Chapitre 14

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Nous partons donc pour me soigner cette côte cassée.


-Allé gamine, on y va!

-Oui caporal...


On arrive assez rapidement a l'infirmerie. Je marche car j'en suis capable et la caporal a bien d'autre chose a faire que de me transporter.

Une fois là-bas, il me demande de me mettre sur un des lits présent, bien sur je m'exécute car bien que je sois capable de marcher, la douleur est forte. M'assoir me fait du bien, et le caporal vois puisqu'il lève les yeux en soufflant.

Je le vois essayer de se dépêcher.  Mais je ne comprend pas il devrait aller chercher l'infirmière.


-Bon montre moi ça!

-Mais, et l'infermière, elle ne vient pas ?

-Elle est en repos, c'est bon je peu me débrouiller avec une petit blessure.

-Bien...


Je soulève donc difficilement ma chemise pour lui montrer. Il touche et observe a plusieurs reprise, se qui me fait lâcher quelques gémissement de douleur. Il fini par partir chercher de la pommade, une compresse et des bandages.

Il l'applique avec beaucoup de douceur pour me faire le moins mal possible.


-C'est pas très grave mais tu as une cote de cassée

-Je m'en doutais, j'ai entendus l'os craquer...

-Tch, je te fais un bandage avec une crème anesthésiante, fais gaffe et ça devrait aller. Et dis a Mikasa d'y aller doucement si tu sais qu'elle te fais mal a chaque fois!

-C'est moi qui lui est dis de faire comme elle le voulais.

-T'es vraiment débile


Je tourne les yeux alors qu'il fini de faire mon bandage.  Une fois fait, il se nettoie les mains et range les choses dont il c'est servis.


-Je vous remercie caporal.

-Livai

-Pardon ?

-Appelles moi livai

-Vous êtes mon supérieur

-Tch, on peu pas dire que j'ai respecté cette partis.

-Ne vous en faite pas...


A partir de la, les jours nous rapprochant du mariage se faisaient de moins en moins nombreux, a l'inverse de mes rendez-vous avec le caporal. Depuis la blessure de ma côte il est au petit soins.

Ce soir justement, je suis entrain de ranger un peut mes affaires, car il y a du bazar, quand j'entend toquer a la porte de ma chambre.


-Oui ?

-C'est moi...

-Entrez, pardon pour le bazar, je rangeais justement et...


Je me retourne pour le regarder et vois ses yeux rougis et gonflé par des pleurs peut être. Ce qui rajoute a la fatigue de son visage déjà marquée par ses cernes. Je fronce les sourcils a cette vue.

Il referme la porte en ayant la tête baissée. Moi je me redresse et vais lui faire face.


-Qu'est-ce qui ne va pas livai? Vous n'avez pas l'air bien...


Il fait un simple non de la tête avant de s'asseoir sur mon lit non fait mais ce ne semble même pas le déranger, même le fait que des sous-vêtement a moi se trouvent dessus. Je pousse tout pour venir se mettre a ses côtés.

Il bascule pour venir se blottir dans mon cou sans un mot. Je réagis au bout de quelques seconde en l'entourant de mes bras.

Nous nous sommes beaucoup rapproché tout les deux depuis la scène de l'infirmerie, c'est lui qui a chaque fois fait mes soins donc ce genre de chose rapproche je suppose. Mais nous ne nous étions jamais pris dans les bras, c'est une première mais j'aurais aimé que ce sois dans un moment ou il se sent bien.

En plus de ça, savoir que dans quelques temps je ne pourrais plus le voir, le prendre contre moi ou même me retrouver seul avec lui suite a mon mariage avec Jean, ça me rendrait presque malade. Je crois que j'ai de fort sentiment pour lui, des que je devrais avoir pour Jean et non pour lui. Je tiens a lui mais je dois le quitter, et bien sur j'image que c'est pareil pour Jean, il a aussi des sentiment pour le fille portant le même nom que Livai.

Suite a ces pensées je ressert mon étreinte sur lui pour le garder près de moi et lui apporter du réconfort même si je ne sais pas ce qui se passe.


-Livai, que se passe-t-il?

-J'ai fais un cauchemar...

-Vous voulez en parler ?


Il fait simplement un petit oui de la tête tout en se replaçant après dans mon cou. Je lui caresse doucement les cheveux comme pour lui faire comprendre que je suis la et que je l'écoute.

Puis il relève la tête pour me regarder, je vois ses yeux qui sont baigné de larmes.


-Je...Je t'es vu mourir... En expédition comme toutes les personnes aux quelles je tenais et tiens encore...

-Livai...

-Je crois que je...


Il redresse la tête vers moi, les yeux baignés de larmes ce qui me fend littéralement le cœur. Puis il approche doucement sa tête de la mienne avant de venir combler l'écart entre nos deux bouches, ses lèvre se pressant doucement sur les miennes et avec une délicatesse dont je ne le savais pas capable.

Lors que nous nous séparons il colle nos front, en gardant les yeux fermés. Nos souffles chaud se mélangent pour venir s'écraser sur les joue de l'autre.


-Livai...

-Hmm

-Je... Je ne sais pas si c'est le bon moment mais...

-Dis moi ce que tu as a dire

-J'ai... J'ai des sentiments pour vous...

-Je crois bien que moi aussi...


Suite a cela, nous ne parlons plus, nous restons collé l'un a l'autre, profitant de la présence commune que nous nous offrons.

Quelques minutes après, je me détache de lui et je dégage mon lit de tout vêtement qui n'ont pas pu être rangé puis nous nous couchons dans mon lit.

Moi vêtue de ma robe de nuit et lui ayant seulement retiré les sangles de son équipement et ses chaussures. Il m'a juste dit qu'il préférais les garder en cas de problème.

Sans un mot de plus, nous nous prenons dans les bras, se faisant toute sorte de caresses agréables sur les cheveux, les bras ou le ventre.

Au bout de quelques temps je fini pas me laisser dans les bras de Morphée alors que lui continue cette tendresse sans fin.

Pour toujours ...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant