Aranagi Noromi faisait partie de l'équipage de l'homme le plus puissant du monde depuis plusieurs années désormais. Bientôt dix années, en fait. C'était énorme et peu à la fois. Elle avait eu l'occasion de visiter un grand nombre d'îles et il en res...
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— Commandant Marco !
Marco quitta des yeux la carte qu'il lisait depuis dix bonnes minutes. Un membre de l'équipage venait de faire irruption dans la pièce un den den Mushi à la main. Il avait l'air livide.
— C'est le commandant Izou, il dit que c'est urgent !
Voilà qui expliquait qu'il soit tout pâle, Izou n'était pas le genre de personne à paniquer. S'il disait que c'était urgent c'est que ça l'était vraiment et qu'il y avait un grave problème. Il s'empara prestement de l'objet et fit signe à l'homme de filer.
— Marco. Que se passe-t-il, Izou ?
— Enfin ! C'est bien toi qui nous a été envoyé en renfort ? Dis-moi que tu n'es pas loin, questionna le tireur après que le phénix eut acquiescé.
— Je dois être à à peine une heure de navigation.
— Il faut que tu viennes rapidement, à vol d'oiseau ça doit te prendre moitié moins de temps, non ?
— Izou que se passe-t-il ?
Il entendit Izou donner des ordres, il en profita pour prendre une sacoche contenant son matériel médical et sortir sur le pont. Il allait devoir faire vite visiblement.
— Romi est gravement blessée, répondit enfin Izou. On a besoin de ton fruit du démon, sinon elle ne survivra pas. On est dans la grande salle dans les hauteurs. Fais vite !
Marco se figea. Noromi...
Il lança l'escargot-phone à son second et décolla aussitôt. Il devait faire vite. Il poussa sur ses ailes pour prendre rapidement de la vitesse. Son esprit était hanté par les images d'une Noromi à l'agonie et il sentait son cœur se serrer sous cette vision. Elle ne pouvait pas mourir. Comment s'était-elle retrouvée grièvement blessée d'ailleurs ? Elle était censée rester à l'arrière et récupérer les blessés. Il ne devait rien lui arriver.
Son inquiétude se mêla à celle de sa part animale, il redoubla d'effort.
Après ce qui lui sembla plus d'une éternité, il arriva en vue de l'île. Il utilisa son haki de perception pour filer droit vers l'endroit où était Izou. Il se doutait que ce-dernier devait gérer ses troupes depuis le chevet de la jeune femme. Les deux s'entendaient trop bien pour qu'il s'éloigne alors qu'elle risquait de les quitter.
C'est la gorge nouée qu'il se posa devant l'entrée. Il sentait à peine la fatigue qui découlait de l'énergie qu'il avait mise pour venir aussi rapidement. Une seule pensée hantait son esprit : « faites que je ne sois pas arrivé trop tard. »
Il avança à grandes enjambées vers Izou. Il ne sentait même pas la présence de la pirate avec son haki de perception. Un instant, il crut qu'il était réellement arrivé trop tard et qu'elle était morte. C'est le regard soulagé d'un Izou au kimono recouvert de sang qui le rassura légèrement.
