Chapitre 20 ❝Sound of the drums make me going crazy❞

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⫯ ❝Le son de la batterie me rend fou❞

S'était le midi, Lucien avait voulu manger avec Wanli aujourd'hui et Adé avait une récupération de math, donc j'étais seul.

Je marchais dans les couloirs du collège, regardant les quelques dessins faits par les élèves en cours d'art accrochés aux murs. Quelques cadres représentant les finissants des années précédentes étaient aussi mis un peu partout.

J'emprunte une partie de l'établissement séparé de celui des cours, où je devais passer par l'extérieur.

Là-bas, plusieurs élèves bavardaient dans les couloirs, la plupart était plus grands que moi.

Ce fut alors que j'entendis une musique.

Une douce mélodie provenant d'une salle. Du piano. Je suivis le son jusqu'à arriver devant une porte et je colle mon oreille à cette dernière.

La musique était douce et en même temps triste, je ne la reconnais pas, surement que c'était une composition de la personne qui y jouait. Cette dernière avait un talent inné, chaque son que faisaient les touches du piano était calculé et bien posé.

Une fausse note. Un râle. La personne s'arrête.

J'ouvris légèrement la porte, curieux de savoir qui était la personne si talentueuse qui se cachait dans cette salle.

Je m'arrête immédiatement dans mon élan. Mon visage se décompose quand je vois la personne.

"Aitor, demi-tour immédiat. DEMI-TOUR IMMÉDIAT !!"

Alors que j'allais écouter la petite voix dans ma tête et partir de cet endroit sur le champ, la personne parle :

-Aitor... tu peux rester une minute s'il te plait ?

Je grimace en me tournant lentement vers M. Caniche.

Il me regarde, un air triste sur le visage.

-Écoutes, je suis vraiment désolé pour l'autre jour, je savais pas que ce que tu vivais était si grave... Je t'assure que je sais pas ce qui m'as pris de te traiter de la sorte mais je le referais plus, promis.

-Juste, arrêtes. J'en ai ras-le-bol de vos excuses à deux balles. Vous prétendez tous compatir avec moi alors que vous vous en foutez royalement de ma gueule.

J'allais repartir mais Riccardo me retient encore une fois.

-Aitor, s'il te plait... Je sais pas comment me faire pardonner mais s'il te plait, accepte mes excuses.

Je me mordis la lèvre inférieure. Peut-être devrais-je lui laisser une seconde chance ? il paraissait sincère, après tout...

-C'est bon... je te pardonne.

Un sourire illumine son visage.

-C'est vrai ?!

-Non, je viens simplement de dire que je te pardonne, c'est pas vrai. J'ironise en reniflant.

Il me serre dans ses bras.

MAYDAY, MAYDAY !! LE CANICHE À FAIT PREUVE DE TACTILITÉ ! DÉCLENCHEMENT DE L'AUTO-DÉFENSE !!

-Bon c'est bon les câlins ! Je le repousse d'une main sur le visage.

Il ricana avant de s'asseoir sur une chaise.

Je regarde la salle de musique autour de moi. C'était le bloc de musique, c'est pour ça qu'il était différent des autres endroits de l'établissement.

Mon ange GabrielOù les histoires vivent. Découvrez maintenant