Chapitre 47

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Pdv Eren :

On est samedi, il est 14h30 et je suis devant l'immeuble de Livaï. C'est pas que je n'ose pas, mais il y a un peu de ça quand même... L'autre jour, je n'étais pas bien, là c'est différent, je trouve. Serait-ce encore une réflexion trop gamine ?

Je vois Livaï à travers la porte vitrée juste avant qu'il ne l'ouvre.

Livaï : Je ne sais pas pourquoi mais je me doutais que tu serais là à hésiter. Viens, entre.

Alors je lui emboîte le pas jusqu'à l'ascenseur puis jusqu'à chez lui. Une fois chez lui, c'est comme si je découvrais son appartement une nouvelle fois. Il a poussé la table, les chaises, son canapé, tous ses meubles en fait, le long des murs pour pouvoir faire de la place.

Livaï : 'Ren ?

Moi : Hmm?

Livaï : Avant de commencer, je peux t'embrasser ?

Moi : Tu n'as pas besoin de demander à chaque fois. (Lui dis-je avec un grand sourire).

Alors je l'imite, et m'approche de lui pour l'embrasser. Je ne me lasserai jamais de ce contact. Je le sens s'éloigner précipitamment.

Livaï : Bon on commence ?

il abuse, c'est lui qui voulait m'embrasser.

Moi : C'est parti.

Pdv Livaï :

Un peu plus et je dérapais. Je me contient de moins en moins quand je l'embrasse. Je veux plus. Mais je ne peux pas lui faire ça. Pas après ce qu'il vient de vivre. Je dois attendre, tant qu'il faudra. Eren, je t'attendrais.

Alors on commence à s'entraîner. C'est difficile chez moi. Pas de miroir pour pouvoir s'auto corriger et pas autant d'espace. Mais on n'avait pas vraiment le choix. Et il est absolument hors de question d'annuler un entraînement pour cause de manque de salle. Et le concours alors ? Cette semaine a déjà été moins productive qu'elle ne le devrait. Je ne peux pas le blâmer et ne le blâme pas mais c'est un fait.

Rien ne va venir me déconcentrer et j'ai l'impression que du côté de Ren, c'est pareil.

Eren : Rhoo ça m'énerve, je n'y arrive pas !!

J'étais en train de réfléchir sur la suite alors que lui essayait de faire un enchaînement de pas assez complexe.

Moi : Ne t'énerve pas, recommence, je regarde.

Alors je regarde, c'est un enchaînement qu'il sait faire, je le sais. Alors pourquoi ?

Quelque chose me saute aux yeux. Il n'est pas comme d'habitude, il est tendu.

Moi : Qu'est ce qu'il y a ?

Eren : Comment ça ?

Moi : Tu es tendu.

Eren : Je... Oui, peut être.

Je lui fais comprendre silencieusement de m'expliquer.

Eren : Je, c'est débile...

Moi : Tch... Vas y.

Eren : Ok... J'ai beau me concentrer, je n'arrive pas à faire abstraction qu'on est chez toi...

En effet, c'est débile. Mais, ça ne m'étonne qu'à moitié.

Moi : Je ne vais pas te sauter dessus si c'est ce qui t'inquiète.

Je le vois devenir rouge tomate. Merde, j'aurais pas du dire ça. Ça va être pire maintenant.

Moi : Ok, on ne peut pas perdre une journée alors j'ai proposé mon appartement. Ce n'est pas l'affaire du siècle. Fais comme d'hab'. Ferme les yeux. Prend une grande inspiration, relâche la d'un coup. okay, respire calmement, je vais mettre de la musique et a toi de jouer.

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⏰ Dernière mise à jour : May 25, 2022 ⏰

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