Bonjour à tous ! Est-ce que j'ai oublié que hier j'avais ça à fare ? Totalement. Alors allons-y aujourd'hui !
Du coup ce mois-ci j'ai était très occupé à rattraper ma procrastination sur le Christmas Challenge, du coup j'ai pas lu grand chose et niveau écriture je me suis concentré là-dessus. J'ai réussi à la finir dans les temps et même à commencer la correction donc c'est très bien, j'ai quand même écris 24 nouvelles en un mois et mon objectif est parfaitement atteint puisque j'ai eu plein de nouvelles idées pour certaines de mes histoires en pause, certaines plus développées que d'autres. Honnêtement y en a où je suis un peu confuse sur ce que je garde de l'ancienne version ou pas, mais j'ai pas mal de nouvelle idées et ça m'a fait du bien de replonger dans ces univers. J'ai par contre dû abandonner une idée (qui du coup n'apparait pas dans le CC) tant je n'ai rien à en garder, ni l'intrigue, ni les persos, pas même l'univers. Le seul point sympa est qu'il y avait des stryges qui avaient un rôle principal ce qui est original mais j'imagine que je peux en mettre autre part.
Du coup entre ça et un rangement récent, je me demande quoi faire de mes brouillons de projets abandonnés. Les jeter ? Mais j'ai du mal à jeter quoi que ce soit, pour l'instant ils sont tous dans un gros classeur qui prend de la place. Du coup vous vous en faites quoi ?
Passons aux deux livres lus :
Corinne ou l'Italie de Madame de Stael
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Un roman cosmopolite et européen qui évoque la France, l'Angleterre et l'Italie à l'aube du romantisme dans la diversité de leurs mœurs et de leurs cultures. L'histoire d'une femme, la poétesse Corinne, qui inaugure le débat sur la condition féminine, sur le droit de la femme à vivre en être indépendant et à exister en tant qu'écrivain. Corinne, c'est Mme de Staël elle-même, " la femme la plus extraordinaire qu'on vit jamais " selon Stendhal, " un être à part, un être supérieur tel qu'il s'en rencontre peut-être un par siècle ", disait Benjamin Constant. Napoléon lui-même, qui voyait en Mme de Staël une dangereuse messagère de liberté, déclara un jour : " Il faut reconnaître après tout que c'est une femme d'un très grand talent ; elle restera. "
Excellent roman, je tiens à souligner tout d'abord la beauté et la fluidité du style de Madame de Stael qui en plus aborde avec brio des sujets chers à mon coeur (l'art en général et l'Italie). Ca donne envie de voyager, c'est d'ailleurs peut-être un peu trop guide touristique par moment enlevant un peu de naturel. Enfin le personnage de Corinne est très féministe d'une certaine manière, même si du coup je regrette qu'elle meurt d'un chagrin d'amour, qu'elle n'envisage passer à autre chose, de continuer sa vie une fois cette belle histoire finie..
