Épilogue

1.4K 55 37
                                    

Draco Malfoy


Après avoir dîner, je monte dans ma chambre et me laisse tomber sur un fauteuil, épuisé de ma journée. Je ferme les yeux pour me détendre, attendant patiemment l'arrivée de ma femme. Je dirais même que j'ai hâte qu'elle arrive, car j'aimerais mettre certaines choses en pratique. Dès l'instant où j'entends la porte de la porte s'ouvrir, je me relève.

En trouvant mon regard, elle me sourit tendrement. Même après tout ce temps, elle est toujours aussi resplendissante, la seule chose qui a changé, c'est son ventre, de nouveau arrondi depuis peu. Cela fait déjà cinq mois qu'elle m'a annoncé qu'elle portait à nouveau notre enfant, cette annonce m'a rendu si heureux. Mon regard se détourne de son ventre quand elle marche en direction de la salle de bain.

Je souris avant de l'attraper pour me serrer contre elle.

- Que faites-vous, monsieur Malfoy ?

- Je vais prendre soin de ma femme ce soir.

Je souris en voyant ses joues s'emprourir, je savais qu'elle aurait cette réaction en entendant le « ma femme », c'est ce que je voulais. J'aime voir que, même après tout ce temps, je lui fais toujours autant d'effet.

- Que voulez-vous dire par, prendre soin de moi, mon cher époux ? Dit-elle en se tournant vers moi.

Ma main glisse le long de son dos tandis que mes lèvres se jettent sur les siennes. D'un geste doux et contrôlé, je l'ai fait basculer en arrière, sur notre lit. Je parsème son cou de, baiser avant de descendre vers sa poitrine. Je lui retire ses vêtements et caresse son corps, la titillant à certains endroits, tout en lui faisant pousser des petits cris.

Elle agrippe ma chemise pour m'approcher d'elle, la déboutonne et me la retire. L'une de mes mains glisse le long de son corps chaud et doux avant d'atterrir sur son intimité.

- Je ne suis pas sûr que cela soit une bonne idée... souffle-t-elle.

- Ah oui ? Et pourquoi cela ?

- Dois-je te rappeler que ces temps-ci ton fils fait beaucoup de cauchemar, et que de ce fait, il est susceptible de rejoindre notre lit à tout moment ?

- Je le sais, mais je ne compte pas m'empêcher de faire l'amour à ma femme sous prétexte que mon fils à peur d'un monstre qui serait sous son lit.

Ma belle brune ricane avant de m'embrasser langoureusement.

- Que voulais-tu faire déjà ? Rie-t-elle.

- Te faire l'amour, dis-je en retirant mon bas.

Je plaque sa main droite au-dessus de sa tête et caresse sa main gauche avant de lui sourire. J'aime tellement la tenir comme ça, pouvoir avoir à la fois un côté dominant et de l'autre un côté tendre.

Mais ne voulant pas être interrompu par mon fils, je pénètre doucement ma femme, d'abord, j'entame des va-et-viens lent mais profond. De mes mains, je caresse son corps entièrement nue, la faisant se mordiller les lèvres. Ses mains quant à elles, se promènent sur mon torse nu, avant de m'agripper mes épaules pour attirer mon corps contre elle.

- Arrête de jouer la carte de la douceur, tous deux nous savons que tu préfères la vitesse.

J'embrasse sa poitrine avant d'accélérer mes coups de reins, la faisant se tordre de plaisir tout en hurlant mon nom. Heureusement que j'avais prévu le coup et a à l'avance ensorcelé notre chambre pour que Draco junior n'entende pas les cris de sa mère.

Andrey griffe mon dos à cause de ses ongles, me laissant des traces de griffures. Je ne lui dirais jamais, mais, j'aime quand elle fait ça, cela me fait comprendre à quel point je lui fais du bien.

Quand je la sens arrivé à sa fin, je me jette sur ses lèvres et arrive à mon apogée en même temps qu'elle.

Las, je me laisse tomber à ses côtés, toujours sa main gauche dans la mienne. Mon cœur bat la chamade quand je sens son alliance autour de son annuaire.

Je l'aime tellement.

Sa main chaude finit par quitter la mienne quand elle peine à se relever. Je l'aide à se redresser et pour me remercier elle m'embrasse.

- Que fais-tu ? Dis-je en la voyant approcher de sa chemise de nuit.

- Je m'habille.

- Tu étais très bien nue, j'adorais la vue, bien que même habillé tu restes magnifique.

Elle sourit tendrement.

- Tu devrais faire de même car il me semble t'avoir dit que ton fi...

- Fait des cauchemars, oui. Mais quand est-ce que ça va se finir pour que je puisse de nouveau voir ma femme dormir nue dans mon lit ?

- Pas avant très longtemps puisque tu as mis le deuxième en route.

Je souris avant de me lever, j'enfile un jogging avant de prendre ma femme dans les bras.

- Ça commence à être compliqué de te prendre dans mes bras, rigole-je.

Elle roule les yeux avant de se mettre sur la pointe des pieds pour m'embrasser, sans attendre je réponds à son baiser. Même après toutes ces années passées à ses côtés, je n'ai jamais cessé de l'aimer, au contraire mon amour ne cesse de grandir. J'ai tellement de reconnaissance envers elle, elle m'apporte tout ce que je souhaite : un mariage heureux et des enfants. Que demander de plus ?

- Il se fait tard, dit-elle avant d'entremêler ses doigts dans les miens.

La brune me sourit avant de me guider jusqu'à notre lit. Je m'installe confortablement avant de la prendre dans mes bras. Elle embrassa ma joue avant de poser sa tête sur mon épaule, tandis que moi j'embrassais son front.

Alors que ma femme et moi allions tomber dans les bras de Morphée, la porte de notre chambre s'ouvre, laissant apparaître mon fils vêtu de son pyjama super héro et accompagné de sa peluche.

Audrey a catégoriquement refusé que notre fils l'appelle « mère » et moi « père » elle trouve que ça retire tout l'amour dans une famille, elle a raison.

- Maman... papa ? Je peux venir ?

- Oui, viens là Eliot.

Je grogne de frustration quand j'entends le prénom de mon fils, je sais que je l'ai choisi avec elle, j'aurais préféré Draco junior, mais elle a dit que ça ne serait que le deuxième prénom de notre fils.

Alors que mon fils ferme la porte avant de nous rejoindre, je chuchote à sa mère.

- Finalement, j'ai eu le temps.

Elle sourit avant d'ouvrir ses bras de façon à accueillir mon mini moi. Celui-ci s'installe entre nous, me séparant de ma bien-aimée. Mais ce n'est pas très grave, c'est mon fils après tout.

Le petit blond embrasse la joue de sa mère avant de serrer sa peluche contre lui. Je dois bien avouer que je suis un peu jaloux, moi aussi je voulais mon bisou.

Audrey lève la tête pour me regarder, elle me sourit avant de m'embrasser, comme si elle avait entendu mes pensées.

Je souris en voyant leurs deux petites têtes dans mes bras.

J'ai réussi ma vie. J'ai une femme que j'aime par dessous tout et le fils qu'elle m'a donné, bientôt une petite fille, je l'espère. Je finis par m'endormir avec les trois personnes que j'aime le plus au monde.

Fin

just friendsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant