Chapitre 20

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-Rafaël ! Quelle surprise ! Je ne m'attendais pas à te voir de si tôt.

-Bonjour Monica. Je te dérange pas j'espère?

-Non pas du tout. Fais comme chez toi. Tu veux boire quelque chose?

-Un café s'il te plait.

    L'appartement de Monica se situait au septième étage d'un immeuble à Paris. La pièce était très colorée, les murs en rose, des canapés bleu ciel avec des coussins jaune, marron et blanc. Un peu plus à droite sur la table de la salle à manger se trouvait un bouquet constitué de rose de différentes couleurs. Des marches recouvertes d'une moquette bleu violette menait sûrement aux chambres. Rafaël s'assit sur un des canapés et y trouva  un petit nounous doré. Quelques secondes plus tard, Monica réapparut avec deux taxes de café et des biscuits.

- C'est très coloré chez toi.

-Tu aimes?

-Je trouve que ça te ressemble. J'aurais pu facilement deviné.

-Oui, les couleurs expriment la vie. Et on peut dire que je suis pleine de vie.

-Je te l'accorde. Ton énergie est presque contagieuse.

Cette remarque fit sourire Monica.

-Je suppose que tu n'as pas fait tous ce chemin et venir chez moi pour la première fois pour qu'on parle de ma joie de vivre.

-En effet. Mais je serais venu chez toi il y a bien longtemps si tu avait un agenda fixe. Je m'attendais pas vraiment à te voir à Paris.

-En quoi puis-je t'aider ?

-Je voulais des informations sur Belle avant de me rendre à Somerset.

-Tu veux savoir quoi?

-On dirait que tu es fâchée contre moi !

-Je laisse à Belle la possibilité de bien t'expliquer la rudesse de ton comportement envers elle.

-Parce que tu trouves la sienne d'il y a six ans délicat?

-Alors c'était une punition?

-Non. dit-il l'expression abattue. Je dois dire que maintenant je n'arrive pas à m'expliquer ma réaction. J'ai inventé tout une histoire pour l'avoir près de moi et quand finalement elle était à porter j'ai réagis comme un imbécile.

Après son discours Monica explosa de rire et bien qu'il adorait le son, il se demanda ce qu'il y avait bien  de drôle dans ce qu'il venait de dire.

-Excuse moi Rafaël. dit-elle en essayant de calmer son rire. Tu te rends pas compte?

-De quoi ? répondit Rafael l'air perdue!

-Eh bien ! A quel point vous êtes pareil Belle et toi. Vous réagissez tous deux avec impulsivité. Elle a pris sa décision il y a six de façon spontanée en passant que c'était la meilleure chose à faire sans  consulter ton avis et toi tu l'as juste renvoyé chez elle sans réfléchir à une autre manière d'apprivoiser  la situation.

-Tu as raison. Maintenant que j'y pense, je m'attendais à bien pire comme raison de sa disparition soudaine. Et finalement on peut dire qu'elle ne pensait qu'à moi.

Avec sourire, Monica lui dit:
-Ce n'est pas à moi tu dois dire ça.

-Tu penses qu'elle va pardonner ma réaction en Australie?

-Je crois qu'elle a aussi des choses à se faire pardonner. Et puis je compte sur toi pour échafauder un plan digne de son nom pour qu'elle n'est pas d'autres choix.

Le retour de Rafaël MonténégroOù les histoires vivent. Découvrez maintenant