Chapitre 8

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PDV d'Ania

Je me poste au milieu de ces deux tarés chacune de mes mains sur leurs poitrines :

Ania - Arrêtez tout de suite ce que vous faites et Pablito baisse ton arme, ça ne vaut pas la peine.

Il baisse son arme et quant à Zephir j'essaye de le calmer comme je veux :

Ania - Et puis toi, enlève-moi tout de suite ces yeux sombres avant que tu ne fasses une bêtise!

Il secoue sa tête et me regarde, ses yeux sont toujours rouges mais ça va s'arranger, il fait toujours ça. Je me baisse, prends l'arme, la décharge de ses balles puis m'en vais en direction de l'entrée. Je vais un peu plus loin en sortant, je m'accroupis, les mets par terre rassemblées devant moi, Azir, Zephir et Pablo se trouvent derrière moi et me regardent, je me retourne toujours accroupis et dis :

Ania - Zir, passe-moi ta clope s'il te plaît.

Azir me passe sa cigarette, je l'allume puis la jette sur les objets par terre qui brûlent immédiatement et m'en vais sans un mot, c'est tout pour aujourd'hui.

Le lendemain, j'emmène Zephira faire les vitrines afin qu'elle choisisse une robe pour la remise des bulletins, je suis assise sur le canapé qui se trouve devant la cabine d'essayage, jambes croisées en attendant ma fille s'habiller. Et au sujet d'hier Pablito m'a appelée ce matin pour s'excuser d'avoir gâché ma soirée mais l'autre clown ne s'est pas excusé mais je m'en contre-fiche. Enfin bref passons... maintenant je suis avec ma fille et je ne pense rien qu'à ma fille, elle est très observatrice donc faut pas l'inquiéter pour rien.

Ania - Mm... trop bad girl

Ania - Trop mignonne

Pendant que j'y pense, depuis longtemps pour la remise des bulletins la présence des deux parents est très importante et Zephir est là maintenant mais bon je ne connais pas ses véritables intentions et d'ailleurs il sait toujours tout donc il viendra s'il voudra.

Zephira- Mamá et cette robe ?

Ania - Cette robe est mieux mais... pourquoi comme toutes les autres tu choisies une noire ?

Zephira- Parce que tu aimes le noir et... papa aussi.

Ania - Quoi ?

... - Et oui j'aime le noir tout comme toi.

Repentance du CheikhOù les histoires vivent. Découvrez maintenant