Chapitre 17

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Le lendemain matin, le gris se réveilla doucement émergeant lentement de ce sommeil réparateur dont il avait pu bénéficier, et ce, grâce à la personne qui se trouvait actuellement dans ses bras, blottit contre son torse musclé. Il la regarda dormir avec bienveillance, passant sa main dans les cheveux maintenant court de la jeune fille.

Elle ouvrit ses paupières, clignant plusieurs fois des yeux s'habituant peu à peu à la lumière ambiante du soleil matinale. Son regard croisa celui de Kotaro, ce regard ambré et doré qu'elle admirait tant, les lèvres des deux âme-soeur s'étirèrent en magnifique sourire.

Kotaro- Bonjour demoiselle.

(T/p)- Bonjour monsieur.

Les yeux de l'homme s'étaient dirigés vers les cheveux de la femme, sa main caressant ceux-ci affectueusement.

Kotaro- J'aime beaucoup votre nouvelle coupe, quelle est la splendide et talentueuse personne qui vous à fait cette coiffure ?

Elle leva les yeux au ciel et le poussa légèrement pour pouvoir se lever avec aisance.

(T/p)- Levez-vous donc monsieur la splendide et talentueuse personne.

Il ria doucement et quitta les draps imprégnés de la douce odeur de la femme. Il se rhabilla et observa sa fiancée se préparer, les yeux brillants de cette lueur de bonheur et de cet amour ardant qui lui engourdissait le ventre à chaque que cette fille était près de lui.

(T/p)- Que regardez-vous ainsi ?

Toi, c'était toi qu'il regardait avec tant d'amour et d'admiration, c'était toi qui hantait ses pensées depuis peu, c'était toi qu'il aimait.

Kotaro- Je regarde vos cheveux, je trouve que je me suis super bien débrouillé.

Il arborait un sourire vainqueur, fier de ses prouesses, mais également fier de l'avoir comme femme.

Elle lui jeta un coussin qui se trouvait à sa portée, tirant le plus vieux de sa rêverie. Elle se mit à glousser au vu du visage perturbé de celui-ci.

(T/p)- Cessez donc de vous faire autant d'éloges, ce n'est point recommandé pour la santé des chevilles.

Kotaro- Mes chevilles sont en très bonne santé et de tailles proportionnelles, merci de vous en préoccuper.

Elle leva une nouvelles fois les yeux au ciel de manière ironique et se leva.

(T/p)- Que comptez vous faire aujourd'hui ?

Kotaro- Nous allons rendre visite à mon frère ce matin, et cette après-midi nous verrons.

La femme haussa un sourcil de manière curieuse, intriguée par l'emploi du pronoms "nous".

(T/p)- Nous ?

Kotaro- Vous et moi, je ne comptes plus vous quitter ma chère.

(T/p)- Très bien, alors allons-y.

Tout deux quittèrent la chambre, se dirigèrent vers la sortie de la demeure et s'engouffrèrent dans la splendide calèche dans laquelle ils s'installèrent l'un en face de l'autre. Ils restaient silencieux, profitant du trajet, court mais reposant.

Une fois, arrivée devant l'habitation du plus vieux, Kotaro descendit le premier et aida la jeune femme à descendre également pour continuer leur chemin et monter dans la chambre de Kotaro, occuper par son jeune frère.

Tetsuro était assis au chevet du noiraud, discutant joyeusement avec lui, ce qui fit sourire les deux amoureux qui venaient de faire apparition dans la pièce, faisant presque sursauter les deux hommes.

Tetsuro- Kotaro ! Mon bon ami ! Vous êtes enfin de retour !

Il se leva avec hâte pour aller saluer poliment son meilleur ami et le frère essaya de se redresser comme il le put, non pas sans grimacer de douleur ce qui n'échappa aux yeux de la jeune femme qui accouru vers lui pour l'aider.

Keiji- Merci beaucoup.

Il s'arrêta pour la regarder et il fut surpris de la voir avec un sourire des plus épanoui et cette coupe de cheveux. Il est vrai que la dernière fois que celui-ci avait vu cette femme fut au bal et elle n'avait pas l'air heureuse et ses cheveux était longs, comme quoi beaucoup de choses peuvent se passer en l'espace de seulement quelques jours.

(T/p)- Comment vous sentez vous ?

Cette question coupa la discussion entre Kotaro et son ami, le gris interpelé par la réponse que fournirait son cadet. Il rejoignit alors son chevet auprès de la femme et les deux le regardèrent inquiet de sa santé.

Keiji- Je me sens mieux, la douleur persiste mais cela est moins prenant que lorsque c'est arrivé.

Les deux soufflèrent, soulagés que le jeune se sente un peu mieux, la femme se leva alors tandis que son fiancé restait à parler avec son frère, elle rejoignit alors les cotés de Tetsuro.

Tetsuro- Et bien, je vois là que cette relation si conflictuelle que vous entreteniez avec Kotaro c'est améliorée, m'en voilà ravi ! En passant, j'adore votre nouveau style, les cheveux courts vous vont à merveille !

Elle rigola, peu habitué aux compliments.

(T/p)- Oui, Moniseur Bokuto est devenu...comment dire...plus docile.

Le rire claire de l'homme retentit, fier que les deux aies une relation de plus en plus saine, il ne souhaitait que le bonheur pour son meilleur ami et cette femme qu'il appréciait beaucoup même si les deux ne s'étaient pas beaucoup parler.

Tetsuro- Tant mieux pour vous dans ce cas ! Je vous souhaites tout de même du courage, il faut dire qu'il ne s'améliore pas avec le temps, c'est même tout le contraire .

Il avait dit cette phrase de sorte à ce que seule la femme puisse l'entendre mais malheureusement pour lui, le gris avait une ouïe très développée.

Kotaro- Je vous entends, imbécile.

Le jeune homme aux yeux dorés se leva et se retourna d'un air menaçant vers son ami qui lui, mit les mains au dessus de sa tête en signe de capitulation.

Un sourire amusé passa furtivement sur les lèvres de Kotaro qui regarda son frère.

Kotaro- Nous allons nous promener, toi, profites en pour te reposer, je serai bientôt de retour.

Keiji- Très bien, amusez-vous bien.

Kotaro- Merci, je t'aime petit frère, à toute à l'heure.

Le grand lui embrassa le front et la femme sourit face à ce geste remplit de tendresse entre frères. Elle regarda Tetsuro qui regardait la scène du même oeil.

Après ce moment rempli d'amour, les trois quittèrent la chambre, empruntant des chemins différents mais en prenant tout de même soin de se dire au revoir.

Les futurs mariés remontèrent alors dans leur calèche pour se diriger vers un endroit que Kotaro avait indiqué au cochet, la femme n'aillant aucune idée d'où celui-ci l'emmenait, mais elle s'en fichait, du moment qu'elle était avec Lui.

Lui et personne d'autre, elle en était à présent sûr, elle était éperdument amoureuse de cet homme, et plus rien de pourrai les séparer.

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