Chapitre 38

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Pdv Eren :

Je me suis endormis, déçu de cette nouvelle et content de ma prestation. Des sentiments assez contradictoires. Et puis ce qu'à dit Livaï sur ma danse, je n'en reviens pas...

Je suis un peu frustré, hier on a à peine pu se parler. J'ai hâte de le revoir aujourd'hui lors de notre séance de danse. On a rendez-vous à 14h, alors je pars de chez moi à la demis, et j'arrive légèrement en avance. Mais quand j'arrive il est déjà là. Il me regarde directement comme s'il avait hâte de me voir, il a l'air aussi excité que moi de se voir à chaque séance. Je réponds à sa hâte avec un grand sourire. Je me sens réellement apaisé en sa présence. Je me tourne pour fermer la porte et lorsque je lui refait face il est proche de moi, mais pas suffisamment à mon goût et apparemment au sien non plus, il me fait légèrement perdre l'équilibre ce qui m'oblige à fléchir les jambes et il m'embrasse. Oh mon dieu, j'en ai rêvé et espéré toute la soirée et toute la mâtinée.

Puis il finit par s'écarter et revenir au centre de la salle, alors, toujours avec un sourire scotché sur mon visage je l'imite et commence mon échauffement.

Livaï : Gamin, on commence la séance ?

Moi : Oui, mais avant, je voulais te dire quelque chose, tu pourrais arrêter de m'appeler gamin s'il te plait? J'ai l'impression d'être un enfant dans ces cas là et je ne comprends pas ce que je fais là..

Il me dévisage pendant quelque temps et finit par répondre.

Livaï : D'accord. Bon, on commence?

C'était si facile que ça ?

Alors comme à chaque fois, on ne se laisse pas déconcentrer et créons ensemble la suite. Quelque chose m'a cependant perturbé, il ne m'a pas appelé gamin de toute l'après midi certe mais ne m'a pas appeler du tout. Il a simplement éviter de dire une phrase qui nécessite mon prénom.

Je me suis déconcentré et alors que j'essayais de lui montrer une pirouette, je perd l'équilibre et tombe.

Livaï : Oi Eren, ne te déconcentre pas fais gaffe ! Tu vas te faire mal.

Moi : Ça va merci.

Livaï : Recommence.

Et on est reparti sur notre lancé, pas une seule pause de l'après juste nous deux, dans notre bulle. Nos téléphones dans nos sac, seulement un Ipod pour la musique pour ne pas être dérangé par des appels ou quoi que ce soit. Même l'heure, on ne la surveille pas.

A un moment, je m'assois au centre essoufflé et prend une pause.

Moi : Excuse moi mais j'ai besoin de faire une pause.

Livaï : Pas de problème. Ça va ? Tu ne t'ai vraiment pas fait mal tout à l'heure ?

Je le regarde étonné il avait pas l'air d'y faire attention.

Moi : Non ça va merci.

Lui dis-je avec un sourire. C'est fou, sa voix s'est adouci.

Pdv Livaï :

Il me demande de l'appeler par son prénom, techniquement je l'ai déjà fait devant mes collègues et de rare fois devant lui. Mais ce surnom c'était quelque chose qui me permettait de garder un peu de distance et de ne pas me noyer, le lâcher, c'est comme lâcher une bouée de sauvetage et m'abandonner. Je ne sais pas s'il s'en rend compte.

Moi : Dis ...ren.

Il me regarde étonné. J'ai dis le début de son prénom si bas qu'il ne l'a pas entendu... C'est moi le gamin là. 

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