Newton se poussait contre lui, l'embrassant encore malgré sa mère appelant depuis les escaliers.
« Je crois qu'elle s'impatiente... rit doucement Thomas contre ses lèvres. C'était magique d'être avec toi. Ça l'est toujours. Tu me manques déjà trop. »
Il l'allongea à nouveau sur son lit, soulevant sa cuisse pour la caresser. Newton glapit, retenant un gémissement contre son épaule : « Tommy...
— Newt ! Tu descends manger !
— J, je dois vraiment y aller... »
Thomas eut une moue, et se redressa contre son gré. Newton riait alors qu'il boutonnait son jean pour lui, et Thomas dit en s'éloignant du lit, l'embrassant toujours : « Quand nous reverrons-nous, blondie ?
— Le plus tôt possible, crois le. »
Il recula jusqu'à la fenêtre laissée ouverte, s'assit sur son rebord et attrapa la main de Newt pour la baiser.
« File, avant que quelqu'un ne te voie. s'inquiéta Newton.
— Je gère, chéri. »
Il partit sur le toit du porche, dangereusement lissé par le torrent de pluie.
« Fais attention ! réagit le blond tandis qu'il dérapait légèrement.
— Je gère, beau gosse ! »
Il mit pieds à terre après être descendu le long du mur. Newton l'aperçut, caché par sa capuche, chevauchant son vélo qu'il avait abandonné dans le buisson voisin. Il se retourna avant de s'enfuir, lui adressant un baiser imaginaire et une œillade réussite, à laquelle Newton mima « je t'aime » avec les lèvres. Et il disparut dans la tempête, à travers un rire et un sourire joyeux.
Le garçon se pressa aussitôt de descendre les escaliers, ajustant soigneusement son col pour dissimuler toutes traces de son petit ami à ses parents. Son frère cadet était déjà attablé près des adultes, soupirant devant leur aîné.« À combien de kilomètres ta chambre était-elle du salon ? taquina le père.
— J'ai du réchauffer ton plat ! gronda plutôt la mère. Nous ne nous voyons pas souvent ces derniers temps, autant ne pas sauter les heures du repas. s'expliqua-t-elle d'une voix plus douce.
— Désolé, je révisais mon contrôle de SVT de demain... »
Son frère, Dylan, s'approcha de lui quand il fut assis à sa gauche.
« Sur quoi porte ton éval ? l'anatomie humaine ?
— Très drôle. »
Dylan renchérit plus haut : « Et que fais-tu, en EPS ? J'ai déjà vu que ton ami était doué en escalade.
— O... oui, oui... bredouilla-t-il, se rendant lentement compte de ses sous-entendus. Il est bon en tout, honnêtement.
— Contrairement à toi. Tu es dans l'équitation, pas vrai ? »
Le frère devenait rouge de honte.
« Tu fais du cheval ? s'étonna le père. C'est nouveau.
— Je ne le savais pas non plus... ajouta sa femme.
— Il est tout aussi doué. renforça Dylan. Je passais par hasard près du centre équestre de la ville, et son coach n'arrêtait pas de répéter combien il était "trop bon" à la monte. Pas vrai, Newt ? Leur avais-tu raconté ? »
Il reçut un coup de pied sous la table.
« Ferme-la. murmura Newton. Cet idiot n'a pas compris toute l'histoire. Le frère de Minho a un cheval, et il m'a proposé de l'essayer il y a deux semaines. J'étais à l'aise, rien de plus.
