Chapitre 24

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Je prends place à la table de mes amies. Aujourd'hui je bois un verre avec mes amies du lycée. J'ai gardé contact avec mes amies proches. Je ne voulais pas trop y aller parce que comme vous savez je n'ai pas trop le moral. Mais ça fait longtemps que l'on n'est pas toutes réunies. Elles ne sont pas toutes restées près de la région pour leurs études.

- Bon déjà trinquons à nous et après trinquons aussi aux vacances de rêves que Vanessa a passé avec pleins de footballeurs. Trinque Morgane.

- Je savais que t'allais me le sortir. Dis-je en riant:

- J'espère que tu as pecho. Dit Jahina.

- Non.

- Tu es chiante. Tu aurais pu finir femme de footballeur. Se plaint Andrea.

- Non à la place elle veut être la femme de Théo. Ajoute Justine.

- Arrête de dire n'importe quoi. Répondais-je en riant.

- Je sens qu'il y a eu des dingueries avec Théo. Dit Jahina en se frottant les mains.

Je ne peux pas m'empêcher de lâcher un léger sourire.

- Oh la la, le petit sourire ! S'exclame Morgane.

- Alors là je veux tout savoir ! S'exclame à son tour Andrea.

- Il y a juste eu quelques bisous. Répondais-je en roulant des jeux.

- Quelques bisous ?!

- Ça va, c'était juste pour le fun. Minimisais-je.

- Pour toi c'était le fun, mais pour lui c'était autre chose. Dit Justine.

- Non ne raconte pas n'importe quoi.

- Arrête de te voiler la face. Ton meilleur ami veut te pecho depuis que vous vous êtes rencontré. Ajoute Jahina.

Je ne peux pas m'empêcher de rire.

- Vous êtes malades. Lâchais-je.

- Si ne pas se voiler la face est une maladie, bah oui on est carrément atteinte. Répond Morgane.

Nous rions et après ça nous parlons d'autres choses. Mes copines ont évoquées plusieurs fois le sujet sensible: Antoine. À chaque fois j'essayais au maximum de détourner la conversation sans qu'elles ne s'en rendent compte. Je n'ai pas envie qu'elles apprennent ce qu'il s'est passé entre lui et moi. C'est bien trop délicat.

Le lendemain

- Ouais mais je ne sais toujours pas quoi me mettre. Dis-je.

- Ne te prends pas la tête.

- Oui mais faut que je sois un minimum belle. Argumentais-je.

- Tu es toujours belle. Me complimente faussement Théo.

- La bonne blague.

Nous rions et j'entends quelqu'un toquer à la porte de ma chambre.

- Oui ?

- Tu as reçus ça. Dit ma mère.

Ma mère m'apporte le colis en question et je fronce les sourcils.

- C'est de qui ? Demandais-je.

- Je ne sais pas. Le livreur m'a juste dit que c'était très important. Répond-t-elle.

Between two heartsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant