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Lorsque le soleil se lève, l'homme est déjà en marche vers le mont Hyūga.

FIN DU FLASHBACK
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Azula, verse une larme. Sa fille l'observe, confuse.

- Dans la lettre papa m'a tout raconté et m'a expliqué qu'il a toujours pensé à nous.
Il paraît qu'il est même revenu à la maison mais que tu l'as chassé !, s'insurge l'adolescente.
-1 an, Fuyumi. Il a prit une année entière pour m'envoyer sa première lettre ! Et ce n'est que l'année suivante qu'il s'est pointé à la maison avec sa minuscule paye.
Avant, notre commerce n'était que peu connu, c'est le métier de ton père qui nous mettait le plus à l'abri. J'ai eu beaucoup de mal à supporter son absence mentalement et tu ne le pense peut-être pas mais je sais que j'ai un problème.
J'ai une dépendance affective, je suis continuellement à fleur de peau, j'ai des épisode de dépression, je fais des crises de nerfs. Ce n'est pas nouveau, il le savait et s'est quand même éloigné de moi.
-... Et donc, vous considérez tout cela comme de l'abandon ?
- C'est... c'est cela.

La mère sèche ses larmes et dit à sa fille d'une voix ferme:

- Maintenant les choses tournent bien pour nous. Ton père n'a plus rien à faire dans nos vies puisse qu'il a choisi de partir. Maintenant que tu sais tout, oublions le pour de bon.
-Bien mère.

Pensive, Fuyumi ouvre la fenêtre et commence à contempler le ciel bleu du printemps. Sa mère lui a révélé la vérité. Pourtant elle ne sait toujours pas qui a raison dans l'histoire ou même si il y existe un camp à prendre. Toutefois elle n'est pas naïve, les personnes mentalement instables ont parfois difficile à rester lucide et prendre de bonnes décisions.

QUELQUES MOIS PLUS TARD

La renommée de la boutique a augmenté. De plus en plus de bourgeoises achètent leurs accessoires chez Azula.

Ce soir, Azula et sa fille sont invitées chez une grande couturière. Toutes deux arborent donc, leur plus beau kimono et ornent leurs cheveux de peignes et de pinces fleuries.
Une calèche vient les prendre pour les acheminer vers l'immense demeure de la couturière.

Fuyumi n'a jamais pris de train ni visité une autre ville. Elle a le regard scotchée au 5 centimètres de sol perceptibles avec sa lampe à huile. La jeune fille fini par avoir le tournis mais juste quand celui-ci s'en va, elle est projetée dans les airs dans un grand fracas. Des cris déchirent le silence, son instinct prend le dessus et avec une vitesse phénoménale elle fuit le drame.

Lorsque le bruit à cessé, Fuyumi tente de retrouver son chemin vers la calèche. Au loin elle aperçoit une petite lumière. Elle a tellement peur qu'elle tremble et feint de s'effondrer à chaque pas. La lumière est toute proche à présent et une voix s'élève:

- Y a quelqu'un par ici ? J'entends une respiration.

Une voix calme mais tremblante lui répond.

- Oui, il y a quelqu'un.

La lumière s'avance encore jusqu'à arriver en face de la jeune fille. Devant Fuyumi se dresse une petite personne dont on ne voit que les yeux.

- Ça va ? Vous étiez dans la calèche vous aussi ?, demander la petite voix.

Fuyumi n'a pas le temps de répondre, elle vient de s'évanouir.

La Chaleur  De La  FlammeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant