Chapitre 1

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Les doux rayons du soleil caressaient agréablement le visage détendu et concentré de la jeûne femme,qui étudiait avec minutie les mots encrés noir sur le blanc jaunit de son vieil ouvrage favori. Quant à l'herbe verte, elle chatouillait la peau libre de ses longues jambes pendant que sa robe fine et blanche voltigeait dans la brise agréablement fraîche de la matinée.

Elle lisait, assise au pied du grand arbre imposant qui dominait le lointain jardin fleuri. Loin du reste du monde, elle voyageait dans un autre univers, loin de celui dont elle se sentait prisonnière. Cela faisait déjà quelques heures qu'elle feuilletait les pages abîmés de son livre, mais qu'est-ce le temps de ce genre de moment ?

Perdue dans son livre elle n'entendait point les pas discrets et calculés que l'individu produisait derrière elle. Elle sursauta quand le garçon aux cheveux bruns et fins s'assit à ses côtés.

?: Tu lis de nouveau ce même roman ?

Elle posa son profond regard sur son grand frère qui lui, arborait un sourire bienveillant et lumineux; et hocha positivement la tête avant de refermer soigneusement le livre de ses doigts délicats.

(T/p)- Laisses moi deviner Rintarou, c'est l'heure du déjeuner ?

Rintarou: Tu es futée dis-moi.

L'adolescente gloussa doucement avant de se lever et d'épousseter soigneusement sa robe. Elle tendit sa douce main à son ainé, qui la prit sans hésité, il se leva alors à son tour.
Tout deux se dirigèrent d'un pas lent en direction de la grande demeure familiale au centre du domaine verdoyant.

Une fois entrés à l'intérieur ils s'installèrent autour de la grande table conviviale décorés de nourriture à en rassasié toute une armée.

Père: À la bonne heure ! Vous voilà enfin.

Le père enjoué, se leva afin d'accueillir ses deux enfants.

(T/p)- Bonjour père, mère.

Mère- Bonjour mes enfants. Puissions-nous entamer le repas mon époux ?

Le mari se rassit en hochant calmement la tête d'approbation.

Père- Bien sûr, mangez dont.

Le repas s'entama dans le silence, seul le tintement des couverts en argent retentissait sur la blanche et fragile porcelaine. L'ambiance était lourdement silencieuse quand le patriarche de la famille se racla durement la gorge afin d'éclaircir sa grosse voix.

Père- Bon, ma fille, je ne tournerais pas autour du pot, et je préfère être franc. Tu dois te marier dans les prochains mois, que tu le veuilles ou non.

(T/p)- Mais, pèr-

Il tapa vivement du poing sur la table ce qui eût le don de faire sursauter les membres de la famille attablés.

Père- Non ! j'en ai assez de ton comportement de pucelle ingrate ! Alors, d'ici cette après-midi, je te trouverais un mari de grande renommée et tu te lieras à lui ! Tu feras honneur au nom de ta famille en étant l'épouse parfaite. Tu le chériras, et lui feras des enfants, le sujet et désormais clos.

Rintarou bouillonnait de rage, serrant les dents à s'en briser la mâchoire. Il détestait la manière dont il traitait sa petite soeur.

Rinrarou- Tu n'as pas le droit de traiter ta fille ainsi, tel un vulgaire bout de viande.

Le regard noir de son géniteur s'encra dans celui de l'homme aux cheveux foncés, installant une tension palpable et désagréable.

Père- J'ai tous les droits et si tu te mets à défendre cette enfant pourrie je te préviens que tu seras châtié à juste titre.

~•Avant que tu partes•~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant