Chapitre19.

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- Qu'est ce que tu penses de l'endroit?

Arthur avait choisi un petit restaurant pas très loin de l'orphelinat. L'accueil y était chaleureux et les menus typiques de la région.

- C'est assez sympa. Comment est ce que tu connais ici? C'est bien proche de mon orphelinat mais je le connaissais pas.

- J'ai fais mes recherches hier en quittant l'orphelinat pour trouver l'endroit proche et qui offre de bon service.

- C'est très attentionné de ta part. Merci.

- Auriez vous oublié mademoiselle que je suis un galant homme? Dit-il avec malice

- Oh non! çà je ne risque pas de l'oublier. Répondit Belle avec la même expression faciale avant d'ajouter en prenant une mine plus sérieuse

- Alors si je récapitule, tu es un Sherlock qui sauve les demoiselles en détresse et quoi d'autre?

- Eh bien je suis également de directeur générale de Mahlangu Communication. Mon père en est le président directeur générale.

- Une entreprise familiale. Pas trop de rivalité avec tes frères ou cousins?

- Heureusement pour moi c'est l'entreprise de mon père donc il y a pas de cousin pour me rendre la vie dur et avec ma soeur on s'entend super bien.

- Je vois. Ton père compte sur toi pour la relève.

-C'est exacte. Maintenant assez parler de moi. Et si on parlait un peu de toi ?

- Je suppose que tu sais déjà tout sur mon travail. J'ai un petit frère qui termine ses études en ce moment en Amérique et mes parents sont ici à Somerset west même si je ne vis plus avec eux. Je pars souvent leur rendre visite et toute la famille se retrouve pour les fêtes de fin d'année.

- Ils doivent être vraiment très fiers de leur fille.

- C'est vrai. Ma mère me le dit très souvent. On  peut dire que j'ai de la chance.

- Tu as un petit ami?

La question lui parut si spontanée qu'elle manqua de s'étouffer avec son verre d'eau.

- Non et toi ?

- Non plus.

Un silence gênant s'installa entre eux et Belle dut se concentrer sur sa nourriture pour fuir le regard d'Arthur.

        Après le déjeuner, Belle refusa un dessert presser de quitter l'ambiance inconfortable qui s'était installée depuis la question d'Arthur. Une fois de retour devant l'orphelinat, elle le remercia et sorti aussitôt du véhicule sans attendre sa réponse. Elle ne comprenait pas sa réaction même si cela s'apparentait fort bien à son comportement envers les hommes depuis bientôt sept ans. Quand quelqu'un essayait de s'approcher de trop près d'elle, elle s'arrangeait pour le faire fuir. Autrefois parce qu'elle espérait toujours un retour de Rafael dans sa vie et aujourd'hui parce qu'elle se sentait trop perdu dans ses émotions. Pourtant il faudra bien qu'elle se décide vu qu'elle est une femme et que son horloge biologique tourne.

      Ravi de ne rencontrer personne dans la cour, elle se dépêcha de s'enfermer dans son bureau. A peine prit - elle place dans son fauteuil que son téléphone se mit à sonner. Elle décrocha sans vraiment reconnaitre le numéro afficher. 

- Allô!

- C'est moi Arthur. Je voulais juste te dire que j'avais passé un excellent moment en ta compagnie.

Sans qu'elle ne sache pourquoi cette délicate attention malgré son comportement envers lui, la fit sourire.

- Merci Arthur. J'ai passé un après midi super également.

- Assez super pour que tu acceptes une seconde invitation ?

Il eut un moment de silence avant qu'elle ne réponde.

- Je .....je ne sais pas Arthur, peut-être! Je vais te rappeler.

- Très bien. J'attendrai impatiemment ton coup de fil.

       Quand il raccrocha, Belle se sentait épuisé émotionnellement et physiquement alors, elle décida de se rendre chez elle.
Une fois à la maison, elle prit un long bain, porta son pyjama et s'allongea sur son canapé tout en fixant le plancher. Quelques minutes plus tard, son téléphone se mit à sonner et la photo de son ami apparut sur l'écran.
Aussitôt qu'elle décrocha, Judith l'assallit de questions.

- Alors où es tu? Apparemment tu es déjà revenu de ton déjeuner avec Arthur ? C'était bien ? Si bien que vous avez décidé de prolonger le déjeuner ?

- À la maison. Oui, oui et non.

- Tu vas bien ? Il s'est passé quelque chose ? Il s'est mal comporté avec toi?

- Je vais bien. Et Arthur a été très charmant. J'avais juste besoin d'un peu de repos.

- D'accord. Demain on prend le petit déjeuner tous ensemble avec les enfants.

- Oh ! C'est justement ce qu'il me fallait. J'ai hâte d'y être pour discuter avec mes amours.

- Je savais que l'idée te plairait. A demain. Repose toi bien.

- Merci Judith. Tu es la meilleure.

- Je sais. Répondit son amie avant de raccrocher.

     Le lendemain matin, Belle fut à l'orphelinat très tôt. Elle aida à la préparation et à la disposition des tables dans la salle de fête pour que tout le monde puisse s'y retrouver pour le déjeuner. Déjà à sept heures on réveilla les enfants et une demi heure plus tard tout le monde était rassemblé. Même le petit Adriano était matinale et elle décida de s'occuper elle-même de son biberon. Tout le personnel de l'orphelinat, les enfants, son amie était présent dans cette salle, l'ambiance était conviviale. Il y avait de la nourriture, des jus de fruits, des rires, des conversations un peu partout autour d'elle. Ce spectacle magnifique fit l'effet d'un baume à son cœur et elle se sentit plus légère, plus confiante avec la certitude que, quelque soit son avenir, elle serait toujours heureuse ainsi entouré.

- Passe le moi. C'était Judith qui voulait prendre Adriano.

- Il vient juste de terminer son biberon. Laisse le faire son rot d'abord.

- Très bien mais après ça sera à mon tour de le garder. J'étais aussi occupée avec les démarches administratives. Je passais pas assez de temps avec eux.

- Comme il est mignon. Dit Belle en faisant de léger tour sur la poitrine du bébé pour l'aider à faire son rot.

- C'est un futur mannequin. Ou acteur ou chanteur. Qu'est ce que tu en dis?

Pour toute réponse Belle se contenta de sourire au bébé en remuant la tête de gauche à droite.

- Je voudrais remercier chacun de vous. Entama t-elle une minute après , tout en attirant l'attention de tout le monde sur elle.
Vous faites du bon travail. J'avoue ne pas être très présente auprès des enfants dernièrement comme j'avais promis mais je vous assure que cela va changer dans les jours à venir. Je serai à l'écoute de chacun. Et surtout n'oubliez pas que cet établissement est un second foyer pour nous tous ici présent et pour nos bout'choux à venir. Merci.

Après son discours, le personnel ovationna et la matinée suit son cours dans la même ambiance.

Plus tard dans la soirée Judith l'informa qu'ils avaient une nouvelle cliente qui demande leurs services pour l'organisation de l'anniversaire de sa petite fille.

- Prends rendez-vous  avec elle. On sera ravis d'organiser l'anniversaire de sa fille.
 

Le retour de Rafaël MonténégroOù les histoires vivent. Découvrez maintenant