~•Avant que tu partes•~

Chapitre 2

La soirée arrivait à grands pas à mesure que le doux soleil disparaissait dans l'horizon infini. La jeune femme  se préparait avec l'aide de sa demoiselle de compagnie, qu'elle appréciait au même titre que son amie proche.

?- Vous êtes ravissante, comme d'habitude madame, affiirma sa demoiselle.

Sa maîtresse lui souris délicatement en guise de remerciement avant de de regarder l'entièreté de sa tenue dans son miroir orée d'or qui était posée au sol. Elle était vêtue d'une fine robe rose pâle, soyeuse et raffinée, bien trop simpliste pour ce type de festivité mais parfaite pour elle qui détestait les toilettes excessives.

Enfin prête, lavée et pomponnée, elle descendit l'immense escalier en marbre blanc tournoyant afin de rejoindre sa famille qui l'attendait calmement dans le hall.

Sa mère, qui détourna son regard noisette vers elle, perdit son sourire en voyant la robe banale dont était vêtue sa fille, elle qui était plutôt du genre à aimer être remarquée par les différentes personnes qui constituaient la haute cour par le biais de tenue et accessoires à en avoir le tournis.

-La mère: Puissiez-vous porter un accoutrement plus...agréable à la vue et surtout plus distinguée ? Nous allons festoyer chez une famille de haute rang  et pas chasser les papillons, peste-t-elle contre June

-(t/p): Non, j'aime cette robe, elle est jolie et agréable à porter, répond-t-elle simplement

- Mère: Fort bien, mais ne venez pas vous étonner de n'attirer aucun digne homme, renchérît-elle .

La concernée leva ses yeux aux ciel de manière insolente faisant tilter son père qui ne dit pourtant rien, à son plus grand bonheur. Rintarou devait également être là, servant de protecteur à sa petite soeur d'autant plus que lui aussi devait se trouver une femme à épouser.

Le père entraîna d'ailleurs celui-ci dans la grande et luxueuse salle à manger, à l'écart du regard et de l'ouïe curieuse de sa fille et de son épouse.

- Assures toi, pendant cette soirée de protéger la réputation mais aussi et surtout la pureté de ta soeur, nous ne pouvons pas nous permettre qu'elle tombe enceinte ou qu'elle soit vu avec un homme de manière ambigüe, cela mettrai en péril ses chances de mariage, mais nous seront également la risée de la haute, et je ne puis le permettre. Si cela ce produit, je te jure de la tuer devant tes yeux, peu importe les circonstances, si ma richesse et ma réputation sont en danger par votre faute, je vous le ferais payés au prix fort mon garçon.

L'aîné serra les dents mais ne répondit rien à son père, il n'était pas en position de force et ça, il le savait. Il se contenta d'hocher calmement sa tête et de retourner auprès de sa génitrice et de sa cadette en inspirant et expirant le plus d'air possible afin de pas exploser.  Le père les rejoignit également et tous prirent leur transport, tiré par de grands étalons noirs et guidé par un cochet grand et brun.

Ils arrivèrent tous les quatres devant la grande demeure moderne. Elle était accompagnée d'une somptueuse terrasse parfaite pour déjeuner dehors, devant un large jardin dans lequel se trouvait toutes sortes de buissons sculptés.

Seule une imposante porte en bois ornée d'or séparait la jeune femme de son pire cauchemar: la réception privée.

Elle entra tout de même dans le hall bondé de monde, tous de la même classe sociale, tous très chic, trop chic. Elle était suivit de son frère et de ses parents qui, eux, la quittèrent bien rapidement, la laissant seule avec Rintarou au milieu de tout ce monde.

-Rintarou Ca va bien se passer, je reste à tes cotés, sois toi même et tout ira bien, ça passera vite, promis.

Elle lui fit un sourire qui se voulait bienveillant mais qui ressortit crispé et forcé ce qui fit rire, d'un rire angélique son grand frère. Ils avançaient d'un pas prudent afin de ne pas heurter les personnes qui barraient leurs chemins et se frayer un chemin en traversant les diverses pièces jusqu'à arrivé dans l'immense salle de bal. La femme s'arrêta devant une foule de femme, curieuse de savoir quel en était la cause.