[TOME 2] SCP Foundation : Opération "Doctoris Coemeterium" [EN CORRECTION]

Chapitre 12 - Découverte du Monde ...

--- Dr. Doyle ---

Pour commencer la mission sans attirer trop de problèmes, le Commandant a décidé de répartir son escouade en plusieurs équipes pour assurer que notre arrivée ne soit pas encore remarquée. Avec Frédéric, nous étions assignés à l'équipe "Corvus" aux côtés de SCP-049, quelques soldats et le Mastodonte Greedou. Comme nous étions les plus faibles, nous ne pouvions pas combattre et nous devions simplement nous familiariser avec l'environnement et trouver un abri en cas de problème. Pendant ce temps, les autres équipes s'occupaient d'éliminer les zombies des villages. Ça n'enchantait pas tellement Frédéric comme il souhaitait tester ses nouvelles armes. Et aussi, il voulait profiter de la mission pour être dans l'action et noter un maximum d'informations sur nos adversaire mais, à la place, il devait faire des croquis de ce qui semblaient être des vieilles structures abandonnées et des champs de carottes vides. Perdant patience à force de ne rien voir d'intéressant, Michaud demanda au Mastodonte :

- Dites, Mastodonte, comme nous avons plus rien à faire ... Pourrions-nous prêter main forte aux autres équipes ? Dessiner des maisons et des trucs inutiles, ça ne me fait plus plaisir ... Et puis, c'est pas comme si des maisons vides allaient s'animer et nous piétiner !

- Nous écoutons les ordres du Commandant, soufflait le Mastodonte en avançant à la même cadence, s'il vous a demandé de dessiner et de noter, c'est que vous devez dessiner et noter.

Ça se voyait qu'il n'était pas là pour s'amuser ! Il restait impassible et regardait chaque petite chose avec beaucoup d'attention. Même le Docteur semblait sidéré du comportement de Greedou, il en avait l'air lassé ! Voulant toutefois dire quelque chose, SCP-049 interpella l'équipe en demandant :

- Étant donné que Dieu m'a conféré des pouvoirs, pensez-vous que mes patients en ont développés après tout ce temps ? Ça me taraude l'esprit depuis le début.

- J'espère que non, soupirais-je en avançant, ça rendrai les choses encore plus compliquées ...

- Je n'attends que ça, s'écriait Frédéric avec un air joyeux, ça serait extrêmement utile pour nos rapports ! M'enfin, même si la mission sera compliquée, ça serait incroyable de voir de nouvelles facettes des 049-2 ! Woah, imaginez si ils avaient une puissance décuplée ou des capacités de régénération !

Nous dévisageâmes tous Frédéric, sauf le Docteur qui semblait intéressé par la théorie. Ils commencèrent à en discuter ensemble et firent parent de leurs idées, même SCP-168 s'y mettait ! Tout le monde était sidéré, ils ne nous rassuraient pas ! Puis, nous continuâmes le voyage, pendant une bonne heure, et vîmes une silhouette au loin. Greedou leva la main pour que le groupe s'arrête et leva son arme en grognant :

- Qu'est-ce que c'est ... J'rêve ou c'est un SCP-049-2 ?!

- Quelque chose de terrible émane de cette chose, s'écriait le Docteur en tremblant de peur, j'ignore ce qu'il a mais ... C'est horrible, j'en ai peur !

Plus le patient approchait et plus son corps était distinguable. À première vue, il ne s'agissait que d'un simple SCP-049 fragile, au pas lent, qui avait son bras gauche arraché. Et néanmoins, quelque chose venant de ce zombie terrifiait le Docteur, ce n'était pas normal ! Tandis que les soldats pointaient le zombie, je reculai doucement près de Michaud pour demander :

- Tu vois un truc de terrifiant toi ?

- Rien du tout, répondait-il en prenant fermement son JailBird en main, ça me gêne même qu'il soit aussi apeuré d'un zombie qui n'a qu'un bras ... Comme moi ! 

Soudainement, en hurlant de douleur, le 049-2 se mit à gagner du volume. Et en grossissant jusqu'à en devenir grotesque, un bras squelettique massif se mit à pousser à la place de son bras arraché. Vu l'aspect de l'os, il devait être très résistant ! En hurlant de toutes ses forces, le Mastodonte ordonna :

- FEU À VOLONTÉ, ON COUCHE CETTE SALOPERIE !

Dès que l'ordre était donné, l'escouade se mit à tirer sur le zombie musclé. Cependant, il ne broncha pas à une seule balle et se mit à charger sur nous en se servant de ses poings, comme un gorille. Surprenamment, il était très rapide pour sa corpulence, c'était un véritable monstre ! Et puis, en bondissant sur un soldat pour lui plaquer le sol et lui écraser le bassin, il grogna :

- HORS DE MA VUE, MOUCHERONS ! MAUDITS ANGES DE MALHEUR !

