I Wanna Die, I Don't Wanna Die (Wolfstar)

7 : Jvoudrais m'en aller, m'évader loin de tout

Heyy, j'espère que vous allez bien ! Un chapitre toujours bien déprimant aujourd'hui, avec mention de violences physiques, et de crise d'angoisse. Il n'y aura pas de chapitre mercredi, puisque je pars en vacances sans mon ordinateur ! 

~Bonne lecture~

musique mentionnée : Emmenez-moi de Charles Aznavour

28 novembre 2028 : 

- Heuu... Je ne sais pas Angel, il faut y réfléchir un peu avant d'adopter un chat.

- Mais s'il te plait ? J'ai toujours voulu d'un chat ! On pourra mettre toutes ses affaires dans ma chambre, comme ça les parents ne pourront pas dire non ! S'il te plait !

- Viens Rem, on en reparle tout à l'heure. J'ai pas dit non angel, mais s'il vient à la maison, il faut au moins lui acheter à manger, une litière, des jeux, tu ne crois pas ?

Remus marmonna un petit oui, avant de faire un dernier câlin à Calie. Il alla ensuite la remettre avec les autres, et rejoignit Loup qui l'attendait dans le couloir. Son frère s'excusa de sa réponse à moitié négative, mais Remus comprenait, en réalité. Il boudait pour la forme, pour que Loup cède, et qu'il ait son chat rapidement, mais il savait très bien qu'il ne pouvait pas faire ça sur un coup de tête. Le contact avec les animaux, et Calie en particulier, l'apaisait et l'aidait. Il ne voulait pas prendre le risque de passer à côté du bonheur de cette boule de poil, simplement parce qu'il était trop impatient. Ne pouvant pas rester plus d'une seconde en "désaccord" avec son frère, Remus passa sous son bras, et lui embrassa la joue en s'excusant à son tour. Et voilà, c'était aussi simple que ça. Un bisou, un câlin, et c'était reparti.

Quand ils arrivèrent dans la cuisine, Euphemia et les deux garçons les attendaient, prêts à allumer les bougies. Le petit goûter se passa pour le mieux, le dessert était formidable, comme tout ce que faisait Euphemia, James et Sirius étaient agréables, polis, en gardant une pointe de sarcasme, comme ils savaient si bien le faire. Remus passait un bon moment, et il espérait que son frère aussi. Il n'y avait aucun doute en fait, il avait l'air de se régaler, et Remus le connaissait par cœur, il savait que Loup affectionnait particulièrement ce genre de moment convivial. Il s'en voulait un peu, de priver Loup de ça avec leurs parents. C'était de sa faute si Loup n'adressait presque plus la parole à sa famille, uniquement de sa faute.

Souvent, Remus oubliait qu'il n'était pas le seul à connaître son frère par cœur. Loup lui lança tout de suite un regard mi-inquiet mi-rassurant, en mettant sa main sur son genou, comme pour le soutenir, sans même savoir ce qu'il se passait dans sa petite tête. Leur relation était plus que fusionnelle, elle était instinctive, ils avaient ce lien, ce lien habituellement destiné aux jumeaux, qui les connectaient. Malgré leurs 4 ans d'écart, Loup avait toujours protégé son petit frère, et Remus l'avait toujours suivi les yeux fermés. Une confiance aveugle les liait, qui ne disparaîtrait jamais, tant qu'ils seraient toujours à deux. Voilà pourquoi Loup avait tant tenu à déménager avec eux, il ne pouvait pas se passer de Remus et inversement, il avait besoin d'être proche de lui, de connaître le moindre détail de ses journées, d'être là dès qu'il en aurait besoin. Ils s'aimaient plus que tout, pour toujours.

Une sonnerie de téléphone les sortit de leurs pensées. Sirius s'excusa, et quitta la pièce en voyant le contact qui l'appelait. Le petit châtain resta perplexe, curieux aussi, mais la tête que James faisait le dissuader de poser la moindre question. Euphemia détendit tout de suite l'atmosphère un peu lourde qui s'était installée avec le départ de Sirius.

- PUTAIN, MAIS VOUS FAITES TOUS CHIER, C'EST PAS POSSIBLE !

Remus sursauta, surpris par le soudain cri venant du couloir, que Sirius venait de produire. Il revint, énervé, pestant contre la personne avec qui il était au téléphone, apparemment.