La Chaleur De La Flamme

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Alors, le père de famille rentre en courant chez lui, poussé par l'adrénaline et la hâte de voir sa vie bientôt transformée.
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- Hagoromo, te voilà enfin !

Azula attendait son mari ,debout devant leur propriété. Il n'était pas si tard que ça mais la jeune femme se faisait un sang d'encre à l'idée de ne pas voir arriver son bien-aimé.
Haletant, suite à sa course, il prend sa femme dans ses bras et tous deux entrent dans la demeure.

- Excuse-moi Azula, le temps est passé si vite chez Fushin !
- Mon amour, tu sais que je ne peux plus fermer l'oeil si je ne t'ai pas à mes côtés.

Hagoromo en rigolant :

- Oh, mais ne sois pas dramatique, qu'est-ce que tu ferais si je mourrais demain ?
- Ne te moque pas de moi abruti ! Tu sais bien que tout ce qui m'importe c'est que tu sois présent pour ma fille. Je ne veux pas qu'elle passe par les mêmes soucis que moi.
- Oui je sais, mais avoue quand même que tu as toujours peur d'être seule.
- Non c'est faux. Je souhaite juste que rien ne t'arrive.

En entendant ces mots, Hagoromo repense au démon et à la proposition du pourfendeur.

- Azula, je dois t'annoncer une chose importante.
- Laquelle ?
- ...euh, non. Je t'en parlerai demain d'accord ?
...

Le lendemain, Hagoromo et sa femme se posent dans une pièce pour discuter.
L'homme lui raconte ce qu'il lui est arrivé la veille: la prise du raccourci, l'apparition du démon et son sauvetage par le pourfendeur à la lame rouge. À la fin de son discours la femme est étonnée et perplexe.

- Alors tu as failli mourir et tu ne m'as rien dis jusqu'à maintenant ? En plus tu t'es moqué de moi parce que je me suis inquiétée !
- C'est vrai, tu as raison mais ce n'était pas la peine de te raconter ça à ce moment-là. On était tous les deux fatigués et puis je pensais que tu ne me croirais pas.

Azula baisse le regard puis relève subitement la tête.

- Hagoromo... Je suis désolée de ce qui t'est arrivé. On fera attention à ne plus sortir de chez nous la nuit tombée. Tu devrais retourner au travail maintenant.
- Je n'ai plus de travail.
- Quoi ? Mais tu y es allé ce matin !
- Oui, pour déposer ma démission. Je veux être pourfendeur de démon Azula.

Son épouse est bouche bée mais refuse de le croire.

- Chéri, si c'est une blague, elle n'est pas drôle ! Ne me dis pas que tu vas tout plaquer pour devenir un vulgaire pourfendeur de démon ! Tu as tous ce qu'il te faut ici, pourquoi te jeter dans l'inconnu ?
- Ma chère, tu ne comprends pas. Oui j'ai tout mais je ne suis pas épanoui, du moins pas complètement. Je ne sers à rien au gens, j'ai besoin d'aider les autres. Ça a toujours été mon rêve et tu le sais.

Azula se lève et se mets à rire. Un rire jaune.

- Tu peux aider les gens d'une multitude de manières Hagoromo et ni moi, ni toi, ni personne ne sais grand-chose à propos de tes sois-disant pourfendeurs de démon.

L'homme se lève à son tour

- C'est le cas pour une bonne raison ! Le pourfendeur d'hier m'as sauvé la vie en tuant un démon mais ma mère n'as pas eu cette chance.
- Comment ?!
- Ma mère à été assassinée par un démon Azula. Tu comprends que je ne pourrais plus jamais vivre sur cette terre sans rien faire pour participer à l'éradication de ces créatures dites fictives ?

Hagoromo lui explique ensuite que le pourfendeur de la veille lui à proposé de commencer son entraînement dès demain et qu'il lui a laissé 48h pour réfléchir.
La femme se mets à pleurer et crier:

- Ne me fais pas ça ! Je ne veux pas être abandonnée ! Pas encore ! Tous les hommes que j'ai connu m'on laissé, m'on trahi. Tu sais tout ça, tu as une fille..., tu n'as pas le droit !
- Je reviendrais après mon entraînement promis ! On se reverra souvent. Il a sans doute une famille aussi, le pourfendeurs d'hier.
Je ne sais rien de ce qui m'attend quoique l'entraînement sera sûrement dur...mais je ferai tout pour rentrer au plus vite, promis juré.

La jeune femme se calme et reprend ses esprits.
...

Le soir, Hagoromo passe dire bonne nuit à sa fille. Il lui dit qu'il partira pour quelques semaines et qu'elle ne le verrait plus pendant un petit temps. Il lui dit qu'il l'aime très fort et lui écrira des lettres.

Lorsque le soleil se lève, l'homme est déjà en marche vers le mont Hyūga.

FIN DU FLASHBACK