Chapitre 13

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Le femme se sépara à contre coeur des bras de son meilleur ami et le regarda dans ses yeux noisettes, percutant tout juste la présence de celui-ci dans cet endroit qu'il détestait tant.

(T/p)- Tooru ? Que fais-tu ici ? Je pensais que tu détestait les "réunions de bourgeois" comme tu aimes tant les appeler.

Ce terme pour désigner les festivités de la cour était utilisé par Tooru, celui-ci n'étant point friand des évènements si raffiné et courtois pour des personnes qui pourtant, ne le mérite point.

Tooru- Je n'étais pas loin quand je me suis dis que tu y serais sûrement, donc me voici ! Connaissant tes parents ils ont probablement dû te forcer, n'est-ce pas ?

(T/p)- Comme à leur habitude.

Rintarou tendit un rafraichissement à sa petite soeur afin qu'elle se désaltère sa gorge sèche et irrité, lui faisant le plus grand bien. Elle regarda son frère en souriant et celui-ci lui rendit joyeusement son sourire. Les trois discutaient calmement de la vie et de son quotidien, de choses et d'autres qui devenaient tout de suite beaucoup plus intéressant quand ils en parlaient ensemble.

Quelques minutes plus tard, la femme repensa soudainement au blond qu'elle avait délaissé plus tôt.

(T/p)- Rin' où se trouve Terushima, je dois lui parler.

Rintarou- Il va partir, il ne veut pas rester plus longtemps, il a dit qu'il avait des choses à faire.

(T/p)- Nan, je dois allez le voir.

Elle s'apprêta à s'en aller vers le centre de la foule qui la séparait de la sortie mais une forte main lui empoigna fermement le bras, lui empêchant d'aller rejoindre son ami.

Rintarou- Je t'interdis d'aller le voir, votre petit jeu doit cesser maintenant.

La femme fronça les sourcils et essaya en vain de se dégager de l'emprise de son frère.

(T/p)- C'est déjà fait, maintenant laisses moi allez le voir, il est mon ami.

Rintarou- Et il est mon meilleur ami, qui est tombé amoureux de ma petite sœur. En y retournant tu ne feras qu'attiser ce jeu insensé et immature qui vous fait toujours plus de mal, à l'un comme à l'autre, cela à assez durée, je ne supporte plus de vous voir ainsi. C'est donc la dernière fois que je le répètes, je t'interdis de retourner le voir, fin de la discussion.

Il lâcha soudainement le bras de sa sœur et ils se regardaient dans les yeux. Le plus grand savait pertinemment que sa petite sœur détestait recevoir les ordres de quiconque y compris de lui, mais il n'avait le choix. Il devait mettre un terme à cette "relation'' puisqu'aucun des deux n'étaient assez matures pour le faire. Cela était trop dangereux, si jamais leur père venait à apprendre que sa fille parlait de manière ambigüe avec un homme, il ne serait pas tendre avec elle.

Elle n'avait jamais vu une expression si sévère trôné sur le visage de son grand frère, du moins pas à son égard, Rintarou n'avait quasiment jamais été en colère contre la femme car elle savait reconnaître quand est-ce qu'elle avait tort et qu'elle devait se taire , et aujourd'hui faisait partie d'un de ses moments.

Les traits de son visage, auparavant tendu par l'énervement, se détendirent, considérant sérieusement l'avis de son ainé en mettant pour une fois son égo de côté. Elle se ravisa et reprit sagement place aux cotés de Tooru qui regardait le scène sans rien pouvoir faire ou ire, ne voulant pas interféré dans les conflits familiaux .

Rintarou lâcha cette expression de son visage et abaissa doucement la tête à l'égard de la femme, la remerciant silencieusement de l'avoir écouté. Le trio reprit alors leur anciennes conversations et l'atmosphère auparavant lourde se dissipa lentement.

L'ainé des Suna fut malheureusement interpelé par un groupe de connaissance à ses parents et il n'eût d'autre choix que d'aller leur présenter ses salutations.

Les deux amis d'enfance se retrouvèrent alors seuls à discuter quand Tooru remarqua aux loin la présence de Kotaro et coupa la discussion. Il le fixa inconsciemment traverser le parc et la jeune fille, interloquée par le regard perdu de son ami regarda dans la même direction que lui et vit son fiancé.

(T/p)- Pourquoi le regardes-tu ?

L'homme interloqué par la voix de son amie détourna les yeux dans sa direction, le sortant de ses pensées.

Tooru- Je me demandais seulement si son frère allez bien.

Elle fronça les sourcils, dubitative.

(T/p)- Son frère ? Pourquoi n'irait-il pas bien ?

Tooru- Et bien...hier, alors que j'étais dans un bar dans le centre de la ville, une dispute a éclaté entre le cadet des Bokuto et quelques hommes. Je n'y ai d'abord point fais attention mais quand je commençais à quitter l'établissement, j'ai remarqué la disparition soudaine des fauteurs de troubles. Je me suis mis en tête de les retrouver et m'assurer que tout allez bien. J'ai donc cherché rapidement dans les rues alentours où est-ce qu'il pouvait bien être. Puis avant que je n'abandonnes les recherches et décide de rentrer; j'ai entendu des gémissements provenant d'une allée mal éclairée. Je m'y suis donc aventuré, interloqué par l'origine de ces bruits et c'est à ce moment que j'ai trouvé le jeune Keiji, assit par terre, couverts d'ecchymoses mais aussi et surtout d'une plaie ouverte au ventre. Je l'ai porté ainsi jusque devant chez lui mais il a insisté sur le fait qu'il devait passer le pas de sa porte seul. Je l'ai donc reposé à terre et il est rentré chez lui, j'espère qu'il n'est plus en danger à présent. Après tout son frère est ici, cela est bon signe.

La femme avait écouter son récit sans le couper, regardant avec tristesse et empathie son fiancé au loin.

(T/p)- Cela est tout bonnement horrible, à plusieurs sur une personne est vraiment une preuve de lâcheté, c'est répugnant. Pauvre Keiji, je ne le connais point entièrement mais nous avons tout de mêmes partagés quelques temps ensemble à échanger sur nos vies respectives, c'est homme pourtant si doux et bienveillant, . Quant à Kotaro, il pourrais rester auprès de son petit frère mais il doit venir ici, le sourire aux lèvres, pour accomplir son fichu devoir de haut placé, cela est injuste, le monde est injuste.

Tooru-Je le sais, mais malheureusement nous ne pouvons rien faire si ce n'est soutenir la famille et la victime.

(T/p)- Tu as raison, je vais aller voir Kotaro pour lui partager un peu de soutiens, il en a besoin.

Tooru- Tu as bon cœur mini-Suna.

L'adolescente lui souria et le serra doucement dans ses bras avant de s'éloigner et de lui faire un signe de la main pour aller rejoindre son futur mari.

Même si (T/p) et Kotaro n'étaient pas les meilleurs amies du monde ni les meilleurs mariés , l'un comme l'autre voulait protéger et aider sa moitié dans les moments anodins comme dans les moments difficiles et c'est ce qu'ils feraient, jusqu'à ce que la mort les sépare, ainsi va le mariage.

Même si (T/p) et Kotaro n'étaient pas les meilleurs amies du monde ni les meilleurs mariés , l'un comme l'autre voulait protéger et aider sa moitié dans les moments anodins comme dans les moments difficiles et c'est ce qu'ils feraient, jusqu'à ce ...

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