Chapitre 16

37 7 42
                                    

TW- violence parental

Tous s'installèrent dans la calèche, le patriarche était assit à coté de sa femme et Kotaro s'était installé face au père, laissant ainsi à la jeune femme, la place la plus éloignée de celui-ci. Le trajet se fit en silence, aucun osaient parler ne voulant déranger les pensées de chacun.

La route se fit rapidement et tous descendirent pour se diriger à l'intérieur de la maison familiale et se réunirent dans la salle à manger. Sous ordres de leur maître, les gens de la maison s'afféraient à la tâche de préparer le dîner, prévenus que celui-ci devait sortir de l'ordinaire pour cause d'un invité à la table.

Les apéritifs débutaient, les verres d'alcools s'enchainaient du côté du père que Kotaro gardait bien à l'oeil.

Père- Monsieur Bokuto, voulez-vous que je vous fasses servir un verre ? Je ne vous vois pas boire.

Kotaro- Non, je n'aime pas l'alcool, mais c'est bien aimable de votre de part de me proposer.

Le dîner fut vite servi, et les deux hommes parlaient de choses et d'autres, d'argent et de terres, le gris suivant les sujets de conversation que le père imposait. Les femmes, elles, mangeaient dans le silence total, ce qui ne passa pas inaperçu aux yeux observateurs de Kotaro, c'est d'ailleurs pour cela qu'il faisait la discussion au maitre des lieux. Il voulait occuper son cerveau pour lui faire oublier la présence des deux femmes.

Tous finirent de manger quand le père se leva sous les yeux des autres et se plaça derrière sa fille, qui elle, frissonna de peur. Il se mit à jouer avec les longs cheveux de la femme qui ne bougeait pas.

Père- Je tiens à m'excuser monsieur Bokuto.

Ayant l'air de prononcer ces mots sincèrement, Kotaro lâcha des yeux la fille et le regarda avec curiosité.

Kotaro- Pourquoi diable vous excusez-vous ?

Père- Et bien, c'est moi qui ais proposé à votre père de vous marier avec elle avant que celui-ci ne vous y force, et maintenant je me rend bien compte que j'ai gâché la somptueuse image que vous aviez. Je vous ais encombré de ce laideron mal éduqué. Cette petite peste qui gâche la vie de tout le monde. Seuls c'est cheveux sont regardables, quel déception.

A mesure que celui-ci parlait, il tirait un peu plus sur la douce chevelure de sa fille qui ne disait rien, attendant patiemment que cela passe, d'autant qu'elle n'avait pas mal.

Kotaro- Lâchez la, votre fille est une bonne personne et je paris que si elle avait suivi votre éducation celle-ci aurait été des plus détestable, or , ce n'est point le cas.

Père- Comment osez-vous me contredire sous mon toit, moi qui vous accueille à bras ouverts. C'est cette putain qui déteint sur vous, c'est ca ?!

Il empoigna avec plus de force les cheveux de le femme et tira avec violence dessus. Dans un mouvement furtif et entièrement calculé, alors que Kotaro allait réagir, elle prit un couteau affuté disposé sur la table devant elle et elle coupa ses cheveux dans un geste puissant. Elle profita du trouble qu'elle avait semé dans la tête de son père pour le pousser violement.

Elle resta debout à l'écart et croisa le regard de l'homme qu'elle aimait qui la regardait avec fierté, un sourire plaqué sur le visage. Il lui fit un mouvement de tête bien distinct, lui intimant d'aller dans sa chambre, ce qu'elle fit sans broncher.

Alors que le père se relevait et s'apprêtait à poursuivre sa fille avec fureur, il fut brutalement tiré en arrière par le gris qui celui-ci le prit par le col pour le rapprocher de lui. Les traits de son fin visage déformés par la colère regardait dans les yeux de l'homme à qui il souhaitait tout le mal. Le patriarche lui, regardait également Kotaro avec colère mais de la colère teinté de peur, il cherchait seulement a garder cette image "d'homme" sûrement par égo.

~•Avant que tu partes•~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant