Chapitre 12

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Kotaro- Vous devriez retourner auprès de Tetsuro avant que celui-ci ne s'inquiète trop. Vous savez à quel point il vous apprécie, il vous préfère même à sa propre sa femme.

Le jeûne brun soupira conscient qu'il n'avait d'autre choix que d'y retourner et en prime de se trouver une femme. Il détestait cette idée, il n'aimait pas les femmes, il préférait de loin les hommes. Non, il préférait cet homme, Kuroo Tetsuro, il l'aimait bien plus que de façon amicale, ils étaient amants, deux âmes liées et pourtant contrainte de se cacher et de vivre leur amour dans l'ombre du mariage des deux. Jamais ils ne pourraient être heureux avec la personne qu'ils aimaient sous peine de le payer au prix de leur vie.

Il regarda alors le gris dans les yeux et celui-ci hocha la tête d'un signe approbateur pour encourager silencieusement l'amant de son meilleur ami. Kozume se résigna alors avant de s'éloigner d'un pas lourd vers l' endroit qu'il voulait tant éviter.

Le gris se retourna vers la femme qui l'attendait un peu trop sagement derrière lui. Un air qui était inconnu à la femme était ancré sur le visage fermé de Kotaro qui la regardait. Elle obervait les traits du visage de son fiancé, il était si beau que cela en était envoutant mais sa contemplation se fit interrompre par la voix dur de celui-ci.

Kotaro- Jamais plus un homme posera un doigt sur vous, j'en fais la promesse, que cela vous plaise ou non, vous m'appartenez.

La fille fronça les sourcils et fit un sourire provocateur.

(T/p)- Sachez que je n'appartiens à personne, apprenez à me mériter avant d'estimer avoir un quelconque droit sur ma personne.

Kotaro- Vous êtes ma femme, aucun homme n'a le droit de vous toucher sans mon consentement.

La colère commençait à prendre de plus en plus de place dans le coeur de Kotaro qui tentait tout de même de garder son calme pour ne pas brusquer la jeûne fille qui sortait à peine d'une crise de panique.

(T/p)- Vous n'êtes personne pour pouvoir dicter quel genre de fréquentations je dois avoir.

Cette phrase fut de trop, faisant déborder le vase de tolérance dans la tête de l'homme.

Kotaro- Je vous dicte vos fréquentations seulement pour vous protéger !

Il se rendit compte de ce qu'il venait d'admettre et de légères rougeurs apparurent sur son doux visage.

La femme écarquilla les yeux face à la révélation accidentelle du plus vieux. Elle se reprit bien vite et regarda les joues rougies de son interlocuteur qui la fit sourire.

(T/p)- Vous rougissez ? Vous le grand et fort Bokuto Kotaro ?

Kotaro- Je ne vois point de quoi parlez.

Il détourna son visage, honteux de réagir d'une tel manière devant la femme qu'il voulait inconsciemment impressionner.

Elle se mit à rire joyeusement et ce rire fit disparaître toutes formes de colère présentes en Kotaro.

Il la regardait rire, ses lèvres s'étirèrent alors en un fin sourire et son amour pour elle gagna encore un petit peu plus de place dans son coeur.

Elle leva les yeux vers son fiancé pour tomber nez à nez avec les yeux ambrés teintés d'amour de celui-ci. C'est alors qu'elle sentit rougir à son tour aux vu des yeux si profond de celui-ci.

L'homme remarqua les rougeurs de l'adolescente et se fut à son tour de la charier sur sa réaction.

Kotaro- C'est à votre tour de rougir à ce que je vois.

~•Avant que tu partes•~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant