Chapitre 18.

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- Belle, Belle ! Tu m'entends ?

- Pardonne moi Judith, j'étais perdu dans mes pensées.

- Comme d'habitude ! Depuis bientôt un mois

Un mois! Cela faisait un mois après sa discussion avec Rafaël, il ne s'était même pas présenter pour lui dire au revoir. Et depuis ce jour pas un seul appel, ni même de message. Elle avait eu le temps de passer par tous les sentiments, le désarroi, la tristesse, la colère et les pleurs nocturnes et matinal. Maintenant elle était lasse, ne savait plus quoi penser ni faire. Monica avait été gentille avec elle. Elle s'était occupée de son voyage de retour et s'était excusé pour son rôle dans les projets de Rafaël puis depuis son arrivée à Somerset west , elle l'appelle une fois par semaine pour demander de ses nouvelles sans vraiment parler de Rafaël.

- Je suis désolée Judith mais tu disais quoi ?

- Tu as de la visite.

- Je n'ai pas de rendez vous prévu pour aujourd'hui.

- Je ne le connais pas vraiment. Il dit être un ami à toi.

- Dans ce cas fais le entrer s'il te plaît.

Une minute plus tard un homme élancé, la peau mate, les yeux noirs avec une barbe de trois jours, habillé d'un costume trois pièces fit son entré dans le bureau de Belle. Son visage lui semblait familier mais elle ne se souvenait pas vraiment de leur rencontre passé.

-Bonsoir monsieur ! Veuillez vous asseoir s'il vous plaît.

- Tant de formalité ! J'en déduis que vous ne vous souvenez plus de moi mademoiselle Do-Rego.

- Veuillez accepté mes sincères excuses. Il est vrai en effet que la mémoire me fait défaut.

- Arthur Mahlangu. Le gentle-homme qui vous a sauvé lors de votre prestation chez les de Villiers.

Belle se souvenait maintenant de sa rencontre avec la bel homme assis dans son bureau. Il l'avait effectivement sauvé d'une promenade nocturne sur plus de cent trente trois kilomètres alors que sa voiture l'avait lâché. Malheureusement pour elle ce jour là elle était la dernière de son équipe à quitter la demeure des de Villiers.

- Ah oui! Mr Mahlangu. Je suis vraiment désolée. C'est un plaisir de vous revoir.

-Permettez moi d'en douter. Vous avez promis de me rappeler. Chose que vous n'avez pas fait jusqu'à ce jour.

Cela aussi, Belle s'en souvenait. Il lui avait remis sa carte pour qu'elle puisse l'appeler. Mais Belle ne voulait en aucun cas qu'il voit là une opportunité pour la faire des avances.

Elle essaya donc de trouver vite une excuse pour ne pas l'offenser.

-Eh bien c'est que ce jour là, j'étais tellement épuisé que sans m'en rendre compte j'ai égaré votre carte.

- Hum..... Heureusement que j'avais le nom de votre agence en tête. Cela m'a pris du temps surtout parce que j'étais vraiment occupé au travail mais je vous ai retrouvé.

- Bravo Sherlock. Ou est Watson ? Faudrait le féliciter également .

- Tu es vraiment marrante.
Tu me permet de te tutoyer ?

- Bien sûr. On peut se tutoyer. En quoi puis-je t'aider ?

- En faite c'est moi qui suis venu t'apporter mon aide.

- Ah bon! À quel sujet ?

- À solder ta dette ?

Comme elle semblait perdue, il ajouta

Le retour de Rafaël MonténégroOù les histoires vivent. Découvrez maintenant