- ON AUGMENTE LA CADENCE, criait Greedou en reculant pour tirer, ON LE DÉGOMME !

Ils continuèrent à tirer mais rien ne l'affaiblissait, il était trop résistant. En moins d'une minute, nous étions passé de quinze à cinq : Michaud, la Calculatrice, le Docteur, Greedou ... Et moi. J'entendis le Docteur frémir tandis que Michaud réfléchissait de son côté. Je ne comprenais rien ... Comment les avait-il tous tués ?! Apeuré, SCP-049 supplia :

- Mastodonte Greedou, je vous en prie, sauvez nous de cette chose ! 

- J'M'EN CHARGE SI C'EST COMME ÇA, hurlait Greedou en prenant un pistolet et un couteau, CASSEZ-VOUS, VOUS TROIS !

Alors qu'il se ruait vers le zombie en lui tirant dessus, son adversaire se tourna subitement vers 049 pour lui foncer dessus en hurlant, et une fois qu'il était assez proche, il sauta en collant ses mains pour essayer d'asséner un puissant "coup de masse". En pleurant sur le coup, le Docteur tomba au sol et s'écria :

- J'VOUS EN SUPPLIE, NE ME TUEZ PAS !

- CRÈVE, grognait le Zombie, SATANÉ DOC-

Subitement, en fermant les yeux car je redoutais le pire, j'entendis un bruit métallique bien sec. Comme si quelque chose s'était percuté sur un mur en métal. Puis, j'ouvris les yeux et vis Frédéric, pile entre le Docteur et le zombie, en train de résister au coup de l'adversaire avec son bras métallique. Il venait de le sauver ! Il était à genoux devant SCP-049, il serrait les dents et gémit en se relevant de force grâce à ses bottes :

- Pas touche au Doc, espèce de saloperie !

- OH MON DIEU, s'écriait la Calculatrice dans la veste de Michaud, T'ES UN VÉRITABLE HÉRO, ERIC. CASSE LUI LA GUEULE.

- COMME SI ÇA ALLAIT ARRIVER, criait le Zombie en fronçant les sourcils, JE VAIS T'ANÉANTIR !

Rapidement, Frédéric me montra le JailBird, au sol, avec ses yeux. Sans hésiter, je courus vers l'arme, l'activai et, une fois la boule chargée d'électricité, je courus vers le zombie en abattant l'arme à son visage en criant :

- CONNARD !

Malgré mon attaque, l'ennemi ne broncha pas, me regarda, et me fit dégager d'un coup de bras. Je tombai plus loin, sur les fesses. Puis, en regardant Frédéric, le zombie ria et voulu le frapper au visage en disant :

- JE NE SUIS PAS AUSSI IDIOT ! CRÈ- ... EUH ?!

Alors qu'il allait attaquer Michaud, il se fit attraper son poing par Greedou, visiblement enragé, et le Mastodonte se mit derrière lui en lui faisant une prise militaire. Quelle puissance ! Ensuite, Frédéric appuya sur un bouton de son bras métallique pour faire briller son poing grâce aux flammes de SCP-457. De mon côté, je pris une arme à feu de mon sac et me mis à tirer sur notre adversaire pour essayer de l'affaiblir et, subitement, une grande flamme sortit de la paume de Frédéric. Vu l'expression sur le visage de Michaud, ce n'était pas normal. SCP-457, en volant vers le zombie et Greedou, se mit à les consumer de l'intérieur et de l'extérieur. Dans un dernier souffle, le Mastodonte Greedou hurla :

- JE L'EMMERDE CETTE PUTAIN DE FONDATION, HAAA !!!

Après quelques secondes, sous nos regards choqués, les corps du zombie et du Mastodonte furent complètement fondus par la puissance de SCP-457. Il ne restait plus que quelques ossements, cependant carbonisés. Profitant de sa nouvelle taille, l'Homme de Feu s'enfuit en se formant des ailes enflammées. Il s'en alla, nous niant complètement. Nous n'étions plus que quatre : Michaud complètement perturbé, le Docteur horrifié par la scène, la Calculatrice complètement muette et moi, choqué par ce qu'il venait de se passer. Nous venions de perdre tous les membres de l'Escouade Corvus à cause d'un seul SCP-049-2 ... Finalement, j'aurais préféré ne pas venir, ça me stresse maintenant. Et SCP-457 était en liberté, ça ne présageait rien de bon.