la jeune femme.

- C'est sucré. C'est très bon.

Il caressa de sa main droite la joue gauche de Carys.

- Vos joues sont aussi rouges que ce fruit, mais bien plus chaude.
- Vous... Vous me troublez.
- J'aime cela. Cela prouve que vous ne m'êtes pas indifférente.
- Vous savez bien que cela n'est pas le cas.

Il glissa sa main pour venir prendre celle de la jeune femme. Il n'avait jamais été si timide avec une femme.

- Je ne sais pas comment m'y prendre.

Il l'entendit rire. Mince, il l'avait dit à haute voix.

- Vous êtes adorables. J'ai accepté que vous me courtisiez car vous me plaisez. Aucun homme ne m'a séduite en un regard, comme vous.

Il sentit son cœur battre la chamade en entendant cela. Il posa un baiser sur sa main qu'il tenait toujours.

*****

Lancelot avait décidé de se lancer par rapport à Merlin. Du moins, il allait essayer de voir si le brun était intéressé par le Roi ou par quelqu'un d'autre.

Il vit le sorcier de son cœur tenter de tenir deux plateaux. Il alla l'aider.

- Merci.
- Je t'en prie.

Il se rendit compte qu'il avait ses mains sur celles du brun. Il vit les joues de ce dernier rougirent. Il prit un de plateaux.

- Tu vas manger avec le Roi ?
- Oui, j'appréhende un peu. Je me demande ce que cela cache. Peut-être a-t-il découvert mon secret et il veut m'amadouer avant de m'envoyer sur le bûcher.
- Merlin, même s'il sait pour ton secret, jamais il ne ferait cela.
- Je ne sais pas. Il a souffert à cause de...

Le brun s'approcha de lui et murmura...

- ...la magie.
- Tu l'aimes.
- Quoi ? Non. Je tiens à lui, pas à cause de la prophétie, mais comme un ami, mais je n'ai pas de sentiments amoureux pour lui. Mon cœur est déjà prit.

Il croisa son regard et un fol espoir naquit en lui. Gwaine avait-il raison ? Était-il aveugle en ce qui concernait leurs sentiments à Merlin et lui ?

- Lancelot, te voilà. C'est bientôt notre tour de garde. Dit Perceval en arrivant vers eux.
- J'accompagne Merlin et je te rejoins.
- D'accord.
- Tu n'es pas obligé de....

D'une main, il tint le plateau, l'autre, il la posa sur les lèvres du brun.

- Je ne m'oblige à rien avec toi.

Il caressa sa joue gauche puis il continua sa route jusqu'à la chambre du Roi. Il entendit les pas du sorcier peu, et il le vit le rejoindre.

Trouble émotionnelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant