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Noromi termina sa nuit de garde à l'infirmerie avec soulagement

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Noromi termina sa nuit de garde à l'infirmerie avec soulagement. Il ne s'était rien passé de grave heureusement. Elle avait juste eu à veiller sur les deux trois patients qui y étaient alités. Ça lui faisait le plus grand bien de reprendre son travail. Il était temps.

Après avoir passé le relai, elle se rendit rapidement jusqu'au réfectoire. Elle avait un besoin urgent d'un café bien noir qui serait rapidement suivi d'un thé vert, comme à son habitude.

Elle s'installa à une table en feuilletant le journal. Les nouvelles n'étaient jamais vraiment bonnes, mais elle prenait le temps de les lire chaque matin pour se tenir au courant de l'évolution du monde. Elle était toujours attentive à ce qui concernait North Blue. Malgré les années et le fait qu'elle n'ait plus aucune attache là-bas, elle se demandait toujours ce que devenait son île.

Est-ce que les assassins de sa famille vivaient impunément ?

Certainement que oui... Après tout qui s'en souciait ? Pour tout le monde, elle avait disparu dans les flammes de la maison familiale en compagnie de ses frères. Elle n'aurait jamais le courage de retourner là-bas.

Barbe Blanche l'avait sauvée, ce n'était pas pour qu'elle retourne se faire exécuter inutilement là-bas. Après tout, il y aurait bien quelqu'un pour s'en occuper. Un pirate qu'ils auraient le mauvais goût d'énerver et ça serait réglé. Si ce n'était pas déjà le cas.

— Il faudra sérieusement m'expliquer comment tu fais pour mélanger thé et café, c'est immonde.

Noromi releva la tête et offrit son plus beau sourire à Haruta.

— J'aime les deux, pas moyen d'en sacrifier l'un au profit de l'autre.

Haruta grimaça en se servant un café qu'elle coupa allègrement avec du lait et du sucre. Un manque de respect total pour le café. Un sacrilège qu'elle répétait chaque matin. Un comble.

— En fait, Izou a décidé de t'entraîner aujourd'hui, lui annonça finalement la commandante. Enfin, il a organisé un concours de tirs avec une quinzaine de personnes comme il annonce magnifique. Tu as donc l'obligation d'y participer.

— L'obligation, carrément, ronchonna la brune.

— Je pense que ça vaut mieux qu'un entraînement en tête à tête avec lui pour le moment.

— C'n'est pas faux...

Izou lui avait passé un savon dès qu'elle avait été sur pied. Il avait eu sacrément peur, ce qu'elle comprenait très bien. Elle avait préféré ne rien dire. Lui faire remarquer qu'il ne lui avait donné aucun ordre précis, l'aurait fait culpabiliser.

Et plus jamais, il n'aurait oublié de lui dire de ne pas bouger du navire. Ça aurait été très embêtant.

— Ne sois pas en retard, la prévint Haruta.

Le regard du PhénixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant