Chapitre 8

1.2K 58 0
                                    

PDV DEREK :

- Derek, je ne comprends pas. Qu'est-ce qu'il s'est passé, m'interroge Isaac.

- Je ne peux pas vous garder tous les deux ici. J'ai Cora maintenant. Deux c'est trop. Je veux que tu partes ce soir.

Je dois avouer que ça fait mal de dire ça. Mais je dois l'éloigner. Comme je l'ai fais avec Boyd juste après le départ de Deucalion et sa meute. Je lui ai demandé de rester discret sur se qu'il s'est passé et de rester à l'écart.

- Et je suis sensé aller où selon toi, demande mon Bêta.

- J'en sais rien, ailleurs.

- J'ai fais quelque chose de mal ?

- Oui tu fais quelque chose de mal en restant ici, insistai-je à contre cœur.

Mon ton est autoritaire, dur, presque méchant mais il doit partir. Pour son bien.

- Aller vas t'en.

- S'il te plaît Derek, me supplie-t-il.

- J'ai dis, vas t'en !

- Tu ne peux pas faire ça.

- FOUT LE CAMP, hurlai-je.

J'utilise la dernière solution qu'il me reste pour qu'il obéisse, à savoir, faire comme son père. Je prends le verre sur la table à côté de moi et le lui lance dessus. Celui-ci explose en fracas sur la poutre à côté de lui. Mon Bêta m'observe une seconde avant de récupérer son sac et de partir. Je m'en veux, mais il fallait qu'il parte. Cette fois ce n'est pas juste une situation compliquée. C'est une question de vie ou de mort pour lui.

PDV MADELYNE :

Ethan, Aiden et moi faisons une balade en moto, fonçant à travers les rues sans se soucier des limitations de vitesse jusqu'à arriver en forêt. Nous laissons nos motos à l'entrée de celle-ci et y pénétrons en discutant.

- Le cadavre n'était pas beau à voir, m'apprend Ethan.

- J'aurais pas aimé mourir comme ça. Attaché à un arbre, comme un chien.

- Ce ne sont pas des simples meurtres. Les victimes retrouvées ont toutes été étranglées, le crâne fracassé et la gorge et tranchée, leur fis-je remarquer. C'est comme si on avait voulu les sacrifier par le biais de la triple mort.

Le jumeaux m'observent incrédules.

- Depuis quand tu es aussi intelligente, s'étonne faussement Aiden.

- J'adore les séries policières.

- Et comment tu sais que toutes les victimes sont mortes de la même manière, m'interroge Ethan.

- Ça c'est parce que je suis aller jeter un oeil dans le bureau du shérif.

- Ce n'est pas le père de ton petit ami ?

- Ce n'est pas mon petit ami. Et puis, de toute façon il ne veut même plus m'approcher à moins de 3 mètres, soufflai-je.

- Et donc quoi ? Tu vas laisser tomber ? Ça te ressemble pas vraiment.

- Ouais, tu es plutôt du genre guerrière. Une battante qui ne laisse pas tomber avant d'avoir obtenu ce qu'elle veut.

- Certes. Mais quand ton adversaire te laisse seul au milieu du champs de bataille, à quoi bon continuer.

Le silence s'installe durant quelques secondes. Le temps pour les bruits environnants de la nature d'atteindre nos oreilles.

- De toute façon ce n'était qu'un pion sur l'échiquier. Pas vrai ?

Alpha PackOù les histoires vivent. Découvrez maintenant