Chapitre 39 ❝Better life❞

186 17 23
                                    

⫯ ❝Meilleure vie❞

Gabi était parti aux environs de seize heures, et Riccardo était resté un petit moment avec moi jusqu'à ce qu' une infirmière - que je présumais être la fameuse infirmière Travis - l'avait sortie de la chambre littéralement en lui tirant les oreilles.

J'imagine qu'il n'avait pas le droit de sortir de sa chambre.

La nuit n'avait pas été facile, les analgésiques qu'on m'avait donné m'avaient donné une forte migraine pendant les trois premières heures et m'avaient empêché de prendre toutes mes heures de sommeil.

Et on appelle ça un médicament contre la douleur...

Ce matin, j'avais bien voulu dormir jusqu'à midi, même plus tard pour récupérer de la veille, mais faut croire que dans les hôpitaux, ton temps de sommeil n'est pas à ton control : à sept heures du matin, une infirmière m'a réveillé juste pour me prendre une prise de sang.

Je n'ai pas pu me rendormir par la suite, bien sûr.

À dix heures, la porte de la chambre s'ouvrit sur un Lucien complètement paniqué et un Adé semblant soulagé.

-Aitor ! pourquoi tu nous as pas appelé ?! on t'avait dit que si tu avais un problème, tu nous appelles tout de suite ! S'était exclamé Lucien en accourant vers moi.

-Je vais bien, merci de demander, et toi ? J'ironise, un petit sourire en coin.

Le violet boude en partant s'asseoir sur une chaise de la chambre.

Adé sourit avant de s'asseoir à son tour.

-Du coup, ça va ? Demanda-t-il.

-On s'est vraiment inquiété... Rajoute Lucien.

-Ça va, vous n'avez pas eu besoin de vous inquiéter !

Je savais que Lucien ne me croyait pas, mais Adé oui, vu son regard soulagé.

Ils ont passé le reste de la matinée avec moi, jusqu'à ce que le temps des visites soit terminé.

Alors qu'Adé quittait la chambre en me saluant et me disant de prendre soin de moi, Lucien se tourne vers moi, l'air sérieux.

-Si tu veux me parler, fais-le, je saurais comment t'aider. Je sais que tu as besoin d'aide.

J'avais pas compris le message qu'il voulait faire passer, mais j'avais rien dis.

Le lendemain, j'avais pu sortir de l'hôpital.

J'avais certainement pas envi de retourner chez ces cons, mais j'avais pas le choix.

Bien sûr, je m'attendais pas à les voir à l'extérieur de l'hôpital en train de m'attendre. J'ai dû marcher jusqu'à la maison.

Arriver là-bas, j'avais directement eu le plus beau accueil qu'on puisse avoir :

-Espèce de sale morveux, va directement préparer à manger et tu rentres dans ta chambre que je vois plus ta face de chien ici !

J'avais soupiré avant de me mettre au travail.

Il était dix-huit heures quand on a sonné à la porte.

Mme Olsen me regarde froidement alors que je passe le balai dans le salon.

-Va ouvrir. Tout de suite.

J'arrête mon travail pour partir faire ce qu'elle m'a demandé, sans rechigner.

Mon ange GabrielOù les histoires vivent. Découvrez maintenant