Chapitre 28

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Quelques jours après

PDV d'Antoine

- Fonceeeee ! Oui oui ! Et bouyachaka ! M'exclamais-je.

- Cabrón ! S'exclame Koke.

J'explose de rire.

- Je t'ai explosé hermano. Le narguais-je en me levant.

- Ne m'appelles plus hermano. Se vexe-t-il.

Nous rions.

- Merde il faut que je rentre à Madrid. Beatriz va me tuer. Je dois aller chercher la petite à l'anniversaire de sa copine. Remarque Koke.

- Tu préfères te faire allumer à FIFA que d'allais chercher ta fille, père en carton. Piquais-je avec humour.

-  Jódete profundamente. Lâche mon ami en me faisant un doigt d'honneur.
(Je t'emmerde profond).

- Te quiero bebé. Dis-je en lui envoyant un bisou volant.

Koke me fait un doigt d'honneur puis part. Je rigole et éteins le jeu.

- Antoine ?

- Oui ?

- Tu as acheté les glaçons ? Me demande Erika.

- Oui chérie, je les ai mis dans le congélateur. Répondais-je.

- Merci.

Elle me sourit et va regarder dans les placards. Je bois une gorgée de mon verre de soda.

- Au fait, Vanessa sera là au nouvel an. Sort ma femme.

- Quoi ? Comment ça ?

- Bah elle vient à notre soirée. Continue la brune.

- Mais elle a accepté ? Demandais-je en fronçant les sourcils.

- Bon avec Théo on a dû beaucoup insister, mais oui Vanessa a accepté. Explique la mère de ma fille.

- Et tu ne comptais pas m'en parler ? La questionnais-je, toujours les sourcils froncés.

Erika fronce les sourcils à son tour et vient vers moi.

- Bah je t'en parle là.

- Mais tu ne m'as pas demandé mon avis Erika. Remarquais-je.

- Ah parce que j'ai besoin de ton avis pour inviter ta belle-sœur ? Demande-t-elle en accentuant sur « belle-sœur ».

- Arrête de l'appeler comme ça. M'agaçais-je.

- Tu es vraiment bizarre. Sois content un peu pour Théo. Souffle « l'amie » de Vanessa.

- Mais je ne vais pas continuer à faire semblant de l'apprécier toute ma vie. Soufflais-je à mon tour.

- Tu es égoïste. Tu aurais aimé que Théo me traite comme ça au début de notre relation ? Me demande Erika en me faisant la leçon.

- Ce n'est pas la même chose. Niais-je.

- Si ça l'est. Insiste-t-elle.

Je soupire et rebois une gorgée de mon verre. Il est impossible que je repasse une soirée avec Vanessa. Je comptais sur elle pour refuser tout comme moi, mais non. Vanessa accepte, comme ça c'est à moi de passer pour le méchant de l'histoire. Je la déteste.

Between two heartsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant