L'espoir est de retour

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Pdv extérieur:

Le pardon. Ce qu'Erza et Natsu attendaient depuis une semaine déjà leur avait été accordé. Lucy leur avait pardonner. Ils n'en revenaient pas. Avaient-ils bien entendu? Était-ce la réalité? Ils n'en savaient rien. Le seul fait que Lucy leur ai dit "Je vous pardonne" les avait rempli de tant de sentiments à la fois qu'ils étaient paralysés. Il ressentaient de la peur, celle de comprendre qu'ils avaient imaginé cette scène. Ils ressentaient de la joie, celle de pouvoir enfin prendre Lucy dans leurs bras, de pouvoir la voire sourire à nouveau, même s'il y avait beaucoup de chemin pour y arriver. Ils ressentaient de la surprise, celle de voir que Lucy avait si rapidement accordé son pardon, alors que tout semblait perdu depuis le début.

Lucy, de son côté, se sentait mal. Elle les regardait. Ils ne répondaient pas. Pourquoi? Elle veniat de faire le premier pas. Elle avait l'impression que tous ces efforts accomplis pour aller vers eux ne servaient à rien, car au final, ils restaient tous les deux là, plantés sur leur chaises à la regarder avec des yeux ronds. Pourquoi faut-il que les choses tournent toujours aussi mal? Pourquoi ne réagissaient-ils pas? Elle était venue vers eux, mais de leur côté, ils ne faisaient rien pour aller vers elle.

Lucy partie, les larmes aux yeux. La guilde était restée silencieuse, ils regardaient la scène avec beaucoup d'attention. Mais en voyant que Lucy partait, ils furent déçus. Pourquoi? Pour deux raisons, très simples: d'abord, ils trouvaient déplorable le comportement de Natsu et Erza, eux qui attendaient depuis si longtemps d'obtenir le pardon de Lucy, ils ne réagissaient pas. De plus, ils avaient tout de même espérer que Lucy leur pardonnerait aussi. Ils savaient tout autant que le mage de feu et la reine des fées qu'ils avaient profondément blesser Lucy. Ils n'avaient pourtant rien fait pour obtenir son pardon, pourrait on croire. C'est faux. Ils avaient juste compris qu'il ne servait à rien de brusquer Lucy encore plus qu'elle ne l'était déjà. Après tout, eux aussi se considéraient comme la famille de Lucy. Cependant, l'espoir avait aussi frappé à leur porte, car Lucy se retourna et croisa le regard de chacun des mages. Même si sa phrase étaient prononcée dans un faible murmure, ils avaient compris.

Lucy: Je vous pardonne aussi.

Natsu et Erza n'avaient toujours pas bougé, statiques comme des pierres. Tous les mages sautèrent de joie. Ils voulurent tous aller embrasser Lucy, lui dire à quel point ils étaient heureux d'entendre cette nouvelle. Ils se dirigèrent vers elle. Mais comprirent assez vite qu'elle ne voulait pas encore les embrasser et les serrer dans ses bras. C'était trop tôt pour elle. Elle avait pardonnée, mais il ne fallait pas aller trop vite, sinon les choses n'évolueraient jamais.

Lucy: Je suis désolée, mais je ne peux pas, pas tout de suite, c'est trop tôt. Je fais des efforts, autant que possible, mais je ne pas effacer cette douleur en un claquement de doigt. Alors je vous demanderais juste une chose. Respectez mon choix. Je ne veux pas aller trop vite, j'a besoin de me reconstruire, mais si je me dépêche, je ne tarderais pas à m'écrouler de nouveau.

Grey: On comprend. On devrait d'ailleurs s'excuser. On aurait du comprendre que tu voudrais prendre ton temps. C'est tout à fait normal. Sache qu'aucun de nous ne te forceras, tu peux en être sûre et certaine.

Mirajane: Je n'aime pas trop que Grey présente des excuses à ma place. Il a raison, mais je ne me sentirais pas bien si je ne te les présentais pas moi même, de vive voix. Alors je suis désolée. Désolée que tu ais due grandir seule, désolée que tu ais souffert, désolée de ne pas avoir été là tout simplement. Mais désormais, je ne te quitterais plus. Tu mérites d'être heureuse, et comme tous les autres membres de la guilde, je me dévouerais corps et âme pour que de nouveau tu sois envahie de joie et de bonheur.

Makarov: Mon enfant. Je ne pourrais pas mieux m'exprimer que Mirajane et Grey, parce qu'ils ont tout dit. Comprends bien que dès aujourd'hui, tu as une famille sur qui tu pourras toujours compter, qui ne t'abandonneras jamais. Ne te retiens plus, tu peux tout nous dire: tes joies, des fous rires ( ne t'inquiète pas nous t'en créeront plein), mais aussi tes peines, ta douleur, ta tristesse, ta colère. Personne ne te jugeras, tu n'a plus à avoir peur.

Lucy: Merci beaucoup. Sa ne se voit pas, mais je suis touchée. Cependant, j'a appris durant mon parcours qu'il fallait que je sois forte pour survivre, pour ne pas mourir. Je suis devenue forte, mais il a fallut que je sacrifie certaines parties de ma vie. Il a fallut que je cache mes émotions, mes expressions sur le visage, pour ne pas que les gens voient ma faiblesse. Chaque jour de la vie est un combat infini, qui ne partiras sans doute jamais. Et pour remporter la victoire, je me dois d'être forte. Les sentiments n'ont aucune place là dedans. Ne vous méprenez pas. Je ressens toujours les choses, cependant, je n'en parle pas, il ne faut pas. Je n'en ai pas besoin. Je sais que vous ne me jugeriez pas, mais je ne suis pas faible. Je suis devenue une femme forte.

Juvia: Juvia pense que Lucy a tord. Montrer sa tristesse, sa joie ou tout autres émotions ne montrent pas que tu es faible. Au contraire, elles montrent que tu es humaine. C'est les liens que tu entretiens avec ta famille, les émotions que tu leur transmet qui te rendes plus forte que tout. La force ne se résume pas uniquement à n'avoir aucune faiblesse. A l'inverse, c'est ces faiblesses qui te forgent, qui te construisent et qui te rendent plus forte. Juvia se demande si tu ne veux pas plutôt cacher tes faiblesses, car si les gens te prenaient pour une faible, tu ne vaudrais plus rien à leurs yeux? C'est peut-être vrai. Les gens font toutes sortes de choses, qu'elles soient bien ou mal. Mais toutes les personnes présentes dans cette guilde ne penseront jamais une chose pareille. Juvia est convaincue que ta faiblesse te rends plus forte, contrairement à ce que tu penses. C'est sans doute le même avis que les autres partagent avec Juvia. Tous les mages hochent la tête, ils sont d'accord avec Juvia.

Lucy: Tu as peut-être raison Juvia. Ou peut-être pas. Mais en attendant, durant dix ans, j'ai du vivre de cette manière. Je ne changerais pas. Ou dans le cas contraire, ça mettrait beaucoup de temps.

Par la suite, elle partie, et pour de bon cette fois-ci. Les mages la regardaient partir. En plus de devoir lui rendre sa joie de vivre, ils devraient réussir à la convaincre que la faiblesse faisait la force, ils devraient briser sa carapace. Ils furent soudainement interrompus par deux voix qu'ils connaissaient bien. Ils étaient enfin réveillés.

Natsu et Erza: Où est Lucy?!

Ton Absence (fanfic fairy tail) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant