[TOME 2] SCP Foundation : Opération "Doctoris Coemeterium" [EN CORRECTION]

Chapitre 4 - Préparations

--- Dr. Doyle ---

Pendant le restant de la journée, tandis que Beauchamp se reposait, quelques scientifiques et autres membres du personnel de la sécurité s'occupaient des préparatifs du voyage pour Paris avec Michaud et moi. Certains préparaient des provisions, d'autres chargeaient des caisses d'armes et le restant s'occupait de l'entretien des véhicules. Sous mes ordres, quelques scientifiques et gardes, toutes des femmes, s'étaient chargés de contenir SCP-054 dans une sorte de boite cylindrique en métal avec un verre très résistant; la boite pouvait être portée sur le dos grâce des sangles mais la charge était trop lourde. De mon côté, avec deux chercheurs et trois gardes, nous nous dirigeâmes vers le confinement de SCP-457. Dans ma main, je possédais une lanterne résistante, destinée à confiner SCP-457, crée spécialement par Michaud et ses apprentis. Nous rentrâmes dans le confinement et vîmes, derrière la vitre, l'homme de feu danser et virevolter à travers toute la pièce. Je fis signe à un garde d'enclencher le levier, ce qu'il fit directement, et l'homme de feu perdit en masse à cause de l'eau. Après quelques secondes, nous arrêtâmes et je pénétrai dans la pièce, sans avoir peur, et confinai SCP-457 dans la lanterne. C'était simple, quel SCP faible quand même ! En sortant du confinement, un assistant qui me suivait me demanda :

- Est-ce que je peux vous aider, Dr. Doyle ?

- J'imagine que vous pouvez déposer ça au point de ralliement, répondais-je en lui donnant la lanterne, ça me sauverait un peu de temps ... J'ai d'autres SCP objets à récupérer !

Partant comme une fusée, tombant presque avant de sortir de la salle, l'assistant s'empressa d'aller au lieu de ralliement. Désormais, j'allais récupérer quelques petites pépites !

--- Dr. Michaud --- 

Fouillant dans les armoires et l'armurerie secrète de ma salle de travail, je prenais tout ce qui pourrait me servir dans la prochaine mission. J'avais trop hâte, c'était dingue de me dire que mes inventions allaient servir à quelque chose ! Sans hésiter, je pris ces inventions comme :

• Le JailBird : Arme de mêlée électrique alimentée par une super batterie. Très dangereux et possiblement mortel !

• Le Fusil à Gluon : Arme expérimentale destructrice capable de désintégrer tout ce que son rayon touche. Très dangereux et couteux, faut économiser sa réserve !

• Le Gantelet Magnétique : Outil permettant d'attirer des objets métalliques, tels qu'une lame ou des munitions... ou mon bras !

• Les Supers Bottes : Paire de bottes expérimentales permettant d'atténuer les dégâts d'une chute, augmenter la hauteur d'un saut, et courir plus vite. Tout est relié à une combinaison que je porterai !

Avec celles-ci, je pourrais montrer à quel bois se chauffe le Dr. Michaud ! Haha ! Et puis, soudainement, j'eus une idée. Aussitôt, je fermai mes armoires et me rendis dans ma chambre, là où ma télévision était allumée, et criai :

- Eh, t'es debout, mon pote ?!

Alors que la télévision s'éteignait, j'entendis la voix synthétique de la Calculatrice, assis sur le canapé, me dire d'un ton monotone :

- ERIC ? OUI, J'SUIS DEBOUT. QU'EST-CE QU'IL Y A, J'AI FAIT UN TRUC DE MAL ?

- Tu n'as rien fait de mal, le rassurais-je en le prenant en main, ne t'en fais pas ! Et c'est Frédéric, hein ... Bref ! Demain sera un grand jour, mon ami ! Nous allons anéantir une horde de SCP-049-2 avec toute une équipe à Paris ! C'est palpitant, tu ne trouves pas ?!

- C'EST TRÈS COOL, affirmait SCP-168, J'SUIS CONTENT POUR TOI. C'EST BEAU PARIS ? JE N'Y SUIS JAMAIS ALLÉ.

- Tu viendras avec moi, répondais-je en souriant avant de le mettre dans ma blouse, ça sera mieux ! Mais comme tu ne seras pas très utile, je vais devoir te cacher pour qu'on ne t'interdise pas de venir ! Attends quelques heures, en gros ... Alors, qu'est-ce que t'en dis ? T'es chaud ?

- LET'S GO, LET'S GO, LET'S GO, LET'S GO.

--- Le Docteur ---

Pendant que je remplissais un sac de voyage de quelques potions, bandages, d'alcools et d'autres outils pour soigner des blessures, les gardes me surveillaient avec beaucoup d'attention. Quelque chose m'embêtait dans toute cette histoire, tout de même. Je pensais que le cran du Professeur ou la présence des deux énergumènes étaient les raisons de ma gêne, mais pas du tout. Ce qui me dérangeait était la future rencontre avec mes patients coincés dans les Catacombes depuis si longtemps. Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre ... Qu'étaient-ils devenus ? Avaient-ils évolué ? Étaient-ils tout simplement morts ? Aucune théorie ne devait être mise de côté, ça pourrait s'avérer dangereux. En récupérant mon cahier, j'entendis les affolements des gardes derrière la vitre. Me faire sortir devait leur faire peur, ça se comprend. Toquant subitement à ma vitre, un scientifique me demanda depuis un microphone :

- Cher Docteur, je ne voudrais pas vous stresser mais sachez que toute action mettant en danger les personnes avec vous résultera à votre élimination. Vous ne voudriez pas semer le Chaos, n'est-ce pas ? Nous tenons à eux.

Et puis, il partit, suivi par une troupe de jeunes assistants. Depuis mon arrivée ici, aucun scientifique ne m'avait menacé, du moins pas sans me frapper au visage. Ça m'impressionnait de voir des personnes aussi frêles avoir autant de courage. Mais ... Pourquoi avoir insisté sur ce mot ? Chaos ?

--- Dr. Doyle ---

Après une petite visite dans les confinements de SCP objets, qui avait pris au moins 3 heures pour savoir quoi prendre, j'étais assez confiant pour la mission. La Casquette de l'Oubli, deux pilules de SCP-500 dans une petite boite avec deux emplacements, et mon favori : SCP-429, le gant qui m'avait sauvé de SCP-106 à l'époque. Portant un gros sac sur le dos pour contenir les SCP objets, j'avais aussi mis quelques armes à feu au cas où ça nous servirait. En marchant dans les couloirs, j'entendis une voix assez rauque retentir dans le couloir :

"L'Escouade FIM Alpha-02, désignée "Blink Of An Eye", est arrivée sur Site. Toutes les personnes participant à la mission du Professeur Beauchamp sont priées de se rendre au point de ralliement. Ne me faites pas attendre."

Subitement, à la fin du message, les lumières s'éteignirent et se rallumèrent une trentaine de secondes plus tard. Ça sentait l'entrée théâtrale. Sans plus attendre, je me rendis au plus vite au point de ralliement. Je me sentais comme un enfant prêt à aller dans un parc d'attractions, j'étais chaud ! Cinq minutes plus tard, j'arrivai dans la grande salle.