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Marco et Noromi avaient longuement exploré la forêt à la recherche des végétaux utiles

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Marco et Noromi avaient longuement exploré la forêt à la recherche des végétaux utiles. Ils avaient été vigilants à ce qui les entourait –après leur moment d'égarement. L'un comme l'autre était curieux de savoir ce que cet endroit pouvait bien dissimuler. Ils étaient convaincus que la rumeur n'était pas venue de rien.

Pourtant voilà plusieurs heures qu'ils déambulaient au hasard de leurs trouvailles et rien. Quelques écureuils, deux renards, trois chevreuils. Pas grand-chose de menaçant.

Ce n'est que plusieurs heures plus tard, alors que le jour commençait à décliner que Noromi ressentit un long frisson la parcourir. Son sang se glaça dans ses veines. Son haki de perception ne lui rapportait aucune information.

— Tu as senti ça, questionna Marco.

— Je n'ai pas la moindre idée de ce que ça peut être, mais oui ça me...

Il se rapprocha d'elle. Ce n'était pas le moment qu'ils s'éloignent l'un de l'autre. Tenant fermement sa main, Marco l'entraîna à sa suite d'un pas prudent. Ses yeux scannaient les alentours, il puisait dans les capacités de son fruit du démon pour décupler ses sens, mais il ne trouvait rien.

— Qu'est-ce qu'on fait ?

— On retourne vers le village, je ne sais pas ce qui nous piste, mais ça ne me dit rien qui vaille.

— On y sera jamais avant la nuit, réalisa-t-elle.

— Je sais bien, quoique ce soit ça nous attaquera dès la nuit tombée.

Noromi prit une longue inspiration pour se calmer. Il n'y avait pas encore de quoi paniquer. Ce n'était qu'une supposition. Il n'y avait un seul instant à perdre. Elle suivit le commandant sans perdre un instant. Elle aussi se concentra sur son haki pour essayer de détecter une présence. Si ce n'était cette impression qu'elle allait mourir si elle s'arrêtait, il n'y avait rien. C'était vraiment étrange.

Plus ils avançaient, plus le jour déclinait, les rapprochant du moment fatidique où ils allaient faire face à leur poursuivant invisible.

Noromi avait l'impression qu'à chaque foulée la chose se rapprochait d'eux et qu'à tout moment on allait l'attraper et la dévorer. C'était terrifiant. Elle était bien contente de ne pas être seule sur ce coup là.

Et le jour déclinait dangereusement.

La sonnerie de l'escargot-phone de Marco lui tira un couinement terrifié. Bon sang !

— Marco, j'écoute, décrocha le commandant en continuant de courir et les guider.

— Vous êtes toujours dans la forêt, demanda sans préambule la voix de Vista.

— Malheureusement oui...

— Il ne faut surtout pas y rester de nuit, les villageois se sont fait plus loquaces, dépêchez vous de sortir de là !

Le regard du PhénixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant