Chapitre 79 ❝Farewell❞

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⫯ ❝Adieu❞

-Aitor, réveilles-toi. La voix de Fey me ramène à la réalité alors que je battais des paupières.

Me redressant, je constate que j'étais plus à l'intérieur de la maison mais dans le jardin, cachait avec Fey derrière des petits buissons.

Je me relève et voulu repartir à la maison rejoindre ma mère que le garçon aux cheveux verts pomme me ramène vers lui.

-Tu ne peux pas repartir. Il chuchote en pointant du doigt la fenêtre de ma chambre, où je vis un petit garçon aux cheveux turquoise la l'ouvrir et entrer à l'intérieur depuis l'extérieur après avoir emprunté une petite échelle collée au mur.

-Mais c'est moi... Je murmure.

-Exactement, et tu as repris ton apparence normale. Si tu y retournes, tu créeras un bouleversement temporel et le cours prochain de l'histoire changera complètement.

Je continue de fixer la fenêtre où le moi du passé venait de passé. Je me rappelle que je faisais souvent ça quand j'étais petit, fuguer la nuit et revenir en passant par l'extérieur de ma chambre pour ne pas être vu ou entendu.

-Je dois y retourner. Je finis par lâcher en tentant une nouvelle fois de partir.

-Aitor ! y retourner ne ramènera pas à la vie ta mère et ne changera rien à part ta disparition complète dans les limbes du temps !

Je me tourne vers lui, ne comprenant pas où il voulait en venir.

-Si tu croises ton toi du passé, vous créerez une réalité temporel alternée et vous deux serait complètement éradiqué de l'histoire.

Les larmes me remplissaient les yeux alors que je fixais le sol.

-Mais je veux revoir maman...

-Je sais Aitor, mais tu peux pas... Allez viens, on retourne à la maison...



Le transporteur temporel n'avait comme seul bruit le son de mes reniflements alors que je retenais difficilement mes sanglots.

Je vis Fey se tournait vers moi alors que j'étais assis à l'arrière du bus. Je ne pris pas la peine de me tourner vers lui.

-On est arrivé à Raimon. Dit calmement Wunderbar alors qu'il posait le transporteur temporel devant le club de foot du collège.

Fey marche jusqu'à moi et me sourit alors que j'essuyais les larmes qui mouillaient mon visage.

-Aller, viens.

Je me lève et quitte d'un pas lourd le bus, laissant l'adolescent seul derrière moi. 

Mon ange GabrielOù les histoires vivent. Découvrez maintenant