Un été différent

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Lorsque tout le monde eut terminé, Aurélianne et Alden restèrent dans la cuisine, dans le but de laver la vaisselle. Ils promirent donc à Claria que tout sera terminé dans quelques minutes et qu'elle pouvait aller faire ses affaires.

- D'accord. Je compte sur vous. Me le faites pas regretter!

- Non, ne t'inquiètes pas, maman!

Et elle disparut dans le couloir, grand-maman ayant pris possession de la bibliothèque.

- Ruby allait dire quelque chose, tantôt, avant que tu mettes ta main sur sa bouche et lui ordonnes de manger, n'est-ce pas? Quelque chose me dit que tu savais ce qu'elle allait dire. Qu'est-ce ce que c'était?

- Oh! Ça! C'était rien, je voulais seulement qu'elle mange mon délicieux repas, s'exclama-t-elle, toute souriante.

Il sembla hésiter à la croire. Il la fixa donc, croyant qu'il allait pouvoir savoir la vérité. Il ne put ignorer le fait que c'était impossible. Au moment où Aurélianne tournait la tête vers lui, il détourna le regard, commençant à rougir. La jeune adolescente se mis à rigoler en voyant les plaques rouges sur les joues de son ami.

- Pourquoi est-ce que tu ris? demanda Alden, irrité.

- Je te surprends en train de me fixer et toi tu rougis! Alden a rougis. Oh my god! Faut que j'aille partager ça avec tout le monde.

Les yeux d'Alden s'agrandirent instantanément, alors que Aurélianne déposait ses gants de vaisselle sur le bord du comptoir. Elle se mis à courir, Alden sur les talons. Heureusement pour elle, elle avait quelques secondes d'avance et elle avait l'avantage d'avoir fait des arts martiaux, alors ses jambes étaient plus fortes et plus rapides. Alors qu'elle arrivait devant la porte de ses parents, Alden l'attrapa par la taille et la souleva, la déposant de façon à ce qu'elle soit séparée de la porte par lui. Il croisa ses bras.

- Tu dis rien, lui ordonna-t-il.

- Ok!! C'est bon. T'as gagné.

Elle tourna lentement vers l'escalier, puis se remis soudainement à courir.

- Grand-maman! Tu croiras jamais ce qui vient de se passer!

- Tu m'énerves. Reviens ici! cria Alden.

Elle allait se diriger pour ouvrir la porte de la bibliothèque, mais des coups à la porte d'entrée se firent entendre. Elle s'arrêta brusquement, croyant avoir rêvé, puis Alden lui fonça dedans accidentellement, tombant presque au sol. Aurélianne perdit l'équilibre et s'apprêta à tomber. Le jeune homme lui sauva de la chute en mettant ses bras en dessous de ses aisselles. Il la remit debout et elle se tourna vers lui.

- Merci.

Elle se dirigea ensuite vers la porte d'entrée, alors que son ami lui posait une question.

- Pourquoi tu t'es arrêtée aussi brusquement? lui demanda-t-il en la suivant.

Elle pointa la porte en tournant la tête vers Alden.

- J'ai entendu des coups.

D'autres coups se firent entendre avant que Alden ne puisse répondre.

- Tu n'as pas halluciné, on dirait, commenta-t-il en la rejoignant.

Dès qu'elle ouvrit la porte, elle reconnut le garçon qui l'avait dragué la veille, au village.

- Tu es bien la fille d'hier au village?

- Oui, c'est bien moi. Et toi, tu es le gars qui m'a harcelé.

Il rigola nerveusement. Alden, de son côté, haussa un sourcil, mais n'intervint pas, les laissant lui donner le plus d'informations possibles sur ce qui aurait pu se passer hier.