Chapitre 6

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(T/p)- Nous pouvons toujours essayer, si cela permet de faire de ce mariage autre chose qu'une corvée, dites toujours.

Kotaro- Bien, je vais alors commencer par moi.

(T/p)- Pour changer, cela est très étonnant dites-moi.

Son ton sarcastique ne plut guère à l'hôte de ces lieux qui préféra faire l'immense effort de ne pas lui répondre.

Kotaro- Passons, de mon côté, je promet de ne jamais vous lever la main dessus et de ne jamais vous toucher sans votre consentement total. Je ne vous forcerais pas non plus à porter mon héritier, je vous promet également la protection constante et en toutes circonstances, si je ne suis pas présent, mon petit frère, Keiji s'en occuperas pour moi, il en sera totalement capable au vu de ses capacités. Ces promesses prendront forme le jour même de notre mariage.

La jeune femme hocha la tête, surprise des valeurs que celui-ci possédait.

(T/p)- Très bien, quant à moi, je vous promet la fidélité.

L'homme fut dépité du faible discours de voeux de la femme mais il ne s'attendait pas à moins d'elle. Il fit la moue et réfléchit, il ne pouvait pas se montrer avec une femme comme elle, elle était bien trop instable et rebelle, elle risquerait de mettre sa réputation en péril. Il n'avait donc pas le choix, il dresserait cette femme peu importe le prix et le temps.

Kotaro- Je vous jure de faire de vous une femme modèle.

(T/p)- Et je jure de faire de votre vie un enfer.

L'homme souria à cette remarque, un sourire carnassier et pleins de provocation.

Kotaro- Je vous souhaite dans ce cas beaucoup de patience et de persévérance.

(T/p)- Quand on vit dans un monde avec des personnes tels que vous, on peut qu'en avoir mon cher.

La supporter ne serait un jeu d'enfant, les nerfs de Kotaro était près à craquer à chaque fois qu'elle se trouvait à moins de 10 mètres de lui, mais il devait essayer de faire des efforts pour ne pas s'attirer les colères dévastatrice de son père qui lui aussi l'avait forcé.

Kotaro- Bien, il nous reste une heure et demi avant que ce rendez-vous ne se termine, je vous propose donc,ou vous contraint si vous préférez ce terme, de visiter le domaine en ma compagnie.

Elle hocha la tête, sachant pertinemment qu'elle n'en avait nul choix. Elle suivit alors son fiancé, tout de même curieuse de découvrir les lieux dans lesquelles il résidait.

Ils traversèrent les somptueux jardins, fleuris de milles couleurs et de milliers de plantes et fleurs toutes différentes les unes des autres. Elle adorait le contraste que cela faisait avec les murs d'un blanc pur de la demeure des Bokuto. Elle s' arrêtait sur chaque espèces ce qui avait le don d'irrité le gris qui devait interrompre sa marche.

Kotaro- Vous voudriez bien arrêter de jouer à la jardinière, j'ai des gens pour faire cela.

(T/p)- Et vous vous voudriez bien arrêter d'être si agaçant, de toute façon nous avons du temps à tuer, non ?

Kotaro- Si vous ne vous levez pas de ce pas, c'est vous que je vais tuer.

Elle fit un magnifique sourire provocateur et elle s'asseya par terre, riant au nez de l'homme.

(T/p)- Et bien, pour quelqu'un qui parlait de patience, je trouve que vous en manqué cruellement. De plus, vous voulez déjà enfreindre une de vos précieuses limites, je suis donc si "insupportable" pour vos petits nerfs, Mr. Bokuto ?

Le concerné grinça des dents avant de s'avancer d'un pas dangereux vers la femme qui ne bougeait pas. Il s'abaissa avant de placer ses deux puissantes mains sur les côtes de la fille et de la soulever avec une aisance déconcertante. Il l'a plaça sur son épaule alors que celle-ci se débattait avec fureur.

Kotaro- Je vous conseillerait d'arrêter de vous débattre autant à moins que vouliez finir la tête la première dans le lac.

La fille se calma, ne voulant pas finir trempée et malade.

Kotaro- Concernant mes précieux nerfs, je vous conseillerais de ne jamais jouer avec ceux-ci à moins de vouloir perdre votre agaçante voix, ce qui personnellement m'arrangerais particulièrement.

(T/p)- Lâchez moi espèce d'idiot de riche, narcissique, arrogant, agaçant, je vous déteste !

Kotaro- Moi aussi je vous déteste.

D'un coup de main bien placé l'homme aux yeux d'ambre heurta le postérieur de la jeune femme, qui se débattait encore plus, furieuse du geste déplacé de celui-ci. Quant à lui, il continuait sa marche, fier de son action.

(T/p)- Ceci est inacceptable, on ne traite pas une dame ainsi !

Kotaro- Vous une dame ? Je pensais que vous ne vous ne considérez pas comme telle, du moins c'est ce que vous laissez paraître. Vous n'avez rien d'une dame, si ce n'est votre visage et les deux amas de graisse et d'eaux qui se situent sur votre torse.

(T/p)- Lâchez moi !

L'homme se décida enfin à poser la jeune femme sur le sol, agacé par les plaintes incessantes de celle-ci.

Kotaro- Satisfaite ? Maintenant que vous êtes libre de vos gestes je vous invite à quitter ce domaine dans votre calèche, et de retourner chez vous.

(T/P)- Ce serait avec plaisir, narcisse.

Elle se dirigea vers son moyen de transport ne se retournant pas.

Kotaro- A dans un mois, si on ne se revoit avant bien sûr !

(T/p)- Ca ne risque pas !

Kotaro- Vous ne savez de quoi est fait le futur, chaton !

Elle détestait ce fichu surnom, elle était tout sauf un chaton. Elle ne répondit pas au provocation de l'homme, elle ne pouvait ce permettre de lui offrir ce qu'il voulait. Elle monta donc silencieusement dans sa calèche avant le cochet ne se mette en route vers sa demeure.

Kotaro les regardait s'éloigner, il était enfin serein, au calme depuis que cette effrontée était partit, il prenait du plaisir à la provoquer mais c'était fatiguant et il n'appréciait pas qu'elle lui réponde.

Il la voulait docile et courtoise, mais il doit se faire à l'idée que cela ne seras jamais possible, il devait l'accepter comme ceci, de toute façon, il n'en avait pas le choix.

Il faut croire que ce défi sera loin d'être de tout repos, mais il ne doutait pas de son charme sur les femmes alors il ne perdait pas espoir.

Il faut croire que ce défi sera loin d'être de tout repos, mais il ne doutait pas de son charme sur les femmes alors il ne perdait pas espoir

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~•Avant que tu partes•~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant