chapitre 8

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Tw: Coups/blessures/ sang/ lame

Non loin de la calme demeure de la jeune femme se déroulait une fête des plus modestes entre hommes de la cour. Cette réunion, si on put l'appeler ainsi était composées de cigares enfumant les plus purs des personnes, maltraitant leur sains poumons, mais également de coûteux alcools de goût et de date différentes qui faisaient l'unanimité dans les curs de chacun.

Les discussions allaient et venaient de bon train dérivant parfois sur un haussement de ton léger.

?- Alors mon bon Kotaro, à en écouter les rumeurs des femmes aux curs brisés tu vas te marier !

L'intervention redouté par l'homme aux yeux dorés fut entreprit par Atsumu, le Comte d'Inarizaki, un blond, extraverti, enjoué et arrogant qui avait tout de même une certaine notoriété auprès des femmes. Le fabuleux domaine du blond était régit par non pas un, mais deux Comte, le blond ayant un frère jumeau, lui même nommé Osamu.

Kotaro- Je n'ai point l'envie de m'étaler sur ce sujet cher Atsumu.

Atsumu- Oh allez ! Ne faites donc pas votre timide, comment est-elle ?

Le gris n'eut pas le temps de répondre quoi que ce soit à la question posée, que son meilleur ami avait déjà répliqué dans la seconde, intéressé par le sujet qui venait d'éclore.

Tetsuro- Elle est pour le moins très séduisante et atypique dans sa façon d'être !

?- Atypique ?

L'homme qui se faisait pourtant discret depuis le début de cette soirée vu son attention attiré par l'emploi mystérieux du mot "atypique". Ce fameux homme aux cheveux long et brun, n'était autre que Kozume Kenma, un ami du jeûne Tetsuro Kuroo  Il était venu d'une autre région et avait été envoyé par ces parents dans le but de se marier lui aussi. Il n'était point frians de cette idée, d'une attitude plutot calme et réservé, ce genre d'obligation l'ennuyait particulièrement.

Kotaro- Ce qu'il veut dire par là Kozume, c'est qu'elle est seulement une gamine effrontée qui la ramène un peu trop à mon goût.

Tetsuro- Vous dites ça mais je suis sûr qu'une partie de vous aime que l'on vous tiennes tête !

Cette phrase des plus contrariantes pour l'égo du jeune homme fût suivi d'un joyeux coup de coude joueur dans son épaule.

Kozume- Pour une fois qu'une dame n'est point à vos pieds, cela doit vous déstabiliser. Vous ne l'aimez pas seulement parce qu'elle échappe à votre contrôle et ça vous effraies.

Il avait raison et ça Kotaro le savait pertinemment, la seule chose que Kozume avait dis de faux était qu'il ne l'aimais pas, nan, il la détestait, et ce de toute son âme, il voulait seulement obtenir cette femme pour assouvir son besoin de contrôle et de pouvoir.

?- Moi je suis presque sûr que notre petit Kotaro est amoureux de cette fameuse femme mais que jamais il ne se l'avouera.

Kotaro- Ca ne sers à rien de venir ici pour débité de tel âneries, Osamu.

Atsumu- En tout cas, si j'était à votre place, aux vues de comment Testuro l'a décrite, je lui aurait déjà fait visiter tous les lits de la région, et pas pour dormir moi je vous le dis.

L'homme ria seul de sa propre remarque, et de ses propos déplacés. Il se stoppa néanmoins quand il sentit la pesante pression que le regard de Kotaro lui procurait.

Comment pouvait-il avoir de propos si déplacé à l'égard de sa future femme ? De sa future femme se répéta-t-il. A cette pensée le cur du gris se calma de la colère noir qu'il venait de ressentir face aux dires du blond. Peut-être qu'en effet, il ne détestait pas cette femme qu'il trouvait pourtant si insupportable.

Le silence régnait dans la pièce, les regards braqués sur le jeune homme aux pensées profondes. Il remettait alors tout en question, rien avait jamais échapper à son contrôle, pourquoi maintenant ? Pourquoi avec elle ? Rien de tout de qu'il traversait ces derniers de temps n'avaient de sens.

Kotaro n'avait jamais ressenti d'amour envers qui que ce soit, il n'en connaissais que la théorie lu dans des livres .Il ne savais pas si il aimait ou non cette femme, ce qu'il savait seulement, c'était que dès l'instant où le doux regard de sa futur épouse s'était posé sur lui à cette soirée rien d'autre n'existait, rien d'autre qu'eux. Il avait ce besoin de la savoir en sécurité, il l'a voulait rien que pour lui.

Il trouvait cela désagréable, il ne pouvait empêcher une partie de lui de détester cette femme au caractère si borné et têtu. Peut- être cela allait évolué. Il n'en savait rien, de toute manière il était convaincue que la femme qu'il commençais à aimer ne l'aimais pas en retour. Il était condamné, incapable par fierté et par peur de lui avouer la valeur de ses sentiments.

Tetsuro-...ro ! Kotaro !

Le dénommé Kotaro sursauta à l'entente brutale de son prénom, il tourna la tête, perturbé, vers son meilleur ami.

Kozume- Vous allez bien ? Vous aviez l'air ailleurs.

Le gris se racla la gorge, reprenant doucement ses esprits.

Kotaro- Oui, désolé, je suis juste un peu fatigué. Merci d'être venu ce soir mais je pense que je vais allez me reposer.

Les hommes acquiescèrent et quittèrent assez rapidement les lieux, hormis le Comte de Nekoma et son ami.

Tetsuro- Demain se déroule des festivités au grand parc de la ville, Kozume et moi seront présents, vous y serez ?

Kotaro- Probablement, merci de vous en préoccuper.

Kozume- Rien de plus normal, allez viens Tetsuro, laissons-le se reposer.

Les trois hommes se dirent au lendemain avant que les deux bruns ne quittent la grande demeure du gris.

Kotaro se dirigea vers sa chambre d'un pas lourd avant de percuter non violement son petit frère.

Il regarda celui-ci et ne fut choquer de voir le si beau visage de son cadet abimé par des coups.

Son pauvre il meurtri devenait violet et ses lèvres habituellement roses, étaient désormais tachés d'un rouge carmin, ce même rouge carmin qui s'écoulait bien trop rapidement de la plaie ouverte se trouvant sur son ventre . Son teint pâle témoignait avec assurance de la faiblesse et du manque de sang de ce dernier.

Le regard bleu marine, honteux et peiné du plus jeune se déplaça vers les yeux remplis de larmes du plus vieux, qui savait pertinemment la raison de l'état de Keiji.

C'est silencieusement mais rapidement que le gris prit avec délicatesse le bras de son petit frère afin de le placer sur ses épaules musclées, l'aidant ainsi à marcher vers la spacieuse salle de bain.

Le noiraud était à peine conscient, il se laissait porter par son grand frère. Arrivé dans la salle de bain , il se laissa choir sur le sol froid, reprenant son souffle qui auparavant était coupé.

Son repos fut de courte durée, son corps se faisant assaillir de violents pics de douleur qui le crispait au possible, coupant de nouveau son faible souffle.

L'homme se débattait intérieurement, cherchant ne serait-ce qu'une seconde de repit pour son esprit en souffrance, la douleur physique n'ayant plus le moindre effet sur la douleur mentale qu'il ressentait. Il était condamné à ressentir les deux en même temps, mais cela lui était égale, il prenait ce qu'il méritait après tout, non ? A cause de lui sa mère était décédée. Elle l'avait quittée dans ses bras impuissants, laissant son plus jeune fils, seul avec ses remords.

Ses pensées furent interrompu par les mains froide de Kotaro qui lui enlevait doucement sa chemise. Le plus grand contempla avec horreur l'étendue des blessures qu'avait reçu son pauvre petit frère, allant du petit bleue, passant par l'hématome et arrivant à l'entaille profonde au couteaux.

Les larmes lui montaient, nouant sa gorge et floutant sa vue, les mains tremblantes, il se força à se ressaisir, étant le seul à pouvoir soigner Keiji à cette heure tardive.

Il devait être celui qui sauverait une énième fois son petit frère de cette douleur lancinante qu'il endurait, il devait être le pilier qui maintenait la vie de son père et de son frère.

~•Avant que tu partes•~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant