Ch.1 INTRODUCTION

872 41 7
                                    

Il est tard, il y a peu de monde aujourd'hui, nous sommes au maximum une dizaine. Ça empeste, je déteste prendre le métro mais je suis bien obligée, faire les courses pour ma mère à 15 ans et aussi tard c'est vraiment pas pratique.
Les lumières s'éteignent, se rallument, puis s'éteignent à nouveau. Et enfin se rallume après quelques secondes dans le noir total. Tout les passagers regarde le plafond, certains ont un peu peur, d'autres non. Un message du conducteur retentit :
"Chers passagers veuillez nous excusez pour ces......"
Grésillements, des cris étouffés, puis des bruits des chaire arrachée.
Quelle mauvaise blague, nous ne sommes pas le 1er avril pourtant. Le métro s'arrête enfin à une station. Une femme tape à la porte, elle veut sortir d'ici, elle a l'air d'avoir peur. Rien ne se passe. Soudain toutes les lumières s'éteignent. Laissant un silence oppressant dans le wagon. Un garçon d'a peu près mon âge utilise la torche de son portable. Il éclaire les vitres du wagon et là, un troupeau d'une quinzaine de chose gratte les vitres en grognant. Des femmes hurlent. Ce sont des "morts vivants" ? J'ai beau avoir regardée The Walking Dead je ne pensais pas en rencontrer un jour.
Je suis sûrement en train de rêver après avoir fait une autre nuit blanche devant diverses séries. Je soupire puis je ris aux éclats, si je suis dans un rêve je peux bien m'amuser un peu non ?
Alors que j'étais plongée dans mes pensées vis à vis de mes futures actions héroïques les portes cèdent, et ces choses grognantes pénètrent dans le wagon. Tout le monde se met à hurler, je n'ai jamais fait un rêve aussi cool ! Je me met alors à courir vers la porte où il y a le moins de morts vivants. Je leur échappe et je m'étonne moi même de ma rapidité !
Mais soudain, je vois la femme peureuse se faire dévorer, ils arrachent sa chaire, elle hurle comme elle peut.
Je me rends lors compte que ce n'est pas un rêve. Et que le fait que je sois encore en vie est un réel coup de chance.
Il faut vite que je rentre à la maison.

La Fin Du MondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant