Billet #68 : Juin 2024

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Bonjour à tous ! Nous voilà de nouveau, un mois à passé, un mois un peu plus rempli de mon côté. Alors passons au bilan !


Ce mois-ci côté écriture j'ai repris en fin de mois. Pour le moment pas au même rythme qu'avant, que de la réécriture ou correction. Mais j'ai bon espoir que juillet soit meilleur. J'ai aussi pour une raison étrange repenser à une très vieille idée, envie de la réexplorer mais je sais pas trop quoi en faire. 


Niveau lecture j'ai lu 12 livres, des formats courts, mais j'espère me remettre au roman le mois prochain.

La métamorphose suivi de Dans la colonie pénitentiaire de Franz Kafka

Lorsque Gregor Samsa s'éveille un matin, après une nuit agitée, il doit se rendre à l'évidence : il est bel et bien métamorphosé

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Lorsque Gregor Samsa s'éveille un matin, après une nuit agitée, il doit se rendre à l'évidence : il est bel et bien métamorphosé. Doté d'une épaisse carapace d'où s'échappent de pitoyables petites pattes. Lugubre plaisanterie ? Hélas ! Plutôt une ultime défense contre ceux qui, certes, ne sont pas des monstres, mais de vulgaires parasites. Les siens en somme - père, mère, sœur -, dont l'ambition est de l'éliminer après avoi contribué à l'étouffer

Dans la colonie pénitentiaire, l'expérimentation se fait en direct. Ici, un homme se transforme en coléoptère monstrueux, là, un engin pervers tue avec application. Là encore, un soldat est le jouet d'une machine infernale

Ces deux nouvelles sont sans doute très intéressante à étudier, analyser. Il va sans doute falloir que j'y réfléchisse moi-même de mon côté. Mais en terme de divertissement pur je ne m'y suis pas retrouvé. C'est bien écris je ne le nie pas, mais je me suis jamais sentie investie dans l'une ou l'autre des nouvelles, ça restait très monotone pour la première, trop sadique pour la seconde.



Cuentos de Amor, de Locura y des Muerte de Horacio Quiroga

Lorsque Quiroga parle de folie et de mort, c'est en connaissance de cause ! Il avait trois mois quand il a vu son père - suicide ou accident ? - mourir d'un coup de fusil, dix-sept ans quand son beau-père se suicide devant lui, également d'un coup de fusil. Lui-même, Horacio, tue accidentellement son meilleur ami en manipulant un pistolet. Sa femme se suicide et Quiroga, à son tour, se donne la mort à Buenos Aires en 1937. Né en Uruguay en 1878, Horacio Quiroga, "le sauvage", a passé l'essentiel de sa vie en reclus au fond de la forêt de Misiones sur les rives du Rio Parana où il a écrit la plus grande partie de son oeuvre. L'atmosphère étrange de cette forêt vierge peuplée de serpents monstrueux, de fourmis mangeuses d'hommes et de toute une faune redoutable, imprègne ses contes d'une atmosphère particulièrement inquiétante. L'âpreté de son style, dépourvu de toute fioriture, et le mélange du réalisme le plus cru et du fantastique le plus délirant donnent aux contes de Quiroga une tonalité unique qui a considérablement influencé de nombreux écrivains sud-américains.

C'est ici qu'on parle encore de moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant