Mon ange Gabriel

Chapitre 3 ❝A funny fool boy❞

⫯ ❝A funny fool boy❞

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Je me regardais devant le miroir de la salle de bain. Armé d'une brosse à cheveux, j'étais en plein chevaleresque combat contre mes cheveux, qui ne voulait guère ce cédait à mon règne et par conséquent, s'arranger.

J'ai beaucoup trop lu les Chevaliers d'Émeraude, j'en deviens fou...

La maison était vide (yeah !) personne pour me dire quoi faire, personne pour m'insulter, personne pour prendre la porte de la salle de bain pour une batterie et, pour cela dire, la tambourinait de toute ses forces en me hurlant que si je ne sortais pas d'ici j'allais avoir une proche conversation avec la batte de baseball sagement posait à côté du bureau de M. Olsen.

Je pouvais passer tout mon temps dans la salle de bain !

Pendant que je continué mon dur combat contre mes cheveux - qui semblait s'être allié avec un nouveau ennemi : l'électricité statique - mes yeux se posèrent, regardant à travers la glace, sur le magnifique œil au beurre noir qui avait pris place sur ma pommette droite.

Alors que j'allais mettre le coup final avec ma brosse à cheveux et achever ses derniers, elle se prit dans un nœud et, poussant un petit gémissement de douleur, je jetai mon arme contre le carrelage, m'avouant vaincu.

Comment les filles font-elles ?!

J'eu une soudaine pensée pour la fill- le gars d'hier. Ouais, la- le pauvre. J'ai de la peine pour el- lui.

Je me reconcentra sur mon magnifique œil au beurre noir.

-Alors mon petit Aito', comment vas-tu arrangé ce magnifique désastre ? Je chante pour moi-même.

"Cherche dans les tiroirs, crétin."

Tu as une cervelle ?

"Non. Et par conséquent toi non plus."

Pas faux...

Oui, il m'arrive de me parler à moi-même. Trop narcissique je suppose. Oui, je m'aime. Je suis follement amoureux de moi d'où la raison pour laquelle je suis dans cette salle de bain depuis plus d'une heure.

Je cherchai dans les tiroirs de la salle de bain et trouve une trousse de toilettes roses pastelle.

Je l'ouvris pour trouver une quantité un-calculé de maquillage.

Oh tu as touché le jackpot Aito'...

Je pourrais jeter tout ce maquillage à la poubelle et faire pleurer cette peste d'Aline. Elle le mérite.

Mais j'ai pas trop le temps pour ça. Dans trente minutes les cours commences, je dois faire vite.

Alors, rapidement, je sortis du fond de teint un peu foncé pris la sorte de... plume... l'épousseta dans la poudre avant d'en étaler délicatement sur mon bleu, pour éviter de me faire mal.

Au bout d'un moment, la blessure a disparu, mais ça se voyait clairement que j'ai mis du maquillage...

Je soupire avant de sortir de la salle de bain, dans mon uniforme, mes cheveux encore mal coiffés, je prends mon sac-à-dos, passe les lanières sur mes épaules et sort de la maison.

J'entame le chemin vers l'école mais une voix, derrière moi, me fait pousser un profond soupir et me tourné vers la personne qui venait de m'appeler.

Adé... génial...

Je souris, faisant mine d'être content - ce qui était tout sauf le cas - et il me rendit mon sourire.

-On fait le chemin ensembleeee ?

-Ben puisque j'ai pas le choix...

-Coool ! t'as fais quoi hier ?

J'ai cuisiné. J'ai fait la vaisselle. J'ai eu une conversation marrante avec Mlle. La batte de baseball. J'ai fait mes devoirs. J'ai pleuré comme une meuf parce que mon œil me faisait trop mal mais pleurer me faisait encore plus mal alors j'ai ri mais rire à fini par me faire mal à la mâchoire alors j'ai crié mais crié m'a forcé à avoir une autre conversation avec Mlle. La batte de baseball alors j'ai arrêté. Puis je me suis endormi.

-J'ai regardé la série Monk.

-Ooooh tu aimes le policier ?

Mais nan cretinos ! Je déteste le policier !

-Oui.

Il m'avait souri de toutes ses dents.

-Et toi t'as fait quoi hier ?

Aaah ! mais Aitor ! pourquoi tu as demandé ça ?! il va parler encore plus maintenant et va croire que tu t'intéresses à lui !

Méchant Aitor !

-J'ai pêché !

Sympa la vie.

-Ah et t'as pêché quoi ?

-J'ai cru que tu me le demanderais jamais !

Il m'avait sourit.

Je l'avais regardé.

Les minutes passèrent.

Il ne répondit toujours pas.

-Alors ? t'as pêché quoi ?

-Mais je t'ai pas répondu ?

Je me gratte l'oreille à l'aide de mon auriculaire.

-Non. Pas du tout.

-Ah bah sûrement un autre oublie mental !

-Euh ok.

Arrivé au collège, il avait encore oublié ma question.

Je vais vraiment devoir être avec ce sur-con toute l'année ?

Le gars ne se rappelle même pas de ce qu'il a dit une nano-seconde auparavant !

Et dire que le poisson ça rend intelligent...