Chapitre 16

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Une fois qu'il est partis, nous allons au réfectoire pour manger.


-Dis Tp, pourquoi il part et pas toi?

-C'est pour des traditions familial. Je ne sais pas ce que c'est alors ne me demandez pas.

-Sérieux ?

-Oui Armin, sa mère m'a seulement dit que je le saurais quand nous serons marier et que si nous avons des enfants.

-C'est trop dure chez les riche, t'es pas d'accord Sasha?

-Hum, chi Connie mais tu moment qui cha a mancher cha me va

-Sasha, on ne parle pas la bouche pleine.

-O cha va Mikacha


Puis alors que nous parlons, je vois le caporal passé pour aller probablement a son bureau. Comme d'habitude il ne m'adresse pas un regard. Je décide donc de me lever et de le suivre et faire ce que Jean voulais que je fasse.

C'est a dire m'excuser auprès du caporal et mettre les choses au claire. Il dit que sans ça je ne pourrais pas avancer. Et il a peut être bien raison, après tout je n'y perd rien. Je vais donc faire cela en espérant que ça apaise un peu la douleur que je ressent.

Je ne perd rien, si il me rejette et bien au moins j'aurais essayé, et si il accepte que me reparler et bien je serais assez contente.

Arrivé devant la porte de son bureau, c'est le dernier moment ou je peux faire marche arrière. Mais j'inspire un grand coup et frappe a la porte.


-C'est pour quoi?


Sa voie semble fatiguer, enfin plus que d'habitude mais sa froideur habituelle de change pas. Elle est sèche et dure mais je ne vais pas reculer maintenant.


-C'est Tp, je dois vous parler

-Si c'est autre chose que pour le bataillon c'est pas la peine!


A ces mots les larmes me montent. J'allais faire demi-tour mais je me rappelle que Jean me forcerait a y aller alors je reprend la parole en haussant le ton.


-Non! J'ai besoins de vous parler. J'ai besoins de vous dire certaine chose que ça vous plaise ou non. Alors si vous ne me laissez pas entrer je resterais devant la porte autant de temps qu'il le faudra.


Je suis fière de ce que je viens de dire, car c'est vrai. Ce n'est pas parce qu'il est caporal qu'il a tout les droit.

J'entends des pas derrière la porte qui me sortent de mes pensées. Elle fini par s'ouvrir sur un Livai au regard noir mais je ne baisse pas les yeux pour autant.

Il me laisse passer et retourne a sa place, moi je reste debout devant lui afin de ne pas perdre mon courage. Il souffle me faisant comprendre que je dois lui dire ce que j'ai a dire rapidement.


-Je tenais a m'excuser auprès de vous. Mon comportement a été vraiment déplacé et bien que nous avons tout les deux notre part de responsabilité, j'accepte de tout prendre sur moi car c'est moi la principal fautive. Vous ne serez en rien inquiété par rapport a ce qu'il c'est passé. Je voulais aussi vous dire que malgré tout je ne regrette en rien tout ce qui c'est passé, car me marier avec Jean ne change rien sur le fait que je vous aime. Bien merci de m'avoir écouté et désolé d'avoir pris de votre temps si précieux.


Je me retourne et me dirige vers la porte dans un silence des plus pesant. Seulement au moment ou j'attrape la poignée pour l'ouvrir il casse le silence me figeant sur place.


-Si tu passe cette porte, ne m'adresse plus jamais ni la parole, ni un regard ni rien d'autre!

-Caporal...

-Je t'aime aussi, je te l'ai dit déjà l'autre jour, mais comprend que je ne puisse pas supporté l'idée d'être fou de quelqu'un qui va finir avec un autre! Dans cinq jour tu te mari et tu me demande presque de faire comme si de rien était.

-Non bien sur que non mais...vous êtes partis presque sans rien dire alors je...


Je ne parviens plus a retenir mes larmes donc je cesse de parler. Livai se lève et s'approche de moi pour venir passer ses bras autour de moi et me serrer contre lui. Il me berce doucement pour m'aider a me calmer.

Une fois cela fait, il embrasse le dessus de ma tête.


-Je suis vraiment désolé Tp...j'avais pas penser a ça...Mais comprend moi...

-Je comprend et croyez moi que si je pouvais laisser mon mariage avec Jean pour vous je l'aurais fait depuis le départ...

-Tutoies moi s'il te plait

-Comme tu voudra Livai


Il prend doucement mon menton avec ses doigts et le relève avant de poser ses lèvre sur les mienne. D'abord avec douceur et tendresse mais rapidement il devient plus profond, plus remplit de désir. Pas seulement de sa part mais aussi de la mienne, il veut aller plus loin et moi aussi .

Je met mes mains dans ses cheveux pour les caresser et le pousser plus vers moi. Il me plaque ensuite contre la porte du bureau ou je peut entendre un clic, signe qu'il vient de fermer la porte.

Il passe ensuite ses mains sous mes cuisses pour me soulever, pour lui facilité l'action j'enroule mes jambes a ses hanches. Toujours en s'embrassant, il me pose sur le canapé du bureau, bien que sa chambre sois juste a côté.

Il stop ses baisés sur mes lèvre pour descendre dans mon cou. Quelques soupire de bien être m'échappent. C'est alors qu'il se redresse pour me regarder dans les yeux.


-Tu es sur de toi Tp? Il n'y aura pas de retour en arrière possible après ça. Et je ne veux pas faire quelque chose que tu regrettera ou qui te ferais mal...

-Oui je suis sur Livai... Ne t'en fais pas je suis pleinement d'accord.


Après mes paroles, il a repris ses baisés et on a fini par faire ce que ma mère appelle le pêché de chaire. Seulement moi je l'ai vécu avec l'homme que j'ai pour ma première fois.

Pour toujours ...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant