Chapitre 17

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Audrey Nott

Draco pose sa main sur ma joue et approche ses lèvres des miennes, il les approche jusqu'à ce qu'il les pose sur les miennes. Notre baiser si tendre se transforme en baiser langoureux, nos langues se rencontrent et s'élancent dans une danse endiablée. Nous nous séparons à bout de souffle l'un de l'autre.

- Je suis amoureux de toi, m'avoue-t-il.

Alors que j'allais à nouveau l'embrasser, des applaudissements provenant de derrière nous se font entendre. Nous tournons la tête et voyons les deux têtes à claques.

- Je pensais qu'ils n'y arriveraient jamais, dit Blaise en essuyant une fausse larme.

- Je suis si ému Blaisou, dit à son tour Théodore.

- Mon petit bébé Draco a tellement grandi, continu Blaise

- Ça fait si longtemps qu'on attendait ça, rajoute Théodore.

Je rigole avant de me relever, je tends mes mains vers Draco pour l'aider à se relever. Quand il se relève, je me colle contre lui et me réfugie sous sa veste pour me réchauffer.

Draco passa ses bras derrière moi, pour me serrer contre lui. Je tourne la tête vers les garçons, prête à leur poser la question que je me pose depuis bien trop longtemps.

- Je peux vous poser une question ?

- Oui, mais on rentre tu es gelée, me dit Draco.

Je lui souris avant d'entrelacer nos doigts et de redescendre. En arrivant je constate que ma porte est totalement défoncée.

- Mais ma porte !

- Écoute, si tu n'avais pas fermé à clé je n'aurais pas eu à employer les grands moyens. J'ai eu peur pour toi.

Je souris avant de me mettre sur la pointe des pieds pour lui embrasser la joue. Je finis par lui chuchoter « Comment on va faire pour avoir un peu d'intimité ? »

Je m'assois sur le lit en souriant. Il ne me quitte plus des yeux, souriant tout en ayant des idées salaces derrière la tête.

Les garçons s'assoient près de moi, attendant de savoir ce que je voulais lui demander.

- Je me sens un peu idiote de ne pas l'avoir fait plus tôt, mais pourquoi ? Pourquoi êtes-vous devenu mangemort ?

Ils s'échangent un regard, puis Blaise décide de se lancer le premier.

- Eh bien, commence-t-il, ils ont menacé de tuer ma mère et il ne me restait qu'elle, je ne pouvais pas la laisser tomber donc j'ai accepté.

- Notre géniteur m'a entraîné dedans me faisant comprendre que si je ne le faisais pas, Voldemort te tuerait...

Je le regarde, complètement ahuri, il venait de l'appeler lui aussi « géniteur » lui enlevant totalement son statut de père. Je lui souris avant de me jeter dans ses bras. Je finis par me redresser et regarder Draco.

- Je n'ai pas été forcé, mais mon père m'a très clairement fait comprendre qu'il valait mieux que je le fasse. De plus, j'avais peur qu'il ne s'en prenne à ma mère.

Je baisse la tête, me sentant totalement stupide. Je les ai jugés sans même chercher à savoir où même comprendre. Je m'en veux tellement d'avoir été stupide. Je me recroqueville sur moi-même, mettant ma tête dans mes mains.

Sans même regarder qui est en train de me prendre dans les bras, je l'ai reconnu à son odeur. Draco...

- On va les laisser, dit Blaise.

- Hm euh ils...

Je relève la tête pour le foudroyer du regard, lui faisant comprendre que je veux être seule avec Draco. Pourtant, je sais qu'ils écouteront notre conversation, sans perdre une miette de notre échange. De plus, la porte de ma chambre qui est complètement défoncée leur facilitera la tâche.

- Bien, j'ai compris, je ne suis pas le bienvenu, dit Théo, mais attention à ce que tu fais Draco, c'est ma petite sœur ne l'oublie pas !

Je roule les yeux avant de plonger mon regard dans le regard profond de Draco, nous pouvons rester des heures comme ça, perdu dans le regard de l'autre, analysant les émotions de l'autre. Mais je coupe cet instant en déposant mes lèvres rosées sur les siennes. Il répond à mon baiser avant de déposer sa main sur ma hanche. Il se sépare de moi, un sourire aux lèvres.

- Tu sais Draco, je ne veux pas spécialement que tu me dises que tu m'aimes, je veux juste que tu me rendes heureuse.

- Je ferais tout, tout pour que tu sois comblé, dit-il en souriant.

- Tu sais que ta phrase peut porter à confusion ?

Il me sourit avant de m'embrasser langoureusement. Je peux même sentir son sourire collé contre mes lèvres.

- Et si ma phrase avait deux sens ?

Je le regarde, un peu déboussolé. Je ne lui avais toujours rien dit, vis-à-vis de ma vie sexuelle. Mais je ne sais pas si j'avais le courage de le faire, là maintenant alors que nous venons de nous retrouver.

- Ma porte est totalement brisée, je suis sûr que Blaise et Théodore sont dans le couloir en train d'écouter notre conversation.

- Tu sais, si tu ne veux pas je ne te forcerais pas. J'attendrai, mais je veux juste que tu me le dises.

- Ce n'est pas ça...

En voyant que quelque chose ne va pas, Draco s'assit juste devant moi avant de poser sa main sur ma joue. Il me sourit, me faisant comprendre que je n'ai rien à craindre. Que je peux m'exprimer sans être jugé, qu'il m'écoutera sans m'interrompre.

- Je suis vierge sans vraiment l'être...

Draco fronça les sourcils ne comprenant pas où je voulais en venir.

- C'est-à-dire ?

- Je n'ai jamais fait l'amour.

- Mais je t'ai entendu certains soirs...

- Tu dis ça car tu m'as entendu gémir ?

Il hoche la tête de haut en bas avant de plonger son regard dans le mien. Quant à moi, je me redresse, un sourire dessiné sur mes lèvres. Je pose ma main sur son épaule avant de m'asseoir à califourchon sur lui. Il relève la tête vers moi, me fixant. Sa respiration devient irrégulière à cause de son durcissement qui se crée sous mon entre-jambe.

- Tout ce que tu entendais, c'était juste moi. Il n'y a que toi que je désire, toi et personne d'autre...

Celui-ci dépose ses mains sur mes hanches, caressant mon dos à l'aide de ses grandes et puissantes mains. Il plonge ses lèvres dans ma nuque pour la mordiller en laissant des traces violines. Une de ses mains voyage le long de mon corps pour arriver dans mes cheveux. Je le sens durcir encore plus.

- Gémit mon nom, me demande-t-il

-Draco...

En gémissant son prénom, il agrippe mes fesses, en me regardant avec des yeux débordant de plaisir. Je me penche vers lui pour lui chuchoter à l'oreille, si on allait dans ta chambre.

Sans me lâcher, il se lève, et me porte contre lui. Afin de m'emmener dans sa chambre qui se trouve juste en face de la mienne. Il me dépose sur son lit avant de retourner vers la porte pour la fermer à clé.

- Théodore serait capable de venir me faire la morale sur « Je t'avais demandé de ne pas toucher ma sœur avant votre mariage » enfin bref..

Je lui souris avant de le regarder, celui-ci se dirige vers sa valise et attrape un préservatif avant de venir se mettre au-dessus de moi.

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