Chapitre 89 ❝Body swap❞

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⫯ ❝Échange de corps❞

Wunderbar nous avait regardé, Gabi et moi, l'air de ce demandé pour nos deux auras n'avaient pas fusionner ensemble à la place qu'elles changent d'enveloppe corporelle.

-Ne vous inquiétez pas ! je règle immédiatement le problème !

-Wunderbar, je pense qu'en faisant tomber un des pistolets, vous l'avez quelque peu endommagé... mieux vaut éviter de mauvaises surprises et attendre de voir que c'est sécuritaire avant de se précipiter Intervient Fey.

L'ourson ne fait pas attention à lui, et s'avance vers nous, les pistolets dans les pattes.

Mais alors qu'il s'approchait, il ne vit pas un caillou à ses pieds et glissa sur ce dernier, tombant directement sur le drôle de réacteur connecté au pistolet Mixi-Max qu'il a sur le dos.

Un craquement se fit entendre provenant de la machine, alors que de la fumée sortait d'une ouverture qui venait de prendre vie.

Je regarde effaré la machine, priant silencieusement pour qu'elle ne se soit pas brisé.

Wunderbar se relève à la hâte et repointe les pistolets sur Gabi et moi.

-Tout va bien !

Quand il voulut tirer, un tout petit éclair s'échappa de la pointe des objets.

Fey regarde l'ours en fronçant les sourcils, alors que ce dernier pointait un des pistolets proche de son visage, pour voir la cause du problème.

Un éclair, beaucoup plus fort que le précédent, sortit et s'abattit sur son visage, lui arrachant un cri mêlé de douleur et de surprise.

-Bon bah, il est brisé. Dit Riccardo, mine de rien.

Gabi pousse un cri pire que celui de tout à l'heure - je crie vraiment comme ça, moi ? - alors que je me recroqueville sur moi-même, allongé au sol.

-Tout va bien ce passé, Totor... tout va bien se passé... tu vas revoir ton corps chéri... oui, voilà... tu vas bientôt le revoir... tout va... NON RIEN NE VA BIEN CE PASSÉ !!!

Les autres membres de l'équipe nous regardaient avec pitié, alors que Wunderbar déclarait officiellement que les pistolets Mixi-Max étaient cassés.

Nouveau hurlement de la part de Gabi.

Même dans un corps de garçon il a des cris de fillettes...

Attendez une seconde...

Je me releva subitement, toute mon angoisse volatilisée d'un coup.

-Mais oui ! maintenant je pourrais avoir la preuve que Gabi est une fille !

Et alors que je me levais, courant en direction des toilettes, Gabi semble revenir à lui et me rattrape, tire une de mes couettes et me fait tomber au sol.

Je lâche un grognement de douleur en lui lançant un regard noir.

-Stooooop !!

-Ta gueule Riccardo, c'est en partie de ta faute si on est comme ça ! Je m'écris à l'intention de brun.

-Ma faute ? Comment ça ma faute ?!

-C'est toi qui a eu l'idée de faire un Mixi-Max entre Gabi et moi !

-Mais c'est Ryoma qui a l'idée de faire des Mixi-Max !

Le concerné était en pleine dispute avec Jade.

-Gabi, Aitor, j'ai le malheur de vous annoncer que vous devriez vivre dans le corps de l'autre jusqu'à ce qu'on remédie à ce problème, Fey et moi. Déclare Wunderbar.

Il dit être désolé, mais son sourire disait tout le contraire.

Je lâche un petit gémissement, alors que Gabi se contentait de fixer le sol, tentant de se calmer.



-Partir chez vous ne sera pas vraiment intelligent, donc, autant rester chez moi jusqu'à ce que la tempête passe. Dit Riccardo en ouvrant la porte de son manoir, nous laissons entrer.

-C'est la moindre des choses que tu puisses faire. Je répondis en reniflant.

Il m'ignore et monte dans la chambre, alors que Gabi et moi le suivons.

-Je ne peux pas laisser ma famille seule, qui sait ce que les enfants feront... Murmure le rosé.

-La fin du monde, voilà ce qu'ils causeront. Soupire Riccardo.

-Tu n'exagères pas un peu ? Je demande en haussant un sourcil.

-Pantoute, au contraire.

Je roule des yeux en rentrant dans sa chambre.

-Je suis le seul à trouver vraiment embarrassant de devoir partir aux toilettes ? parce que là, j'ai vraiment une envie pressante. Dit Gabi.

Je rougis avant de le pointer du doigt.

-OSES PARTIR AU TOILETTES ET JE TE FERAIS VIVRE UN VÉRITABLE CAUCHEMAR !!

Il cligne à plusieurs reprises des paupières.

-Alors je fais comment ?

-Tu te retiens !

-Et pendant combien de temps ?

-Jusqu'à ce que tu retrouves ton corps !

-Au pire je pars à Raimon, pisse dans ton froc et t'humilie graduellement devant une centaine d'élèves.

J'ouvris la bouche pour dire quelque chose mais la referma aussitôt.

-Tu me promets de te cacher les yeux ?

-Mouais, si j'en ai envi.

-TU ME PROMET ?!

-Ok, ok ! ça va ! je te promets !

Je hoche la tête alors qu'il partait en courant en direction des toilettes.

-Tout une affaire pour ça... bon sang. Vous êtes tout les deux complètement cons.

-Riccardo, je te jure que si tu ne la fermes pas, c'est avec des points de sutures que tes lèvres vont être collées.

Il ne pipe pas un mot jusqu'à la fin de la soirée. 

Mon ange GabrielOù les histoires vivent. Découvrez maintenant