Chapitre 7

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La femme rentra chez elle, extenuée et en colère de cette éprouvante après-midi. Elle descendit de son transport, et ôta de son corps épuisé ces accessoires lourd et encombrant qu'elle avait été obligé de porter sous ordre de ses parents.

Dans sa marche, elle repéra tout près de l'écurie familiale, un étalon d'un noir brillant et profond. Cet animal qu'elle connaissais si bien égaya en une fraction de seconde sa journée entière.

Elle courru le plus vite possible à l'intérieur de son logement et vit un homme se tenir de dos à elle dans sa salle de détente.
Cette homme aux cheveux noisettes, sa taille fine et gracieuse, faisait ressortir ses larges épaules musclés.

Elle se mit à courir silencieusement vers l'individu avant de sauter sur le dos du pauvre garçon, pris de court et déséquilibré par le contrepoids que provoquait le corps de la femme.

Elle ria, d'un rire angélique puis descendit du dos du garçon qui se retourna brusquement, il se prirent alors dans les bras l'un de l'autre, dans une magique étreinte, leur retrouvailles procurant une joie incommensurable.

Ils mirent malheureusement fin à ce sublime moment pour regarder dans les yeux l'un de l'autre, admirant le visage enjoué de leur moitié.

(T/p)- Tooru ! Qu'est ce que tu faisais depuis tout ce temps, ça fait un mois que je n'ai pas eu de tes nouvelles idiot !

Tooru- Oh tu sais, je suis un homme très prisé dans cette somptueuse ville.

L'homme aux yeux noisettes, arborait un sourire fier, il est vrai qu'il avait une certaine réputation de Don Juan ici bas, de part son physique inégalable mais aussi sa confiance en soi intimidante.

(T/p)- Dis plutôt que tu courrais les jupons à la recherche du plus fort alcool dans les modestes bar de la ville, et seulement la je te croirais.

Tooru- Peut-être bien, mais ce n'est pas un défaut figures toi.

(T/p)- Et la partie où tu abandonnes ta meilleure amie pendant un mois tu en fais quoi ?

Tooru- Ça va, je suis désolé.

(T/p)- Mhm...

Tooru- Je viens de te dire que j'étais désolé.

(T/p)- Je ne suis pas sourde.

Tooru- Qu'est ce que tu peux être agaçante.

Tooru aimait le caractère bien trempé de sa meilleurs amie, ils avaient grandis ensemble et ils s'aimaient de tout leur cur ce qui les poussaient à se protéger l'uns l'autres.

(T/p)- "Peut-être bien, mais ce n'est pas un défaut figures toi."

Il ria, désespéré par le comportement immature de sa femme préférée.

Tooru- Tu m'as manqué petite Suna.

Elle prit son ami d'enfance une seconde fois dans ses fins bras, avide de plus de son affection.

L'homme passa sa main dans les cheveux délicats de la femme, d'une douce et affective caresse.

La femme s'accrocha au vêtements soyeux de Tooru et laissa ce flot d'émotions, retenu depuis bien trop longtemps, sortir, la submergant toute entière. Elle le faisait maintenant car il était le seul apte a lui procurer ce sentiment de sécurité d'une manière aussi forte.

Elle sanglota contre le torse musclé du brun qui restait silencieux, sachant pertinemment la raison de ses pleurs.

Il l'a porta délicatement, l'emmenant dans la chambre de la jeune fille afin d'y trouver plus d'intimité.

Arrivé dans la chambre, il s'asseya sur le lit et attendit patiemment que la femme eût fini de pleurer, lui caressant ses doux cheveux pour l'encourager. ses larmes finirent alors de couler, lui permettant de reprendre ses esprits.

(T/p)- Je suis désolée, d'habitude je parvient à me tenir mais la c'était trop.

Tooru- Ça ne fait rien, au contraire, pleure autant que tu le souhaites du moment que ça te fais du bien. Je serais là de toute manière pour te soutenir.

Elle se blottit contre dans les bras finement musclés de l'homme cherchant le réconfort dont elle n'a quasiment jamais bénéficié.

(T/p)- Je ne veux pas de ce fichu mariage, ni de ce fichu mari.

Tooru- Je sais mais tu le détestes tant que ça ?

Elle ne répondit pas tout de suite, réfléchissant à la question soudaine de son ami. Le détestait-elle vraiment ?
Oui, oui elle le détestait, ça ne pouvait en être autrement.

Cette phrase qu'elle se répétait sans cesse à elle- même la persuadait un peu plus à chaque instant, noircissant l'infime faille que l'homme aux cheveux gris avait malgré tout créer dans son cur meurtri.

(T/p)- Oui je le déteste.

Tooru- Je suis sûr que tu dis ça seulement pour aller à l'encontre des décisions de ton père.

(T/p)- Nan, tu ne comprends pas, il est arrogant et de très mauvaise compagnie et même si je l'aimais de toute façon ce ne serait pas son cas.

Tooru- Je ne te demande pas si lui t'aime, je te demande si toi tu l'aimes ?

Elle soupira, essayant tout de même de chercher au fond d'elle une part qui ne détestait pas cet homme aux milles défauts. Elle n'eût pas à chercher longtemps, l'ayant rapidement admit, elle baissa la tête, se rendant compte de la tournure que prenait les évènements.

Il était tellement plus simple pour elle de le détester, mais maintenant que ce n'était plus totalement le cas, comment allait-elle faire ? Le détester aurait été tellement plus simple comparer à l'amour non réciproque qu'elle allait ressentir.

(T/p)- Moi ? Je le trouve...intéressant et pleins de bonnes valeurs. Ça te vas ? Mais jamais je ne lui admettrais.

Tooru- C'est un début, arrêtes de te mettre des barrières et vis ta vie comme tu l'entends. Fais de ses règles et coutumes, des opportunités unique dans le but de te rendre heureuse même si tu n'en à pas l'air .

L'homme aux yeux noisettes posa sa douce main sur la joue encore rempli de larmes de son amie. Il lui offrait le plus beau des sourire, un sourire bienveillant et protecteur.

Tooru- Derrière chaque mauvaise nouvelles se trouvent une bonne nouvelle, il faut juste que tu apprennes à la voir et à t'en servir.

La femme, ayant retrouver son éclat de joie habituelle grâce aux paroles de son ami, hocha la tête.

(T/p)- J'essaierais, promis.

Tooru- J'aime mieux ça, allez maintenant debout et reprends toi !

(T/p)- Oui !

Elle se releva et embrassa d'une douce étreinte une dernière fois son ami avant que celui-ci ne reparte à sa vie libre.

Tooru- On se revoit vite, je te le promet petite Suna.

(T/p)- Tu as intérêt sinon c'est moi qui vient te chercher !

Le garçon ria sincèrement et embrassa son amie tendrement sur le front.

Tooru- A bientôt.

(T/p)- A bientôt.

Elle sentie ses larmes montées mais elle se retenu, sachant pertinemment que c'était aussi dur pour lui que pour elle. Elle ne voulait pas en plus lui rendre la tâche plus complexe, elle lui souria alors, en regardant l'homme qu'elle aimait autant que son frère, s'éloigner une nouvelle fois d'elle pour une période indéfinis.

Mais maintenant qu'elle s'était rendu compte de son amour grandissant pour Kotaro, quelle option allait-elle choisir ? Le nier ou l'avouer ?

~•Avant que tu partes•~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant