Aujourd'hui, c'était le dernier jour de juillet et Claria entrait, remplie d'énergie, dans la cuisine-salle à manger où se trouvait déjà tout le monde. Ils se rassemblaient pour manger un bon dîner tous ensemble. Claria avait quelques papiers dans les mains. Ren en attrapa un, mais avant qu'il ne puisse jeter un œil à l'une de ses lettres, sa mère le lui prit des mains.
- Qu'est-ce que c'est? demanda Aurélianne.
- C'est rare qu'ils passent ici pour partager des nouvelles telles que celles-ci, mais quelques personnes du village sont venues porter quelques enveloppes. Je suis très touchée qu'ils aient pensé à nous.
- Tu vas te décider à nous partager la nature de ces enveloppes?! s'impatienta Ruby.
- C'est une fête au village. Ils voulaient en faire une sans motif, juste pour s'amuser. Et on dirait bien que nous avons la chance d'y participer.
Alden, inquiet de la réaction d'Aurélianne vis-à-vis cette fête, tourna la tête dans sa direction, mais remarqua rapidement que la jeune fille se dirigeait déjà vers sa mère, et semblait tout aussi excitée qu'elle. Elle lui enleva les papiers des mains pour faire ses propres recherches. Claria ne s'y opposa pas et se dirigea vers son mari, qui se trouvait derrière le comptoir.
- C'est organisé pour que ça soit le 10 août, expliqua-t-elle. Le thème de cette fête est "traditionnel". Il y aura de la danse, de la musique, de la nourriture et des boissons. Elle durera toute la nuit. On peut arriver à l'heure que l'on veut et partir à l'heure que l'on veut.
- Intéressant, commenta Ruby.
- Bien sûr qu'on y va, affirma Ren.
- Et je crois t'avoir entendu dire "thème traditionnel", ma chère Aurélianne? voulut s'assurer Mireille.
- Exactement.
Un énorme sourire apparut sur le visage de la vieille femme.
- Ma grand-mère en avait en tonnes des habits traditionnels, et elle me les a légués à sa mort. Elle était aussi bien riche. La beauté des robes et costumes qu'elle possédait n'ont aucune limite. Suivez-moi.
Tous sautèrent de table, suivant Mireille vers une pièce au fin fond de la maison.
- Quand j'ouvrirai cette porte, faites attention de ne rien accrocher, même si la pièce à été entretenue et que les habits sont solides, ça n'empêche pas que tirer sur l'un d'eux pourrait le briser.
Ils hochèrent la tête, impatient de voir ce qui se trouvait derrière la porte. Lorsque finalement, Mireille tourna la poignée, ils se frayèrent un chemin jusqu'à l'intérieur de la pièce. Ils restèrent muets à la vue des multiples vêtements accrochés ici et là. Aurélianne fut la première à s'approcher d'une robe qui attira son attention.
Elle était noire, des fleurs décorant son tissu. Sa grand-mère arriva dans sa direction.
- C'est une robe japonaise. Ma grand-mère adorait la culture japonaise, elle la vénérait. Elle est allée au Japon une dizaine de fois, mais n'y est jamais habitée. Elle est revenue de l'un des ses voyages avec cette robe. Elle lui avait coûté une fortune, mais elle l'aimait.
Mireille décrocha la robe de son cintre et le donna à sa petite-fille.
- Va l'essayer, je suis sûre qu'elle te fera bien.
***
Pendant que Aurélianne se changeait, le reste de la famille essayait de trouver le vêtement qu'il préférait.
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Un été différent
RomanceCroyant que son été allait être comme ceux de son enfance, où elle passait son temps seule à lire, à s'occuper de la ferme avec son grand-père, à courir dans les champs, Aurélianne quitte ses amis et retourne chez elle, toute excitée. Cependant, lor...