I Wanna Die, I Don't Wanna Die (Wolfstar)

35 : Parce que jn'ai pas payé, ou du moins pas assez

Petit chapitre tout mignon aujourd'hui, j'espère que ça vous plaira ! 

~Bonne lecture~

1er mars 2029 :

Quelques jours plus tard, Remus arrivait de nouveau à bouger normalement sans avoir mal à chaque mouvement qu'il faisait, et pouvait donc retourner enfin chez les Potter pour voir Sirius. Ils s'étaient en réalité vu tous les jours depuis que son frère avait accepté de laisser son petit ami rentrer chez eux, estimant qu'il était assez en forme pour le voir. Il n'était cependant toujours pas retourner en cours, Sirius venait donc le voir tous les soirs, et repartait après le repas pour dormir chez lui et aller à l'université le lendemain. Il était censé y être déjà retourné depuis la veille, mais il était angoissé, et n'avait pas pu se résigner à y aller, même s'il savait qu'il n'était pas tout seul, et qu'il avait une raison valable d'avoir été absent. Sirius et James lui avaient néanmoins redit qu'il pouvait revenir sans craintes, alors il profitait de son week-end avant le retour à l'université.

Remus s'était donc préparé pour rejoindre Sirius chez lui, et y passer la journée, avant de rentrer le soir. Même s'il pouvait bouger sans mal, son frère et lui n'avaient pas voulu qu'il prenne le bus, surtout sachant comment cela c'était fini la dernière fois qu'il avait voulu le prendre. Loup l'avait donc déposé, et Sirius le raccompagnerait dans quelques heures. Remus attendit quelques secondes après avoir sonné que la porte s'ouvre, et il eut la surprise de tomber sur Euphemia.

- Remus, mon chéri, comment vas-tu ? Tu n'as pas tes clés ?

- Bien et toi ? Heu si, mais je ne savais pas que j'avais encore le droit de les utiliser, maintenant qu'on ne vit plus ici.

- Tu es ici chez toi mon chéri, bien sûr que tu l'utilises quand tu veux. Loup est déjà reparti ?

- Merci... Oui, il voulait aller au refuge cet après-midi, alors il ne s'est pas arrêté.

- Je lui ai déjà dit mille fois qu'il travaillait trop, c'est quoi cette manie chez vous les jeunes de ne jamais écouter les vieilles personnes comme moi !

Remus aurait pu continuer la discussion avec la mère de famille avec plaisir, mais Sirius dévala les escaliers à ce moment-là, adressa quelques mots à sa mère de cœur, et tira rapidement Remus derrière lui, sans lui laisser le temps de lui répondre. Il lui fit juste un signe avant de se reconcentrer sur les marches où il mettait les pieds, pour éviter de tomber. Dès que la porte de sa chambre se referma sur eux, Sirius sauta sur ses lèvres comme s'il ne les avait pas touché depuis des semaines.

- Tu m'as trop manqué.

- Sirius, rit Remus, on s'est vu hier soir !

- C'est bien ce que je dis, tu m'as manqué !

Remus roula des yeux avant de l'embrasser de nouveau. Ils finirent par se laisser tomber dans le lit de Sirius, s'installant correctement dans les bras l'un de l'autre. Voulant tous les deux se reposer, ils lancèrent un film sur l'ordinateur de Sirius, discutant tranquillement en même temps. Ils somnolaient un peu, mais l'action du film leur permettait de ne pas s'endormir, et ils se réveillèrent complètement quand ils allèrent chercher à manger dans la cuisine. Remus en profita pour dire bonjour à James et Regulus, qui regardaient la télé ensemble. Il pouvait lire le soulagement dans le sourire de Sirius, qui les observait, de savoir que ses deux frères s'entendaient bien, alors que ça s'annonçait tendu au départ. Sirius savait que James n'avait pas complètement accepté son frère chez lui, il avait l'impression que c'était de sa faute s'il allait mal à chaque fois qu'il retournait chez ses parents, et il n'arrivait pas à lui pardonner complètement, malgré toutes les fois où Sirius le lui avait demandé. Et Regulus, il avait l'impression d'avoir été remplacé par James, et de ne pas avoir sa place dans cette fratrie recomposée, il lui en voulait un peu de lui voler son frère. Mais ils s'entendaient de mieux en mieux, Sirius savait que son frère de cœur faisait des efforts pour prendre sur lui et ne pas lui sauter à la gorge dès qu'une remarque acerbe lui venait, ça lui suffisait pour le moment, la situation était assez compliquée pour qu'il en rajoute.