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🌡 7 Décembre 🌡

Sakusa se réveilla péniblement. 6 heures ça piquait! Il souleva la couette et observa le jeune adulte qui dormait à côtés de lui. Ses cheveux teints blonds lui tombaient devant les yeux et sa poitrine se soulevait au rythme de son souffle. Sakusa s'étira et sortit du lit tout doucement pour ne pas le réveiller. Il attrapa des habits dans le placard et sortit de la chambre à pas de loup.

Il prépara le petit déjeuner et vers 8h, il alla réveiller son alpha. Et oui, son petit ami était lui aussi un alpha. Certes, certaines personnes trouvaient ça étrange mais eux, ça ne les dérangeait pas le moins du monde. Ce dernier dormait encore au point fermés. Sakusa fronça les sourcils en arrivant près du lit. Étrangement, Atsumu avait le visage rouge et des gouttes de sueur lui coulait le long du front. Le Brun s'approcha et posa délicatement une main sur son front. Brûlant. Il la retira aussitôt et s'écarta d'un pas. Il marcha à'reculons jusqu'à la porte. Une fois dehors, il s'effondra dans le couloir, assis contre le mur, la tête dans les mains. Atsumu, malade. Ça ne pouvait pas arriver. Ce n'était pas possible. Pour Sakusa, c'était la pire chose au monde. En bon hypocondriaque qu'il était, rien que l'idée  de rester à moins d'en dix mètre d'un malade le dégoûtait. Le Brun soupira, saisit d'un frison de malaise. Son esprit lui criait de partir mais son corps refusait de bouger. Il resta de longues minutes comme ça avant de comprendre ce qu'il lui arrivait. Il refusait d'abandonner son compagnon. Sakusa prit une décision claire et net. Il allait rester avec Atsumu, parce qu'avec tout ce' qu'il avait fait pour lui, ce serait extrêmement égoïste de le quitter.

Toujours en silence, il se releva et alla dans l'entrée se saisir d'un masque, parce que bon, il voulait bien faire des efforts pour son mari mais il y avait une certaine limite tout de même! Il le mit et retourna dans le couloir. Il posa la main sur la' poignée et inspira un grand coup. Rien que l'idée d'approcher lui donnait envie d'en vomir habituellement mais étrangement, le fait que ce soit Atsumu le rassurait. Il le connaissait, il avait réussi par dieu ne sait quel miracle àˋ l'aimer. Et même si il ne l'avouerait jamais, il lui vouait une confiance absolue, à son petit passeur blond platine.

Sakusa entra dans la' chambre et s'arrêta au niveau du lit. Atsumu ouvrit péniblement les yeux en sentant l'odeur de son alpha aussi proche. Sa gorge le brûlait atrocement, ses muscles le lançaient et il était trempé de sueur. Il se redressa et son regard rencontra celui de Sakusa, qui l'observait, un peu inquiet. Atsumu cligna plusieurs fois des yeux avant de se réveiller complètement et de réaliser la présence d'un masque sur le visage de son bien aimé. Il marmonna, la voix rauque et cassée:

- Je crois que je suis malade...

L'alpha Brun reprit son air soulé de d'habitude.

- Non jure! Je savais pas! Ironisa il.

Atsumu laissa échapper un petit rire avant d'être pris d'une quinte de toux. Par réflexe, Sakusa recula d'un pas, avant de se reprendre et de se rapprocher à nouveau. Atsumu eut un air surpris et questionna:

-Pourquoi tu restes? Tu n'as pas peur de tomber malade?

Sakusa détourna le regard, un peu gêné.

-Je reste... je reste parce que j'en ai envie, voilà!

Atsumu ricana.

-Ouais ouais, c'est ça! Tu reste parce que tu m'aimes avoue! 

-  C'est même pas vrai!

Atsumu se mit à rire franchement avant de se mettre à tousser. Une toux rauque qui vient du fond de la gorge. Sakusa se pencha vers lui aussitôt.

-Tu  vois! Arrête de faire le zouave et recouche toi.

A regret, Atsumu se rallongea dans le lit. Sakusa posa de nouveau sa main sur son' front.

- Tu ne bouges pas, je vais te donner du doliprane.

Le temps qu'il revienne de la' salle de bain, le blond était déjà en train de décéder ses grands mort en toussant à en cracher ses poumons. Quand enfin, il eut repris assez de souffle pour avaler les medocs, il grimaça et gémit:

- Je peux pas rester allonger, Omi-Omi! Ça me fait trop tousser.

Sakusa soupira, mais à contrecœur il accepta qu'il s'installe dans le canapé.