Chapitre 16 ❝Are you okay ?❞

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⫯ ❝Est ce que tu vas bien ?❞

Le lendemain, je n'étais pas parti à l'école. J'osais pas croisé le regard des autres membres de l'équipe sur moi. Pas après ce qui s'est passé hier en tout cas.

Lucien, Arion et Adé m'avaient envoyés plusieurs messages mais j'en avais répondu à aucun ni même pris la peine de les lire.

Pendant toute la journée, j'étais allongé sur l'un des sofas du salon de la maison des Olsen, réfléchissant tranquillement à ce qui s'était passé la veille.

J'arrive pas à croire qu'on avait réussi aussi facilement à détruire la barrière que je m'étais soigneusement construite et caché dedans pour que personne n'arrive à savoir ce que je vis.

Je soupire en regardant le plafond.

Que se passerait-il si un des joueurs de l'équipe partait parler à un adulte de ce que j'avais dit ?

Je me tourne vers le dossier du sofa, tentant d'effacer ce genre de pensées négatives de la tête.

Le bon point est peut-être que Riccardo me traiterait mieux.

Le mauvais point est peut-être que Riccardo me traiterait d'une manière pire qu'avant.

Je me lève finalement, quitte le salon, monte les escaliers et me dirige lentement dans la grande salle de bain.

Je regarde mes cheveux en bataille et me décide à ouvrir un tiroir et prendre un peigne, commençant silencieusement à arranger mes mèches turquoises.

Ce fut alors que j'entendis une personne sonnée à la porte de la maison.

Je fronce les sourcils. Qui ça pouvait être ? Les Olsen ne sont pas là, on n'est pas censé recevoir de la visite...

Ce fut alors que, armé d'un sèche-cheveux je sortis sur la pointe des pieds de la salle de bain et descendit les escaliers.

Une nouvelle sonnerie de la part de l'inconnue.

Je marche lentement vers la porte, tremblant légèrement.

Je sursaute violemment quand j'entends mon téléphone sonner. Alors que je me tournais vers lui, les yeux écarquillés par la peur, mon moi intérieur se décide à faire le genre de travail que très peu de personne ont le don de réussir sur moi : m'énerver.

"Bouge tes fesses et pars décrocher ce téléphone avant que je te fracasse la gueule contre ce mur."

Ta gueule.

Je pris d'une main tremblante mon téléphone et décroche.

-A-allo... ?

"-Ouvre cette porte."

J'ai failli lâcher mon téléphone. Et si c'était un criminel qui voulait cambrioler la maison... ? et si c'était la police... ? et si c'était...

"Oh mais quel trouillard."

Un mot et j'te jure que tu vas le regretter p'tit con.

"Si je le regrette, logiquement tu vas le regretter plus que moi."

-C-c'est qui ? Je demande oubliant le con qui me sers "d'ange gardien".

"-Une fille qui veut te botter le cul."

Une fille ? qui veut me botter le cul ? La personne qui venait de parler semblait avoir donné une réponse sarcastique mais je pense que c'était juste elle qui parlait comme ça.

Mon ange GabrielOù les histoires vivent. Découvrez maintenant