Repentance du Cheikh

Chapitre 35

PDV D'Ania

Jel me regarda avec tendresse puis me dit :

Jela – Je dois tout te dire maintenant que Zephir t'a récupérée.

Ania- Mais si tu ne te sens pas capable, c'est pas grave hein.

Jela – Non, je dois te raconter mon ange.

Ania- Je te suis toute ouïe Jel.

Elle m'expliqua qu'elle a aimé un homme et cet homme c'était l'oncle de Zephir, cet amour était réciproque. Ils s'étaient mariés alors que Jel n'avait que 20 ans et l'oncle de Zephir, 24 ans, cela faisait de Jel la tante de Zephir. Mais un jour elle avait surpris une autre femme en train d'embrasser son mari ce qui causa son départ au palais et puisque cet homme l'aimait il l'a donc suivie et l'a expliqué que c'était inattendu. Jel a décidé de rester loin de cet homme qu'elle croyait l'aimer mais un an plus tard, le père de Zephir était venu lui annoncer la mort de son frère et lui donna une lettre qu'il lui avait écrite lui-même avant de mourir.

Ania- Tu peux me la lire Jel ?

Jela - Bien-sûr ma chérie, je l'ai toujours dans ma poche.

Elle sortit la lettre de sa poche et commença donc à la lire sous ma demande :

Ma Jela,

Je t'écris cette lettre pour te dire à quel point je t'aime et que je regrette sincèrement ce qui s'est passé. Malheureusement, je ne peux venir jusqu'à toi pour te le montrer et pour te dire combien tu comptes pour moi car mes jours sont comptés, le médecin m'a examiné et m'a dit que le malaise que j'ai fait c'est parce que je suis trop préoccupé par quelque chose qui me tourmente et cette chose c'est toi mon amour, rien que toi. Quand tu liras cette lettre, je serai probablement parti mais sache que, ma Jela, je t'aimerai toujours. Tout le monde nous disait qu'on était trop jeune pour s'aimer mais moi je dis une chose, c'est que je t'aime et que toi, tu m'aimes parce que je sais qu'au fond de toi tu m'as déjà pardonné.

                                         Longue et belle vie à toi mon amour.

                                                                                                       Ton Jahil.

C'est comme ça qu'on passa le reste de notre après-midi, ma tête sur la poitrine de Jel et Jel qui me caresse les cheveux tout en regardant le soleil se coucher.